#10 Est-ce que je souffre d’hyperactivité en tant qu’entrepreneur ? 🟢
L’hyperactivité chez l’entrepreneur ça te parle ?
L’hyperactivité de l’entrepreneur peut avoir un impact significatif sur sa vie, j’en ai fait les frais et ça fatigue très vite l’esprit le rendant improductif pour le développement de notre structure. Quoi de mieux qu’une photo authentique des travaux à la maison qu’on est potentiellement tous amenés à faire chez soi et dont on vous parle rarement.
La rénovation ou la construction de sa maison tombe souvent en même temps que l’arrivée d’un enfant et du développement de son entreprise à son premier tiers de vie n’est-ce pas ?
L’hyperactivité de l’entrepreneur influe sa capacité à gérer des situations professionnelles et à maintenir des relations saines avec les autres. Dans cet épisode de Podcast, nous allons explorer comment l’hyperactivité peut affecter la vie quotidienne d’une personne et les stratégies que j’ai adoptées et que je conseille pour surmonter ces défis.
Les Symptômes de l’Hyperactivité
Quand on est entrepreneur et qu’on se renseigne sur l’hyperactivité vous allez commencer par analyser les symptômes et c’est ce que j’ai fait.
L’agitation physique, l’impulsivité et la difficulté à rester concentré sont des symptômes courants de l’hyperactivité. Il est important de comprendre que l’hyperactivité peut se manifester de différentes manières et avoir un impact significatif sur la vie quotidienne d’une personne.
Le DSM-5 distingue trois niveaux de gravité pour le TDAH (Trouble Déficit de l’Attention avec Hyperactivité) :
- Léger : tant que le fonctionnement social, scolaire ou professionnel n’est pas affecté, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
- Modéré : les symptômes interfèrent de manière significative avec le fonctionnement social ou professionnel.
- Sévère : les symptômes sont très sévères et interfèrent gravement avec le fonctionnement social.
Jusque-là ça reste très théorique et dans l’épisode j’explique justement comment je me situe.
Les Impacts de l’hyperactivité dans la Vie de l’Entrepreneur
L’hyperactivité peut avoir des répercussions importantes sur la vie d’un entrepreneur, notamment sur le plan émotionnel, relationnel et professionnel.
Problèmes dans les Relations
L’hyperactivité peut conduire à une faible estime de soi et à des difficultés relationnelles, ce qui peut affecter la capacité d’une personne à entreprendre et à gérer des situations professionnelles.
Délaissement des Tâches
Il est fréquent pour les personnes hyperactives de délaisser les tâches qu’elles n’aiment pas, ce qui peut entraîner des problèmes financiers et une perte de contrôle sur les flux de trésorerie.
Difficultés à Déléguer
Les entrepreneurs hyperactifs ont souvent du mal à déléguer des tâches, ce qui peut les conduire au surmenage et à une fatigue accrue, surtout en fin de journée.
Stratégies pour Surmonter l’Hyperactivité
Il faut reconnaître les différents niveaux de gravité de l’hyperactivité et de comprendre comment cela peut impacter la vie d’un entrepreneur. En prenant conscience de ces impacts, il faut mettre en place des stratégies et des mécanismes pour surmonter les défis liés à l’hyperactivité et mener une vie professionnelle épanouissante.
Changement de Mode de Vie
Limiter la stimulation accessible, notamment avec les réseaux sociaux et les contenus rapides et fragmentés.
Adopter une alimentation saine pour maintenir un équilibre mental et physique.
Pratiquer une activité physique régulière pour diminuer l’hyperactivité.
Sur ces différents points je vous invite à découvrir l’article épisode sur comment recharger ses batteries d’entrepreneur.
Médicaments et Thérapies
Les médicaments peuvent aider à gérer les symptômes de l’hyperactivité en augmentant la dopamine, mais leur utilisation doit être soigneusement évaluée et personnellement en tant que passionné de nature je ne suis pas fan de ces produits.
Les thérapies peuvent apprendre à gérer les symptômes et développer des mécanismes d’adaptation pour surmonter l’hyperactivité.
Vipassana et Méditation
Des thérapies telles que Vipassana, une forme de méditation intense, peuvent être bénéfiques pour diminuer l’hyperactivité et favoriser la concentration. En tant qu’entrepreneur, j’ai souvent entendu du bien de Vipassana de la part d’autres entrepreneurs.
Retranscription intégrale de l’épisode de Podcast sur l’hyperactivité
Allez salut à tous, bienvenue sur le podcast de l’oncle Ben. Aujourd’hui on va traiter le sujet de l’hyperactivité et je me suis posé donc la question est-ce que je souffre d’hyperactivité Alors pourquoi cette question Alors elle est venue de plusieurs choses. J’ai pas mal de gens qui m’entourent, qui sont surpris par mon hyperactivité, du coup mon énergie, plutôt. Et j’ai surtout pas mal de personnes, d’élèves que je coache, des jeunes entrepreneurs, qui sont toujours surpris, et vous avez pu l’être sûrement en écoutant ces épisodes, de voir le nombre de choses que je fais, que je place
dans ma journée. Ou plutôt le nombre de choses que je fais. La question qui se pose, c’est comment j’arrive à les placer dans ma journée. Et de l’autre côté du rideau, donc de mon côté, du côté un peu plus personnel, intime, J’ai tendance un peu à me vanter d’arriver à avoir une slow life. J’ai des amis qui sont dans la même dynamique, notamment avec le e-commerce. Quand on n’a pas un magasin ou une entreprise, comment on va dire, un mort-heure, comme on dit, On a quand même moins de contraintes, on est beaucoup plus libre, etc. Et
donc forcément, on a cette disparité un peu entre ce que je peux penser de ma vie et ce que les gens peuvent voir de l’extérieur. C’est assez intéressant, c’est pour ça que j’aimerais traiter le sujet. Et surtout, j’aimerais traiter plus souvent des sujets où je peux partager mes difficultés, la réalité aussi de ma vie, pour éviter justement de tomber dans les travers du moi-jeu moi-jeu parce que comme j’ai dit dès le début c’est mon podcast mais ça pourrait créer pas une culpabilité mais un petit stress chez l’auditeur, on va dire, qui a envie de suivre les
nombreux conseils que je partage en se disant, en rougissant, en se disant mais moi je fais pas ça, j’y arrive pas etc. Et ça je veux surtout pas et je compare ça à un autre exemple que je vis malheureusement et j’en souffre un peu parfois c’est quand on invite des gens et qu’on est invité ensuite à la maison, donc sur le plan personnel. Quand on est invité ensuite, ces mêmes personnes se justifient toujours de ne pas avoir fait maison telle chose, ou de ne pas avoir forcément un grand potager, ou de ne pas… Vous voyez le
côté… Désolé, c’est pas de la confiture faite maison, etc. Et ça, ça me saoule toujours un petit peu parce qu’on ne le veut pas. Et malgré tout, on y fait face. En fait, on veut surtout pas ça parce que justement tout ce qu’on entreprend, déjà ça fait des années, des années, voire des dizaines d’années qu’on a commencé, donc c’est un travail de longue haleine. Et les personnes qu’on a en face, on n’a pas envie qu’elles se comparent à notre façon de faire parce que notre façon leur semble peut-être vertueuse à l’instant T, mais elles ont omis
que déjà toutes les planètes se sont alignées et surtout ça a mis énormément de temps à s’aligner. Donc c’est pour ça que j’aimerais parler de sujets comme celui-ci. Et je trouve que l’hyperactivité, c’est assez intéressant. Ça englobe pas mal de choses. Je trouve que la question est pertinente de se demander si l’entrepreneur est nécessairement hyperactif. Est-ce que moi, personnellement, je souffre d’hyperactivité Donc voilà. Pour moi, globalement, quand on est entrepreneur, on essaie d’avoir une entreprise vertueuse, d’être vertueux dans ce qu’on fait, ça c’est super important. Et pour ma part, être vertueux, donc c’est bien sûr trouver
un équilibre, être heureux, générer de l’argent suffisamment pour pouvoir être relativement libre et mettre à l’abri son foyer, à minima, et éventuellement sa famille dans un second temps. Et pour ma part, je rajoute un fait qui est super important et dont on parle, je trouve, peu, notamment chez les entrepreneurs qui disent « successful » et que j’apprécie sur le plan, sur le côté… Sur les réflexions qu’ils peuvent avoir, donc je pense citer là. Mais en gros, il y a un point important, c’est le bilan carbone. Aujourd’hui, on nommait, j’ai l’impression, complètement les accords de Paris, alors
que toute personne intelligente normalement n’est pas sans savoir qu’on a des engagements vis-à-vis du climat pour tenter de s’en sortir. Donc les accords de Paris, on ne va pas en parler en détail ici, mais l’idée, c’est de diminuer nos gaz à effet de serre pour garantir, assurer un réchauffement climatique minimum, donc aux alentours de 2 degrés. On a des engagements et dans ces engagements, chaque citoyen devrait atteindre un niveau de production de carbone dans l’atmosphère, autour si je ne m’abuse de deux tonnes par an et par habitant. Voilà pour vous donner un ordre d’idée, Il me
semble qu’en moyenne les français sont à 10 tonnes par an. Tout ça, ça vérifie. C’est pas l’intérêt de cet épisode. Donc j’ai pas bûché mon sujet. Mais globalement, c’est ça dans les grandes lignes, en tout cas ce que j’ai en tête. C’est à peu près 10 tonnes. Quelqu’un qui fait vraiment gaffe, et pour ma part je le mesure, alors pas régulièrement mais j’ai déjà fait plusieurs fois, même en faisant vraiment gaffe. Donc on peut le mesurer assez facilement sur des sites en ligne, amusez-vous à le faire, c’est plutôt pas mal, au moins dans les grandes lignes.
Alors pour ma part, par exemple, je mange de la viande, donc automatiquement, vu que c’est ma propre viande, c’est pas pris en compte. C’est-à-dire que manger de la viande, ça pose vraiment problème pour le climat, on le sait, il n’y a plus débat là-dessus. Mais pour ma part, je produis ma propre nourriture. Les poulets que je produis sont nourris par des restes. Un petit peu de grain acheté localement mais par mes restes. Donc quelque part c’est neutre en carbone. Pour autant ça flingue un petit peu ma note et il me semble de mémoire que je suis
entre 4 et 5 tonnes par an. Vous avez une idée. Et en gros, un aller-retour New York en avion. On est déjà sur ce qu’on doit tenir à titre individuel. Donc en gros à deux tonnes, encore une fois à vérifier mais globalement c’est ça, à deux tonnes par an. Donc un aller-retour à New York, ça vous flingue votre bilan carbone à l’année dans l’idée. Voilà, c’est pas le but de s’étaler, mais vous allez comprendre pourquoi je vous parle de ça. C’est pour moi un entrepreneur vertueux, c’est aussi quelqu’un qui tient ses engagements vis-à-vis des accords de
paris parce que réussir sa vie c’est bien mettre à l’abri sa famille c’est bien vous est beau la mettre financièrement à l’abri votre famille si demain notre terre est invivable je vois pas en quoi en quoi ce que vous avez entrepris est vertueux pour la société, pour la planète, etc. Et donc quand on se préoccupe de son bilan carbone, automatiquement, je trouve qu’on a du mal, pour ma part, vous l’avez compris, j’ai du mal à tout faire tenir dans une journée. Je vais vous expliquer pourquoi. Quand j’ai interview les personnes, j’en ai plusieurs dans les tuyaux,
mais il y en a déjà quelques-unes qui sont sorties sur le podcast de l’oncle Ben. Quand je pose des questions, Il y a toujours un ou deux sujets qui pêchent. Dans ceux qui reviennent le plus, c’est la bouffe en numéro un. La nourriture, la façon de se nourrir. C’est rarement clean pour ne pas dire passable ou mauvais chez les entrepreneurs. Pareil, j’en cite, Je ne veux pas mettre des scuds bêtement, mais je pense que les entrepreneurs actuels qu’on connaît très bien sur le devant de la scène du web prouvent qu’ils ne savent pas se nourrir, littéralement.
Quand je vois des entrepreneurs qui sont encore à être leur corona dans leur team building, ou qui prennent 15 gélules chaque matin de complément alimentaire parce qu’ils ne savent pas faire autre chose qu’un Uber Eats. Alors qu’il y a des entrepreneurs qui ont leur jamais les moyens de se payer la bonne nourriture à défaut de pouvoir s’approvisionner localement pour, manque de temps, au moins se trouver un bon traiteur ou un restaurant qui cuisine des produits frais, voire pour ceux qui ont un peu plus d’argent un cuisinier à domicile. Donc voilà, petite parenthèse, je ne vais pas
citer de nom parce que malheureusement J’écoute souvent les mêmes entrepreneurs parce que je suis assez exigeant dans le contenu que j’écoute. Et le deuxième sujet, je dirais, c’est le sport. Et ça, heureusement, je vois une grosse évolution ces dernières années là-dessus, au point que j’ai envie de faire un épisode sur un entrepreneur qui réussit et qui est forcément sportif. Franchement, posez-vous la question sur les entrepreneurs actuels qui cartonnent. Tous, tous, tous sont affûtés, font du sport quasiment quotidiennement. Donc voilà. Désolé pour les pop, parce que je suis posé. Je n’ai pas le filtre anti-pop, je ne
suis pas à la maison. Donc je fais ça vraiment en chillant tranquillement. Le téléphone avec ma prise de notes dans les mains. Donc ça sera comme ça sera. Donc voilà le pourquoi du comment. Du coup, vous l’avez compris, pour les news, rien de bien nouveau. J’ai interrogé il y a deux jours Adrien de l’entreprise Layo. Une vraie petite pépite, que ce soit sa personne ou l’entreprise. Ça me tenait à cœur de l’interviewer. Honnêtement, c’est une des meilleures interviews pour l’instant que j’ai faites. Je vais vous partager ça prochainement, pas tout de suite, parce qu’il y a
Nelly qui vient d’être publiée. J’ai eu les premiers très bons retours. Je suis content notamment sur la partie, tout à la fin, féminine quitte de la femme entrepreneuse. J’ai eu deux personnes qui m’ont vraiment parlé que de ça en me disant que ça fait du bien d’entendre. Je vous invite à découvrir ça. Je suis au sport d’hiver, et justement, c’est aussi pour ça que le sujet tombe à pic. Je passe à peu près la moitié de ma journée, donc en me levant le matin, tôt, à randonner, à ski. C’est quelque chose que j’ai découvert pendant le
confinement, pour tout vous dire. Je suis gros amateur de ski, mais j’avais vraiment du mal à me regarder dans la glace quand on sait le bilan carbone de la pratique du ski, tout compris que ce soit les remontées mécaniques, le déplacement, ce qu’on consomme, le matériel, etc. Donc, je n’étais vraiment pas à l’aise là-dessus. Toujours en vue de progresser, j’ai découvert le ski de rando, et je crois que c’est une des choses que j’ai le plus apprécié de ma vie. Je dirais même que j’ai le regret d’avoir tardé à le pratiquer à le découvrir. Je mets
ça au même niveau, vous allez rigoler, de la pêche à la mouche parce que je suis un gros passionné de pêche, notamment de pêche à mouche. C’est une pêche très spécifique, très ancestrale. C’est un peu comme la chasse à l’arc dans l’idée, pour comprendre. Et j’ai eu tellement tombé amoureux de cette pratique, donc le ski de randonnée en l’occurrence, que je me suis dit que c’est bon, stop. Pour vous dire, j’ai volonté de revendre les skis parce que je suis vraiment un gros passionné de ski de sport de montagne et et voilà le ski de randonnée
c’est exceptionnel voilà c’est exceptionnel je peux pas mieux vous dire en fait le ski est très cher mais le ski de randonnée vous coûtera rien. Une fois que vous avez acheté votre matériel, ça ne vous coûte plus rien. En plus ou moins, en naviguant de montagne en montagne, il m’arrive de prendre une remontée en passant sous le portique, toujours l’oncle Ben pirate, pour gagner une petite montée par-ci par-là, pour avoir un accès sur un couloir un peu plus difficile à monter avec ses cuisses. Donc voilà. Et pareil, je me suis dit, c’est encore quelque chose qui
prend du temps. Ce n’est pas juste 3-5-10 descents qu’on fait à fond la caisse. Puis ensuite on remballe, on va manger une frite au chalet. C’est quelque chose qui prend du temps, mais quelque part qui comble déjà une partie de votre journée. Vous avez compris. Maintenant on va démarrer directement. On va cinder cet épisode en plusieurs parties comme toujours. On va déjà se poser la question de qu’est ce que l’hyperactivité, toujours la définition, on commence par une définition. On va parler ensuite des symptômes et des différents niveaux d’hyperactivité. Donc j’ai pas mal bûché sur ce sujet,
forcément, pour essayer d’apporter un maximum de valeur dans cet épisode. Ensuite, on parlera des impacts dans l’avis de l’entrepreneur, voilà, des impacts concrets, et notamment chez moi. Je vous partagerai en toute transparence ce que je ressens, etc., ce qui peut m’arriver avec cette hyperactivité. Ensuite, est-ce qu’on doit l’assumer Donc, partie numéro 3, est-ce qu’on doit l’assumer ou non Partie numéro 4, comment progresser Qu’est-ce que j’ai mis en place Qu’est-ce qui existe Qu’est-ce que font les autres et la petite conclusion qui va bien. Donc comme toujours vous doutez bien que c’est pas blanc ou noir, la vérité
se trouve toujours dans les nuances. Donc voilà, allez on démarre. Qu’est-ce que l’hyperactivité Déjà la définition. Donc l’hyperactivité c’est un symptôme courant chez les TDAH, donc sur les troubles déficitaires de l’attention et de l’hyperactivité. C’est un terme qu’on entend de plus en plus, notamment avec les écrans de téléphone, pour les enfants notamment. Je ne vais pas m’étendre là-dessus. L’hyperactivité se manifeste par une agitation physique en général, une impulsivité et des difficultés à rester concentrés. Voilà. Donc on pense que ça implique vraiment une combinaison de facteurs à la fois génétiques, environnementaux et neurologiques. On verra suivant les
études, Je ne vais pas toutes les citer, mais il y a pas mal d’études qu’on met en exergue des choses intéressantes, notamment sur la partie génétique et environnementale. L’étude, par exemple, que j’ai retrouvée du National Institute of Mental Health. Donc cette étude, il me semble canadienne je ne suis pas sûr, elle estime que l’hyperactivité c’est clairement un trouble héréditaire. Et pour ma part, je le confirme plus ou moins. En tout cas, de mes analyses sorties de mon chapeau, je dirais, c’est-à-dire sur quelques exemples seulement, il peut clairement avoir une hérédité dans l’hyperactivité. Donc à vous de
voir avec vos parents ou vos enfants etc. Mais pour ma part j’ai deux enfants, il y en a une des deux qui est plutôt comme son père et qui ne tient pas en place. Donc on va le voir. Un petit bémol d’ores et déjà, attention à ne pas confondre l’hyperactivité et la passion. J’ai remarqué ça parce que je connais des gens qui sont fous-fous dès qu’on les amène sur leur passion, qui donnent l’impression d’être hyperactifs mais pas du tout, c’est juste des passionnés. Donc ça c’est important, c’est vraiment différent et c’est pour ça que je veux
le préciser. Et la vraie question que je veux qu’on se pose à travers cet épisode c’est est-ce que l’hyperactivité elle sert ou elle desserre votre projet, votre entreprise, parce que c’est ça au final qui est important. Donc c’est en la première partie on va voir quels sont les symptômes et les différents niveaux, ça c’est important parce que quand on analyse des symptômes, c’est ce que j’ai fait avec des exemples en tête de personnes que je ne citerai pas, bien entendu, des proches et moins proches. Mais on se rend compte qu’il y a différents niveaux d’hyperactivité. C’est
ce niveau-là qui va répondre à la question de ce que ça sert où ça dessert le projet c’est ça qui va être super important sinon bas les réels sujets en quelques minutes seulement donc la première chose c’est l’agitation c’est ce qui ressort donc les personnes hyperactives en général peuvent avoir du mal à rester assises ça je l’ai connu Petite dédicace à mon pote Romain, ancien collègue. Moi, je pense chez le médecin, par exemple, ou je ne sais pas, chez un notaire, ou le nombre de fois. Alors, je pense qu’il y a un côté lié au sport,
et notamment chez Descatelon. Je me rappelle la première fois où j’ai travaillé dans l’enseigne. Je ne comprenais pas qu’on n’ait pas de bureau. Ça, c’est un point, petite parenthèse, mais super intéressant. Je sortais de l’industrie où j’avais mon bureau, etc., secrétaire, etc., toujours l’image du beau bureau, vous savez, synonyme de réussite. Et j’arrivais dans un magasin où, en fait, j’avais un ordinateur dans un rayon, parce qu’on démarre toujours par la petite porte, y compris le DG. Enfin, les personnes les mieux placées, enfin, les plus hautes placées chez Descatelon ont souvent commencé sur le poste en magasin,
vendeur, responsable, etc. De rayon. Et je ne comprenais pas comment c’était possible de bosser, de ne pas avoir de bureau. Et j’ai vite compris l’astuce, c’est qu’en fait, le meilleur moyen de vous encrouter, c’est de vous asseoir sur un bureau tout simplement. Des quatre ans, on avait déjà compris qu’en étant mobile, on était beaucoup plus avec le client qu’à son bureau à se cacher parce que la fainéantise amène la fainéantise, etc. Je pense que c’est un peu biaisé de mon côté, mais toujours est-il que j’ai du mal à rester assis. Et quelque part, c’est assumé pour
le coup, parce que rester assis, c’est nocif. On n’irrigue pas les muscles. Je ne vais pas faire de la physio, etc. Mais en gros, quelqu’un qui reste assis, c’est pour ça que vous vous montrez, ils vous disent d’ailleurs de bouger, c’est pour ça qu’on faut faire des pauses toutes les deux heures quand on est en voiture. C’est assez facile à comprendre. Le corps n’aime pas être assis, être inactif, à part quand Il a besoin de se reposer, mais on se repose bien plus qu’on en a besoin. Ça, c’est un premier point. C’est le fait de ne
pas tenir en place. En général, on se tortille, on bouge. Ça, on le voit à l’école, notamment avec les premiers enfants hyperactifs. Se lever, marcher, etc. Mais le fait de se tortiller sur sa chaise, d’avoir vraiment du mal à tenir en place, c’est un premier point et assez facilement identifiable. Ensuite, le deuxième point, c’est l’impulsivité. Ça, on peut le voir. Il y a des personnes qui se sentent chauds, comme je dis, qui s’énervent plus rapidement que d’autres. Pareil, il ne faut pas tout mélanger. Mais l’impulsivité, quelqu’un qui est assez régulier, qui est peu impulsif, mais qui
par moment va être beaucoup plus impulsif, c’est souvent un signe de fatigue, vous le savez. C’est souvent les enfants qui prennent malheureusement le soir pour une journée bien chargée de travail. Les personnes hyperactives peuvent vraiment interrompre les autres, pas forcément écouter, parler sans vraiment réfléchir, quitte à leur gréter ensuite, c’est pour ça que des fois ça génère des conflits d’ailleurs, et agit sans réfléchir. Donc ça c’est un point qu’on retrouve également. Et le troisième point c’est la difficulté à rester concentré. Donc ça c’est le classique, c’est là dessus qu’on va s’attarder. Parce que les personnes hyperactives
peuvent avoir du mal à prêter attention, à suivre des instructions et à rester concentré sur une tâche. Voilà. Et c’est là où, parce que forcément je pense qu’il y a beaucoup de personnes hyperactives, notamment des créatives, des gens qui font beaucoup de choses, qui entreprennent et qui intraprennent, donc qui travaillent dans des entreprises qui sont employées, mais qui entreprennent dans cette entreprise, les fameuses intra-preneurs dont je parle souvent. Dans un open space, c’est carrément désastreux. C’est-à-dire ces profils-là, si vous les mettez dans un open space, s’ils n’ont pas de casques, d’accord Antibruits ou des casques de
musique, enfin voilà, mais qui sont pas en moyen de se couper, c’est désastreux. Pourquoi je vous dis ça Parce que contre Vence et Marais, ça fait des années où je dis que vraiment l’open space, ça devrait être fini, c’est terminé. Alors ça peut exister, mais il y a des parois insonorisées, il y a possibilité de casques, il y a des entreprises quand même qui l’utilisent à bon escient, mais il a forcé de constater que les open space sont encore présents et je comprends pas aujourd’hui comment on peut être entrepreneur et par opportunisme de rentabilité, d’efficience, de
productivité, pourquoi ces mêmes entrepreneurs n’offrent pas ne serait-ce qu’un casque anti-bruit à leurs employés pour leur imposer une concentration leur permettant de produire davantage. Donc c’est très… Comment Comme schéma très simpliste, hein C’est quand même une réalité. Moi, pour moi, Je ne comprends pas. Moi, je n’ai pas une équipe dans un open space, donc tout va bien. Mais pour les entreprises qui se sentent concernées, les entrepreneurs qui se sentiront concernées, investissez. Pour moi, en l’espace de quelques jours, c’est amorti, clairement. N’importe qui vous le dirait. Posez la question à quelqu’un qui fait du télétravail. Le nombre
de faux, j’ai entendu, en télétravail, je suis trois fois plus efficace, je fais trois fois plus de travail, c’est simple, c’est pas le nombre de personnes, c’est que 100% des gens qui font du télétravail que je connais disent entre nous, c’est pas une étude publique, c’est quand on se parle, quand on discute, déclare être 3 à 5 fois plus efficace à la maison. En tout cas, à réaliser 3 fois plus de tâches. Voilà, donc à un moment donné, c’est concret. Quand on entend ça, qu’on est entrepreneur, il n’y a plus qu’à. Alors oui, il y a
des gens qui abusent du télétravail. Comme par hasard, je ne les ai pas dans mes stats parce que en général, ce n’est pas des amis. Après, il y a une personne qui est en quiet-kitting, comme on dit, qui a envie de partir, tout ça, c’est différent. Mais franchement, quand bien même, parce que j’en connais qui profitent pour, je sais pas, qui coupent un peu plus leur journée, mais pourquoi ils le font Parce qu’ils font trois fois plus que quand ils sont au travail en fait. Donc vous voyez, c’est toujours la même chose quoi. En productivité en
tout cas, on est bien plus efficace quand on n’est pas coupé. Donc bref, difficulté à rester concentré. Pour les personnes hyperactives, elles ont beaucoup plus de mal. Il y a des personnes, attention je généralise pas, qui arrivent à bien rester concentré, même en open space avec du bruit. Mais les personnes hyperactives, c’est beaucoup plus difficile, voire impossible. Donc pour ma part, je le dis, c’est impossible. Pour moi. Autrement qu’un casque anti-bruit avec une musique telle qu’elle soit mais une musique quoi donc voilà le donc après des recherches dsm5 donc c’est manuel diagnostic et statistique des troubles
mentaux distingue vraiment trois niveaux de gravité pour le TDA justement donc le trouble déficitaire de l’attention de l’hyperactivité donc trois niveaux la légère, modérée et sévère d’accord donc légère bon il n’y a pas il n’y a pas à se stresser tant que le fonctionnement social scolaire ou professionnel n’est pas affecté il n’y a aucun problème Donc on va le mettre de côté, même si certains peuvent être alertés en disant « oh, quand même, attention
».
Nous ce qui va nous intéresser, c’est les… C’est niveau modéré, niveau sévère. Donc les modérés, c’est vraiment des symptômes qui sont un peu plus sévères, forcément, et qui interfèrent de manière significative avec le fonctionnement social ou professionnel. C’est un peu ce que je vous disais avant. Moi, forcément, si en open space, sans casque, je suis dépendant d’un casque pour me concentrer pleinement et être efficace, quelque part, j’ai déjà une petite hyperactivité modérée. En tout cas, je peux penser avoir une hyperactivité modérée. Ensuite, là, on a l’hyperactivité sévère. Donc là, les symptômes sont forcément très sévères et
interfèrent gravement avec le fonctionnement social. L’exemple, je trouve, c’est l’impulsivité. Moi, ce n’est pas mon cas. Ou alors ultra-ponctuellement dans l’année, en période un peu de rush. Je pense toujours à une migration de site web dès qu’on a plein d’échéances. C’est un peu comme une maison, moi je compare toujours ça à une maison quand il faut finir des travaux avant d’habiter une maison par exemple. Mais l’impulsivité pour quelqu’un en tout cas qui n’est pas spécialement sanguin de nature, c’est problématique. Et malheureusement, ce que j’appelle les anciens patrons, je connais pas mal, ont malheureusement… C’est assez révélateur.
Ils sont souvent très impulsifs. D’ailleurs, c’est signe d’une faiblesse, ça m’impressionne toujours, parce que quand on arrive à être zen face à cette impulsivité, ça ridiculise en fait son interlocuteur sans le vexer en tant que tel parce que de rester zen. Comme j’ai dit, c’est comme quelqu’un qui est bagarreur dans la rue qui commence à vous asticoter. Si vous êtes complètement zen, il ne peut pas vous mettre un coup de boule dans l’idée. C’est ce que je dis soit un des amis qui ont du mal à gérer ça. Vous êtes dans la rue, il y a
trois mecs qui commencent à vous ennuyer. Si vous êtes zen, il ne peut rien arriver, en fait. Avec le sourire presque moqueur, entre guillemets, le petit sourire. Combien de fois ça m’a arrivé que des gens qui venaient me prendre la tête, enfin plus trop maintenant, mais quelques années, j’avais le sourire en mode peace and love. Et en fait, la personne ne peut guère vous embêter plus. C’est pareil avec quelqu’un d’impulsif, un patron d’impulsif. Je bois un petit coup. Voilà pour l’impulsivité, donc le trouble sévère. Deuxième partie, les impacts dans la vie de l’entrepreneur. Forcément, ça peut
entraîner avant tout des problèmes dans les relations, l’hyperactivité. Ça peut conduire à une faible estime de soi et une dépression. Ça je l’ai déjà vu notamment dans le cas de lancement d’entrepreneurs. Moi, je côtoie beaucoup des entrepreneurs qui se lancent, donc des petites structures. Et c’est parfois difficile de se lancer quand on commence à avoir du mal à obtenir de l’énergie, en fait, et une estime de soi suffisante pour entreprendre des choses. Et surtout quand il s’agit de reconversion, c’est encore plus dur parce que des fonds s’effaient de licence ou quoi que ce soit. Donc si
si on est hyper actif ça peut être compliqué de ce point de vue là. J’ai une phrase que j’aime bien, que mon papa me disait souvent et que je retrouve chez des personnes dépressives. C’est l’envie d’avoir envie. C’est quand on n’a plus l’envie d’avoir envie. Et ça, je pense que les personnes qui ont déjà souffert de dépression peuvent le comprendre donc moi j’ai pas eu ce problème pour l’instant en tout cas je touche du bois mais c’est l’envie d’avoir envie et ça je le vois dans ces cas de figure là soit d’hyperactivité soit de troubles tdh
quoi en gros et dans un lancement entreprise c’est vraiment compliqué si en plus derrière ça vous avez une personne qui consomme du cannabis en trop trop de l’alcool c’est encore plus dur en fait parce que ces substances vous apportent de la certaine dopamine quelque part une énergie sur le court terme enfin sur le moment mais sur pareil quoi l’après est compliqué à gérer sans ça et on rentre dans une mouvance un peu compliquée j’avais adoré d’ailleurs la remarque du de Booba le rappeur qui avait dit à un moment donné parce que c’est un vrai performer quoi
qu’on dit, c’est un peu comme Joystar. Ce sont des gens qui seront critiqués mais quand on reste sur le devant de la scène pendant plusieurs décennies, c’est qu’il y a des personnages derrière, il y a des vrais prouesses qu’on en tout cas. Et un coup j’avais bien aimé, il parlait d’autres rappeurs qui disaient, attention, s’ils arrivent à rester… Ne pas être en orbite, il y a besoin de rester vraiment les pieds sur terre. Et il disait justement dans les rappeurs, malheureusement, avec la drogue et l’alcool, ils ont souvent des difficultés à performer pour ces raisons quoi
j’ai bien aimé sa lucidité là dessus alors que c’est un rappeur très très gangsta comme on dit et puis bah qui hésite pas à lever une bouteille de whisky sur scène, etc. J’avais trouvé ça très honnête de le dire, puisque c’est vraiment un artiste qui est très intelligent. On aime ou on n’aime pas son style de musique, mais je pense à ça, donc je vous le partage. Moi, ce que je constate aussi, ce qui peut arriver quand on est hyperactif et qu’on se fatigue, on va le voir ensuite. L’envie d’avoir envie, C’est vraiment important de le
comprendre parce que quand on a plus l’envie d’avoir des envies, c’est malheureusement le début de la fin et c’est très compliqué et là, ça peut amener carrément une dépression. L’entrepreneur peut, quand il est dans cette mauvaise dynamique, délaisser les tâches qu’il n’aime pas. C’est ce que je constate aussi qui peut arriver. Pareil, je n’ai pas ce problème, mais ça arrive. On verra après ce que je connais de mon côté. Sur le plan personnel, Le classique étant les factures qui s’accumulent sur le bureau. Donc ça pareil c’est le début de la fin. Quand on ne maîtrise plus
du tout, c’est flux financier. Quand bien même on est à comptable, on est accompagné. Si les factures elles restent chez vous, qu’elles ne sont pas numérisées chez le comptable, ça va poser des problèmes en haine et ça revient toujours en pleine gueule. Même quand on réussit qu’on élarge financièrement, ça pose des problèmes forcément. Et des difficultés à déléguer aussi ces tâches. Quand on est hyperactif, on veut tout contrôler, c’est un classique aussi que je constate, c’est pour ça que je le précise. Quand on a des difficultés à déléguer, on est clairement dans un risque de surmenage,
donc l’hyperactivité peut amener aussi le surmenage de ce point de vue. Chez moi, de mon côté, ce que je peux constater c’est une fatigue le soir, notamment avec l’âge. Plus ça avance, plus il m’est difficile de bosser le soir. Donc du coup, si j’ai le choix, je ne le fais pas, donc tout va bien dans mon cas, mais c’est quand même à fait. C’est être fatigué le soir, notamment pour ma part, je me déplace beaucoup à vélo, essentiellement à vélo. Donc automatiquement on a une surcharge, enfin une charge physique pardon, qui est supplémentaire à la charge
mentale. Donc on revient à ce qu’on disait, quand on est, quand on essaye d’être, comme on le disait dans l’intro, de faire attention à son bilan carbone, qu’on essaye d’être vertueux, forcément, en se déplaçant à vélo, même si je pense aux Parisiens qui vont au boulot à vélo, même s’il n’est pas loin, on ajoute une charge physique. Donc on rajoute l’activité, on peut devenir hyperactif aussi de ce point de vue-là. Quand on est entre 8 et 15 heures d’activité physique réelle par semaine, au-delà des petites activités physiques du quotidien, du style aller chercher son bois pour
allumer son feu, dans l’idée. Entre 8 et 15 heures, c’est ça, parce qu’une pure prépa en sportif, c’est 8 à 10 heures par semaine donc ce qui est entre guillemets peu par rapport à d’autres sports si en plus maintenant qu’on commence à faire du triathlon ou comme moi vous déplacez à vélo pour assez aisément arriver à 15 heures par semaine donc 15 heures c’est déjà quasiment deux jours de journée entière Donc vous voyez déjà quand on rajoute ça, sachant que ça me semble obligatoire, clairement vu que je vous expliquais qu’une personne ne peut pas être sénentaire,
c’est clair et net, c’est pour ça que les pays développés sont de plus en plus gros, enfin les habitants des pays développés sont de plus en plus gras. Et c’est d’ailleurs un désastre, C’est des sujets qui vont venir je pense sur la table très vite. On commence à en parler mais c’est assez catastrophique. Bref et voilà et un autre point donc fatigue le soir je vous le disais donc ça se coucher tôt pourquoi pas On verra après avec les solutions. Moi, j’ai pas de souci à dormir, du coup, point positif, mais c’est quand même une fatigue.
Ne pas arriver à retenir ce qui nous intéresse, c’est un truc que je constate beaucoup chez moi et chez d’autres. Si vous vous sentez concerné, vous me ferez un petit clin d’œil, c’est de pas arriver à retenir ce qui nous intéresse pas. On arrive à retenir ce qui nous plaît, donc il y a notre business, ça c’est vraiment impressionnant, on arrive à retenir moindre détail, on est vraiment perméable à de l’information, je pense, d’écouter un podcast d’entrepreneurs comme l’oncle Ben, on retient. Par contre dès que ça nous intéresse pas on n’y arrive pas. Moi pour ma
part j’y arrive absolument pas, c’est même désastreux quoi. J’ai du mal à retenir des prénoms ça c’est depuis toujours mais si ça m’intéresse pas, si j’y vois pas du sens et un intérêt, je n’y arrive pas. Je le dis, je le souligne pour vraiment montrer aussi les faiblesses et difficultés de l’oncle Ben c’est important et je pense notamment de la cuisine que j’ai découvert il y a quelques années et que je continue de découvrir les cuisiniers m’impressionnent ils arrivent vraiment à tout retenir c’est lié je pense au métier qui veut ça forcément ou les restaurateurs c’est
pareil Je suis toujours impressionné et pâté par les restaurateurs qui prennent votre commande sans prendre de notes et qui arrivent à tout retenir. Donc clairement, je suis à l’opposé de ça pour ma part. Et ça, c’est lié aussi à une certaine hyperactivité. Pour ma part également, le vide me fait peur. Donc ça, c’est un handicap, vraiment. Le fait que le vide fasse peur, c’est un fait. C’est un fait. Alors, j’arrive à le travailler, on le verra ensuite, mais je le précise parce que C’est quelque chose qui, selon moi, n’est pas normal, qui est assez propre aux
pays développés, mais qui est propre surtout aux hyperactifs. La nature n’aime pas le vide, d’ailleurs, on dit toujours. Et c’est dommage que le vide permet justement de contrebalancer ce qu’on appelle le multitask. Et donc, On verra après avec le système des batteries si vous faites plusieurs tâches en même temps, du style écouter un podcast en même temps que vous conduisez, appeler la mamie en même temps que vous conduisez, ça reste du multitask. Christophe André l’explique très bien dans sa conférence sur La MAF, j’en ai déjà parlé parce que je la trouve super et on est vraiment…
Enfin, ça commence à être vieux mais c’est quelque chose que je continue de partager qui est top, qui est disponible sur YouTube. Il explique vraiment bien le multitask, en quoi ça fatigue réellement le cerveau. Le cerveau ne peut pas regarder à gauche et à droite en même temps. Quand vous lui faites faire deux choses en même temps, c’est pas possible. Ça génère des difficultés de la fatigue. Les troubles de l’attention, le classique, le soir notamment, avec les enfants, ça, c’est le pire. Je crois que c’est ça la chose sur laquelle je travaille le plus. Pareil, j’y
arrive en mettant en place des choses. Mais qui m’arrivait dans le passé, qui m’ont fait prendre des décisions importantes. J’en parlerai tout à l’heure. Le fameux « on écoute mais on n’entend pas », ça c’est un classique. Quand vous écoutez quelqu’un sans l’écouter, vous savez, on le voit. Quand on perd l’attention de quelqu’un, quelqu’un qui vous regarde droit dans les yeux, qui opte la personne… Alors ça, ce que j’en parle souvent est coupé par sa montre connectée. C’est un désastre. Enfin, pour ma part, je suis désolé, mais c’est mort. Je veux dire, vous avez beau être
super intéressant. Je peux avoir de l’intérêt même pour ce que vous me dites, ce que vous allez me donner ou je ne sais quoi. À partir du moment où vous n’arrivez pas à garder mon attention ou l’inverse, enfin vous avez compris, à garder l’attention par votre interlocuteur, c’est déjà un signe de faiblesse et de manque d’intelligence je dirais. Donc si vous êtes hyperactif c’est difficile, c’est mon cas, Par contre l’obligation c’est quand même de ne pas être coupé par des choses qu’on peut facilement éviter comme la connexion de la montre dans l’idée ou du portable qui
sonne ou de la notification. C’est plutôt ça que je ne tolère pas, c’est les personnes qui ne sont pas fichues de couper leur montre connectée puisque de toute façon 91, je pense 90% des gens n’arrivent pas à vous écouter pleinement, être dans l’instant présent et recevoir une notif. Pareil, le cerveau n’y arrive pas. Je suis ouvert au débat là-dessus, mais c’est des faits qu’on rencontre vraiment tous les jours. Donc je parle souvent de cette histoire de multitask avec la monde connectée. En tout cas, avec les enfants, pour moi, ce n’est pas possible. On ne peut pas
être entrepreneur, avoir réussi sa vie ou prétendre avoir réussi sa vie et ne pas arriver à écouter pleinement la journée de son enfant. Après c’est comme ça que les individus sont chacun sur leur téléphone parce que scroller un réseau social c’est bien plus facile qu’écouter réellement ce que votre enfant a à vous dire. Donc voilà, J’aime bien parler de batteries, je trouve que c’est un bon moyen de comprendre. Les batteries, c’est comme n’importe quelle batterie de voiture, de téléphone, etc. On a des batteries et elles sont donc limitées. Elles s’usent plus ou moins vite, elles ont
des capacités de charge plus ou moins importantes sur les individus Et ça, ça se travaille. C’est pour ça que j’aime beaucoup ce sujet, vous pouvez le retenir. On a tous, on possède tous une certaine batterie d’énergie, de concentration, etc. Et cette batterie va être donc amenuisée, c’est comme ça qu’on dit, qu’elles vont être affaiblies, etc., suivant ce que vous tirez dessus et le nombre de fois vous la rechargez. Plus vous tirez dessus, plus il va falloir la recharger rapidement. Vous pouvez travailler sur la capacité, on l’a vu dans un autre épisode, de charge de la batterie,
ça c’est possible, on va le voir avec l’activité sportive, la nourriture etc. On le verra justement un petit peu plus tard. Mais essayez de prendre en compte ça, parce que ça va vous aider. Moi, ça m’aide de me dire, attention, mes batteries sont limitées, elles sont limitées. Si vous avez chargé, vous avez travaillé dans une entreprise pendant 5 ans à faire du multitask permanent, je pense à une hôtesse d’accueil dans un magasin qui répond téléphone, qui gère des tiges clients, qui gère ses lignes de caisse, etc. Les batteries vont forcément se user plus vite. Dans le
pire des cas, c’est un cancer, d’accord Et dans le meilleur des cas, c’est une fatigue prématurée et puis avec l’impossibilité d’exercer jusqu’à la retraite, jusqu’à la fin de la carrière, dans le meilleur des cas, parce que impossible en fait, parce que votre batterie, les cycles de vos batteries vont être utilisés beaucoup plus vite quoi, c’est comme les cycles de batterie de votre ordinateur portable etc. Enfin je pense que vous avez compris quoi. Donc voilà, et justement la batterie, c’est les capacités, l’énergie qui reste de votre batterie, ce que je vais appeler l’énergie résiduelle. Si vous ne
laissez pas assez de batterie disponible, justement pour le soir, on va dire quand vous rentrez chez vous, et bien malheureusement vous n’arriverez pas à répondre à vos besoins primaires. Et donc forcément, si vous n’avez pas assez d’énergie pour répondre à vos besoins primaires, j’entends parler de besoins primaires de la pyramide de Maslow, Ça va être par exemple se faire à manger. Et c’est là où la boucle est bouclée. C’est là où il y a beaucoup d’entrepreneurs qui pensent réussir, mais à partir du moment où c’est qu’ils n’arrivent pas, ils n’arrivent pas à prendre le temps de
se faire à manger ou de se faire faire à manger mais en tout cas sainement et ben on voit déjà la limite il ya déjà quelque chose qui n’est pas ok qui n’est pas possible quoi qui n’est pas vertueux etc quand on est hyper actif on va avoir difficulté de se faire à manger le soir ça c’est clair et net. Après on arrive à des sujets de surménage etc. Après vous mettez le curseur où vous voulez, le but c’est pas de rentrer dans le détail de chaque chose mais voilà je pense que vous avez compris. Pour
ma part ça va à ce niveau là mais en tout cas l’histoire de la batterie c’est quelque chose que j’ai souvent en tête et c’est pour ça que je vous le partagez. Les capacités de charge diminuent ça je vous l’ai dit. Ce que je constate chez moi en tout cas c’est que les journées elles semblent de plus en plus courtes et donc semblent moins efficaces à long terme c’est à dire qu’on en met moins dans une même journée. Le fleux classique, on se couche plus tard, on récupère moins vite. Tout ça, vous l’avez déjà entendu. Je
ne suis pas très vieux, mais je vous le dis. Plus vous tirez sur votre batterie, si vous développez une grosse boîte qui cartonne, qui va vite et que vous savez que vous êtes en surmenage, en hyperactivité, etc., automatiquement, ça sera plus dur d’aller peut-être faire une autre entreprise ou aller travailler dans autre chose qui va vous demander beaucoup d’énergie dix ans après. Alors qu’une personne qui travaille de façon beaucoup plus zen, à mi-temps des sons plus jeunes âges, qui vit vraiment de façon zen, sera beaucoup plus durable, beaucoup plus endurant. Voilà, c’est clair et net. Dans
mon cas, pour finir cette deuxième partie, j’ai le sentiment, s’engage que moi, je ne suis pas sûr à 100%, c’est ce que je ressens, que sans scale, donc le fait d’automatiser une montée, une entreprise, on va dire qu’il va faire de la croissance de chiffre d’affaires sans faire… Enfin, qu’il va croître en chiffre d’affaires plus vite que ses coûts, on va dire que ses besoins. J’ai le sentiment que c’est peu viable, malheureusement. Et là, je pense directement au métier du paysan qui va malheureusement, qui a une voie sans issue à mon sens. Je ne parle pas
des paysans qui bénéficient d’un capital énorme, de foncier, etc. Sur plusieurs générations. Je parle vraiment du paysan au sens, comment dire, peu comme je le vis, c’est-à-dire en ayant ces quelques animaux pour se nourrir, qui a une petite ferme, une micro-ferme, une nanoferme, comme on entend parfois, etc. C’est-à-dire que tout ce qu’il y a autour de ça, c’est vraiment difficile sans automatiser, ou sans un apport justement d’une autre entreprise, de finance d’une autre entreprise à côté, enfin voilà, de quelque chose qui scale, qui peut scaler, j’ai l’impression que c’est quasiment impossible en fait. Et c’est là
où le sujet me semble super important pour cet épisode. On va le voir un petit peu après. Donc la question qu’on peut se poser, c’est est-ce qu’on doit l’assumer ou pas, cette hyperactivité. Est-ce qu’on doit s’en contenter à se dire non, c’est normal, il en faut. Est-ce qu’il en faut, est-ce qu’il en faut pas? Est-ce que c’est normal, pas normal? Comment on peut la limiter, etc. Donc déjà, moi, je pense qu’il faut commencer par accepter cette hyperactivité, ça c’est le premier point. Moi, pour ma part, ça a été un peu un travail, et je pense qu’il
n’est pas terminé. Accepter d’être hyperactif, peut-être à moindre mesure, mais en tout cas, au moins l’accepter. Parce que je pense que dans le passé je me mentais un peu à moi-même moi là dessus c’est là où est né cet épisode on en parle avec un ami je me mentais à moi même et je me mets encore un petit peu à moi même en tout cas je suis encore en cette hésitation, en cette réflexion et cet épisode me permet justement d’avancer là-dessus. Je me disais d’ailleurs, le paysan, lui, il est bien hyper actif. Je veux dire, quand
on va aller joindre un paysan, je pense qu’il a son agenda papier à côté de son téléphone. Il va noter que le lendemain, il doit aller amener ses bêtes chez le vétérinaire. Ensuite, il doit faire telle naissance. Ensuite, il doit faire sa moisson. Ensuite, il doit vendre à la ferme le premier mandraïd chaque mois, ses saucissons, ses côtes de boeuf, etc. Je vous dis ça parce que je le vis. Je connais beaucoup de paysans autour de chez moi parce que je vais acheter la paille, le foin, le grain, etc. Donc, j’ai la chance de leur poser
beaucoup de caisons et de me nourrir un peu de leur retour. Est-ce que le paysan est hyperactif Je vous pose la question. Est-ce qu’il peut ne pas être hyperactif Je ne sais pas. Je me pose la question justement sans détruire la planète quoi c’est à dire sans automatisation automatisée outre mesure etc enfin voilà c’est un vrai sujet Et je me disais également que chiller, en fait, ce qu’on appelle chiller, comme on entend souvent, est-ce que ce n’est pas propre aux sociétés développées uniquement Est-ce que le paysan peut chiller ou pas Mais est-ce que ce ne serait
pas propre aux sociétés développées qui pillent justement les ressources de la planète, quoi Au dépan des autres sociétés beaucoup moins développées où le métier de paysan est beaucoup plus répandu, où on vide sa terre, etc. Donc forcément qu’on peut chiller, vu qu’on est dans une société développée, qu’on se fiche de tous ces besoins, la plupart du temps ces besoins primaires, qu’on vit d’aventure et d’expérience et sans vraiment créer de valeurs liées à la Terre, etc. Donc forcément, si notre société pille les ressources à planète, on le voit avec les voitures, avec tout, avec le pétrole etc.
Il n’y a pas débat non plus là dessus je pense. En fait c’est un peu la planète qui subit en fait notre quiétude. Donc on a transféré notre hyperactivité en fait vers la destruction de la planète pour pouvoir nous accorder du temps dans l’idée. Pour pouvoir être plus zen, pour pouvoir prendre son temps. En tout cas, les personnes qui arrivent selon moi, je vais plutôt le présenter comme ça, les personnes qui arrivent à diminuer drastiquement leur hyperactivité, entrepreneurs ou pas, le font au détriment de la planète. Voilà, j’ai essayé de retourner le problème dans tous les
sens. Quand on chill devant Netflix en se faisant livrer des pizzas, je pense que notre bilan carbone, c’est quand même pas le même que quand on est paysan, justement, façon, on va dire, modeste, dans un pays moins développé, ou je vous dis paysan, petite structure, on va appeler ça comme ça. On n’a quand même pas le même impact carbone quoi donc c’est ça aussi que pour ça que dès l’introduction je l’ai précisé c’est que c’est vraiment si on prend en compte son impact sur la planète que la question se pose Si on se fiche de cette
partie, automatiquement, la question là, je pense que vous ne la poserez même pas. Ou à part juste pour votre plaisir personnel, votre développement personnel. Pour ma part aussi, Je pense qu’il faut nuancer, mais moi, mon hyperactivité, du coup, elle me permet le développement de ce que j’appelle le side project, c’est-à-dire tous les projets que j’ai menés, je les ai souvent développés en parallèle. Et en fait, je trouve que ça permet de me faire maturer doucement un projet, plutôt que faire all-in, comme on dit, tout miser sur un projet, être mono tâche, mono maniaque sur un projet,
tout ignorer, être focus, être ultra focus on va dire, donc moi je suis pas comme ça. Mais du coup l’hyperactivité ça me permet aussi de gérer deux ou trois quatre projets et avoir quelque part zéro stress Et donc de mieux dormir le soir. Et ça, c’est intéressant aussi. Vous voyez, la hyperactivité peut avoir cette vertu. C’est de pouvoir ne pas mettre ses oeufs dans le même panier, pouvoir concilier plusieurs choses, plusieurs passions. Et quand l’une va mal, l’autre rattrape. Je prends l’exemple du couple. J’en parle souvent à des amis. Quand à un moment donné, votre couple,
c’est sur votre lieu de travail, parce que vous avez connu votre compagne sur votre lieu de travail, que les sorties, vous les faites avec les collègues et que je sais pas moi vous avez compris quand vous avez tous vos oeufs dans le même panier bah si on a un qui pète il y a tout qui pète vous êtes mort quoi dans l’idée quoi donc donc voilà et donc sur les tâches c’est pareil sur les entreprises c’est pareil quand vous misez tout sur un projet quand même beaucoup plus de stress que c’est quand même beaucoup plus difficile
de dormir qu’un hyperactif qui va peut-être cumuler plusieurs activités. J’y vois quand même cette vertu, c’est pour ça que je le précise. Pour moi, c’est toujours pareil, c’est dans l’équilibre qu’on va trouver la vérité de ce qu’il faut faire. Et je pense que ce qu’il faut se dire justement, c’est là où j’arrive un peu aux actions, c’est déjà commencer par prendre conscience. Donc ça c’est déjà une partie du travail, c’est ce qu’on disait tout à l’heure. Cet entendre, on doit vraiment la limiter pour vivre plus longtemps, sauvegarder un peu ses batteries en choisissant ses combats. C’est
vrai que c’est cool, l’un des types actifs on accomplit beaucoup plus de tâches etc. C’est indéniable. C’est pour ça que c’est tentant de l’être, franchement, surtout quand on est jeune. Mais si on veut vivre plus longtemps, il faut diminuer la charge, indéniablement. Il faut diminuer la charge, il faut essayer de trouver son équilibre. Et en choisissant ces combats, je crois que le plus important, c’est ça. Une phrase que j’ai adorée qu’on m’a dit à mon plus jeune âge, c’est que « choisir, c’est renoncer ». Je ne la comprenais pas, d’ailleurs, à l’époque. « Choisir, c’est renoncer
». Mais quand vous choisissez, il faut accepter de renoncer à des choses. Il faut choisir dans la vie. On ne peut pas tout prendre dans son sac à dos. Pour ma part, j’ai mis plusieurs années à mettre une action concrète en place et qui a changé ma vie, c’est la demande de travail à temps partiel. Donc, en fait, j’arrivais à être à temps plein et à avoir des activités à côté. On l’a vu dans le podcast pilote, je vous réfère au podcast de présentation. Le jour où j’ai réussi, il m’a fallu des années pour l’obtenir parce
que quand on est cadre et qu’on a des responsabilités de m’en être en partiel, on vous regarde avec des gros yeux. Mais quand j’ai obtenu ce temps partiel, ça a été un changement de vie radical parce qu’en fait, vous n’allez pas forcément mettre plus. Vous allez étaler un petit peu la confiture, en tout cas la partie sportive, par exemple, pour ma part. J’avais d’ailleurs mis dans la lettre de motivation. Ça a permis de faire passer beaucoup plus la pilule. Mais vous allez pouvoir étaler le reste, donc moins densifier, donc moins être hyperactif. Voilà. Donc demande de
temps partielle pour moi. C’est pour ça que je milite pour cette double casquette d’intrapreneur-entrepreneur, d’avoir un poste où vous éclatez dans l’entreprise qui n’est pas la vôtre et le développement d’une petite entreprise, d’une muse, d’une artisanat que vous êtes capables de faire. En tout cas, d’aller chercher chez vous, parce que c’est bien là que je vais vous emmener, aller chercher chez vous votre talent. C’est pas facile pour tout le monde mais tout le monde a un talent. Et d’aller le valoriser, l’exploiter pour ne pas mettre vos oeufs dans le même panier et pouvoir vivre vraiment sereinement.
Moi j’ai ma femme forcément qui m’a alerté dans le passé, c’est toujours pareil, c’est tout ce qui est lié au monde paysan. Le fait de vendre des oeufs, on vendait un peu des oeufs à un moment donné, de vendre des pieds de tomates. J’ai même fait… Vous allez rigoler, mais je voulais vous le partager pour l’analyte d’autre. J’ai même produit mes propres verres de farine, donc de AZ, pour nourrir les truites que j’avais mis dans le bassin qu’on avait construit, qu’on avait creusé devant la maison pour être autonome en poisson. Je le dis sans gêne c’est
pour vous dire qu’à un moment donné des fois avec du recul j’en rigole mais en même temps je le regrette pas parce qu’aujourd’hui moi si j’ai pas résolu si j’ai pas résolu ça, ça, la fabrication de ma propre viande, de ma nourriture… Donc là, c’était le poisson. Je me suis dit… Alors, je ne le fabriquais pas. Il n’était pas né chez moi à la maison, mais au moins acheté des petites truites ou… Enfin voilà, on va dire que j’avais résolu 90 % du problème. Et bien, moi, ça m’apporte une liberté de vie quoi dans l’idée sauf
qu’à un moment donné c’est ça que je voulais vous dire c’est comme ça que je me suis rassuré c’est pour ça que je vais vous le partager on va terminer cette troisième partie de cette manière, c’est qu’à un moment donné, quand on a la maîtrise ou la connaissance d’une action, quand j’ai compris que j’ai réussi à produire mes verres de farine, je peux arrêter le process, je peux arrêter de le faire parce que j’estime, et je veux que vous reteniez ça, que quand on maîtrise et qu’on a la connaissance, la process, que cette maîtrise vaut la
valeur que que le process vous donne quoi. C’est à dire que en gros que je vende mes 600 pieds de tomates que je gagne mes 500 euros 800 euros par exemple pour prendre cet exemple très bateau, ou que j’arrête de vendre des pieds de tomates mais que je maîtrise la possibilité de vendre ces 600 pieds de tomates, ça a la même valeur pour moi. Alors oui, sur le portefeuille dans le compte en banque, il n’y a plus les 600, les 800 euros, mais dans ma tête c’est la même chose. C’est-à-dire c’est comme s’ils y étaient. Voilà.
Donc ça c’est important après ça. Ça ramène à la notion d’être large dans ces rentrées d’argent. On en parlera plus tard. Et quand on n’a pas de souci financier, pourquoi continuer à produire des pieds de tomates, surtout si ça vous rend hyperactif, parce que la personne qui arrive à le faire, et on le verra un peu plus tard, je suis à l’écoute si vous connaissez des personnes qui arrivent à tout gérer de cette manière sans être hyperactif, je cherche encore, c’est Perleura, et bien pour moi si ça vous rend hyperactif c’est pas viable en fait, c’est
pas viable donc il faut arrêter. Donc dans mon cas c’est le cas des pieds de tomates, je vous disais de certains animaux, des oeufs, les oeufs le jour où j’ai décidé d’arrêter d’en vendre parce qu’en fait vous rentrez dans un truc où les mamies sont super contentes, le jour où vous n’en avez pas en hiver, il y en a un peu moins, vous créez des frustrés pour gagner 2,50 euros et 6. Voilà, je préfère largement les donner, mais par contre, la maîtrise, La possibilité de l’avoir fait, de comprendre, bon, vendre des œufs, ce n’est pas compliqué,
mais produire des verres de farine, ça va faire rire certains. Moi, c’est ce qui m’éclate dans la vie, ce genre de choses expérimentales. Une fois que vous aurez réussi à le faire, c’est une victoire. Vous pouvez l’enterrer. J’ai un pote, d’ailleurs, j’avais adoré. Je lui disais que je tuais mes animaux, que c’était pas évident pour pouvoir manger et lui ne le fait pas. Donc il est végétarien mais assez open quand même là dessus et je me rappelle un jour il m’a dit, ça m’a marqué, je le salue Bertrand qui s’appelle s’il m’écoute, il m’a dit mais
ce que je sais c’est que j’arriverai à le faire en cas de famine quoi dans l’idée. Enfin si il y avait besoin il est capable de le faire et en fait ça y est c’est réglé en fait si vous êtes réellement capable de le faire moi ça me va c’est réglé. Donc sans tomber dans le survivalisme etc mais j’ai des semblants survivalistes parfois et donc voilà. Donc la maîtrise d’un process vaut sa valeur de départ, on va dire. On peut abandonner un processus tant qu’on le maîtrise, il n’y a aucun souci. Pour reparler d’entreprises un peu
plus traditionnelles, j’ai pris l’exemple de l’emailing. Moi, j’en fais pas du tout alors que je pense le maîtriser, bah je sais pas justement je le maîtrise, c’est à dire que dans des entreprises on me demande de le faire je le fais donc je sais le faire avec des statistiques et tout ça, des statistiques ok quoi positive, par contre je vais pas le faire pour pas faire grossir trop une entreprise, je vais pas le faire du tout parce que, parce qu’en fait c’est du travail en plus, en fait, c’est une surcharge mentale telle qu’elle soit, même si
vous le faites sous traité, c’est quand même de l’e-mailing, il faut faire votre campagne, il faut la créer, il faut l’envoyer et donc vous chargez la mule alors que vous n’en avez pas besoin. Vous le maîtrisez, par contre c’est important de maîtriser, s’il y a besoin de le faire vous le faites mais vous n’êtes pas obligé de le faire et vous déchargez votre mule et votre charge mentale diminue et vous serez moins hyper actif. Donc voilà 52 minutes, on est bien. Donc voilà pour cette troisième partie. Ensuite, comment progresser Quatrième partie, j’essaie de structurer un petit
peu, mais tout n’est pas ultra rigoureux, ça reste du freestyle alors comment progresser comment remédier à cette hyperactivité bon forcément il ya les médicaments enfin il ya les médicaments je suis pas pour du tout mais par contre je me dois de vous le dire parce que ça existe. Ce que j’ai remarqué du coup, j’ai noté deux trois noms, alors quoi, il y a méthyl, fénidate, d’examphétamine, pémoline, etc. Enfin vous regarderez, le but c’est pas de vous faire prendre un médicament pas du tout, c’est vraiment pour illustrer cet article, cet épisode. Par contre ce que je me
suis amusé, je me suis intéressé, c’est à regarder les molécules, à regarder ce qu’il y a à l’intérieur de ces médicaments et à chaque fois dans les médicaments, ils aident et ils améliorent vraiment la concentration, ils réduisent l’agitation, l’impulsivité, etc. Et à chaque fois dans tous les médicaments, ce que je constate c’est qu’ils augmentent la dopamine. Ça c’est intéressant, ça m’a même surpris pour tout vous dire. Je me suis dit, putain c’est fou ça augmente la dopamine, dans ma tête la dopamine C’est aussi le sport, c’est tout ça. Ça stimule encore plus, mais ça va acciter,
un peu comme boire du Red Bull, ça va acciter à être encore plus hyperactif. En fait, non, non, non, c’est là que j’ai compris. Je me suis dit, ça y est, j’ai tout compris. C’est pour ça que je fais beaucoup d’activités de sport. C’est que les fois où je suis trop hyperactif, trop speed, d’ailleurs je prends mon temps, je trouve sur cette… Sur ce podcast, on me l’a d’ailleurs dit, ça m’a fait plaisir, on m’a dit c’est presque trop mou. Alors venant de moi c’est Génial parce que moi c’est un de mes exercices à travers ce
podcast, c’est aussi de parler de façon posée, zen. Et chez moi, un bon moyen d’être zen, donc d’être moins hyperactif, dans l’idée pour faire un raccourci, c’est d’être, entre guillemets, fatigué, mais une fatigue saine, c’est-à-dire d’activité physique. Par contre, si je suis Une matinée dans une entreprise avec 15 personnes autour, speed, et surtout quand il faut tenir un délai, on en revient toujours même, enfin un timing, il y a de fortes chances qu’il faut, si je suis au téléphone entre milliers et deux, je vais parler à 200 à l’heure. Et donc ça, ça me fatigue le
cerveau. C’était pour vous dire aussi un petit clin d’œil que cet exercice d’épisode de podcast, ce podcast me permet aussi quelque part des bulles d’air d’être plus zen dans l’instant présent, de se laisser aller, discuter tranquillement. C’est pour ça que j’ai dit bien que mon podcast c’est un travail personnel, c’est un petit peu comme écrire un bouquin dans l’idée. Donc voilà pour les médicaments, ils génèrent vraiment tous de la dopamine, ils aident à gérer de la dopamine. Donc voilà, vous en faites vos propres conclusions. Après, il y a des thérapies aussi qui existent. Voilà. Donc Il
y a des thérapies qui apprennent à gérer les symptômes, à développer des mécanismes d’adaptation, etc. Quid, c’est le mot que je cherchais dans un épisode précédent pour ceux qui suivent, c’était vipassana, le terme que je cherchais. J’ai eu franchement des bons retours là-dessus. C’est assez trash, c’est assez radical. En gros vous êtes plusieurs jours en pure méditation, jeune, portables coupés etc. Mais moi pour l’instant j’ai eu des bons retours, je n’ai pas eu d’images, j’en ai peut-être deux ou trois de gens qui l’ont fait, dont des dirigeants qui m’ont dit wow c’est impressionnant. Donc est-ce que
ce type de thérapie pourrait être pour être pas mal pour les hyperactifs je pense que oui a priori je vous dirais un petit peu après notamment avec la méditation en quoi ça marche Ça marche vraiment bien pour diminuer l’hyperactivité. Je pense qu’il y a à réfléchir autour de ça. Changement de mode de vie, forcément. Je vous l’ai dit avec le temps partiel, les modes de vie, clairement, effrénés, mettre au boulot de dos, forcément, ça incite l’hyperactivité. L’alimentation saine, c’est super important. C’est facile à mettre en place, relativement facile, mais c’est la base encore une fois, pas
besoin de gélules de je ne sais quoi, aucun gélule du matin, c’est No way quoi, c’est juste pas possible. Il n’y en a pas 10 000, un des compléments alimentaires nécessaires, je peux vous le dire, dans le nord-est, enfin dans le nord, dans le nord-est, enfin les endroits peu ensoleillés, c’est la vitamine D, c’est obligatoire, c’est à dire que factuellement ça a été analysé, il y a des études là-dessus, on n’a pas assez de soleil pour être non carencé on va dire. Un peu de fer chez certaines personnes notamment les femmes à némier, ou qui courent
ou qui mangent plus de viande d’ailleurs. Et le troisième il me semble que c’est, j’aurais peur de vous dire une bêtise, la glycine je crois qu’on trouve dans les autres poulets et tout ça et justement le poulet malheureusement qu’on mange n’a plus assez il me semble que c’est la glycine ou j’hésite toujours le collagène je sais plus il faudrait creuser mais dans l’idée il n’y a pas 10 000 trucs il y en a deux ou trois peut-être l’oméga 3 et encore les vraiment les nécessaires ils sont ils sont enfin voilà c’est c’est mon il y en
a moins de 5. Il y en a entre 1 et 3. Même la vitamine D, il y en a qui n’en prennent pas, il n’y a pas de souci, mais voilà. C’est pour dire que tout le reste, Vous l’avez dans les aliments. On en revient à ce que je vous disais avec la glycine. Le poulet, vous mangez du poulet, vous mangez votre poulet avec la peau, les os, une partie des os. Vous avez compris, vous n’êtes pas carencé. Donc c’est libre à vous de bien vous nourrir pour changer ça. Pour ne pas être carencé et être
mieux de ce point de vue là. L’activité physique régulière et un sommeil suffisant aussi, en évitant la lumière bleue. Donc les changements de mode de vie, ils aident vraiment l’hyperactivité, ça c’est facile à comprendre, la lumière bleue c’est devenu un classique. Ce qu’on a essayé vraiment de couper le téléphone le soir voient les résultats. Pour améliorer les symptômes du TDAH, quand on parle de changement de vie, c’est à peu près ce qui revient. Et puis, surtout, forcément, limiter la stimulation accessible, notamment avec les réseaux sociaux. Les contenus rapides est fragmenté, type TikTok, forcément. Ça, c’est un
désastre. Ça va faire qu’accélérer votre hyperactivité. Vous arriverez encore moins à attendre que votre interlocuteur ait fini. C’est flagrant chez les personnes en tête. Mais c’est assez catastrophique, d’ailleurs, de ce point de vue-là. Surtout si vous avez un terreau fertile pour l’hyperactivité, vous avez compris, quelqu’un qui est zen, mais qui est pas mal sur les réseaux sociaux, c’est comme un gamer. Vous pouvez très bien être un gamer et pas hyperactif. Après, vous avez d’autres choses qui peuvent arriver, mais l’hyperactivité, il ne faut pas non plus tout mélanger. Pour mes apprentissages, déjà, je vous renvoie à l’épisode
sur comment recharger ses batteries d’entrepreneur. Moi, ce que j’ai fait chez moi qui a bien marché et qui est facile à mettre en place un petit pas devant l’autre c’est de se forcer à pas couper les autres, de laisser parler les gens, de laisser terminer. Même quand j’ai interviewé Adrien il y a deux jours, j’ai dû et ça m’embêtait de le faire mais je vous le dis pas.
En toute transparente, j’ai dû couper les moments où pas que je le coupais mais où je rajoute le ok ok ou d’accord d’accord parce que déjà c’est vite saoulant quand j’écoute je me dis putain je saoule donc je les ai enlevés. Ça pareil de se couper complètement en ce coup on écoute la personne ça change tout. C’est interdit donc ça s’arrivent souvent je vous le dirai souvent mais ça marche c’est d’amener les gens sur ces sujets de passion. On a vu que la passion et l’hyperactivité, c’étaient deux choses, mais forcément, si vous ne voulez pas rajouter
encore du temps de cerveau, du jus de cerveau à votre interlocuteur, enfin, du jus de cerveau, on va dire, pas trop rapide, mais la surstimulation de vos neurones, etc. N’amenez pas les gens sur votre passion, pas les gens sur votre business, par exemple. Mettez ça de côté. C’est un vrai changement, c’est pour ça que je vous le partage. Quand vous êtes avec quelqu’un d’autre, profitez de cette personne, apprenez de cette personne. Franchement, arrêtez de parler de vous. Des plages sans rien faire, ça c’est le plus dur de nos jours, vraiment des plages sans rien faire. Vous
allez dessiner, alors même dessiner, dans l’idéal, il faut rien faire. On le verra avec la méditation, moi j’aime bien dire regarder son feu, mais vraiment rien faire c’est rien faire quoi. Et au minimum, bien sûr, ne pas sortir son téléphone quand on s’ennuie, ça c’est super important, donc ça va permettre de vous mettre des plages sans rien faire. Donc c’est là où le téléphone, moi j’aime bien le laisser dans la table de nuit ou en mode avion etc. À table, je ne sais pas si je l’ai déjà dit mais moi c’est devenu ça fait des années
maintenant que c’est comme ça au point que mes enfants c’est presque gênant parce que quand on est invité ou n’importe ils hésitent pas à balancer ça aux personnes chez qui en invité c’est que chez nous il n’y a pas de téléphone à table c’est interdit en fait c’est une règle de vie fondamentale au resto ça va être pareil on a beau être en couple dans un petit resto non les enfants tant pis on les intègre au pire on leur disent de se taire entre guillemets à l’ancienne mais tant pis il faut apprendre à s’ennuyer tous les
spécialistes le disent d’ailleurs on en parlera de plus en plus dans les années futures. Vous verrez, j’en ai parlé avec certains spécialistes, notamment au collège, vous le voyez dans l’actualité. Le téléphone, c’est un désastre. Alors Oui, c’est facile de filer le téléphone pour être tranquille, mais le téléphone à table, pour moi, c’est le pire. C’est le pire du pire. Si, en plus, vous le faites en tant qu’adulte, c’est encore pire, parce que le gamin, clairement, il comprendra pas si on va voulu l’interdiser. Donc ça, non, c’est de la surstimulation qui est inutile. Au pire on ne
parle pas et au mieux on raconte sa journée de façon posée et calme quoi. Ensuite apprendre à dire non, notamment quand il y a des événements, je pense à l’agir à l’Assemblée Générale d’un club, d’une association locale, etc. Il Faut savoir en dernière minute des fois dire, écoute, je suis fatigué, j’y vais pas. Ça peut être compris, un petit message de politesse. Les invitations d’amis aussi, faut savoir le faire. C’est dur, mais je vous le dis, il faut savoir le faire. Il y a des fois, vous avez une grosse semaine, faites-le. Il faut savoir tout ce
qui est networking, ça c’est pareil. Combien de fois je suis sollicité, invité à un tel endroit, 30 minutes de route, boire des coups, discuter etc. Si je suis fatigué je ne le fais pas, je décline. Et surtout, et on y arrive, Le point important, on est à une heure, la méditation. La méditation, alors c’est génial. Pourquoi je vais vous en parler, c’est que moi j’ai connu vraiment les deux, c’est-à-dire les moments où je méditais beaucoup, les moments où je méditais pas et les moments où je n’y arrivais pas. Donc ça c’est important, en plus je suis
plutôt dans un moment où je n’y arrive pas. Je vais vous expliquer pourquoi c’est top. C’est que la méditation pour moi, c’est un super baromètre de votre niveau d’hyperactivité. Pour ça que je vais vous parler de ça avant de conclure. La méditation pour moi est un super baromètre de votre niveau d’hyperactivité. En gros, je me trompe peut-être, mais après beaucoup de réflexions je pense que c’est quand même… Je pense être pas mal dans le vrai. Si vous n’êtes pas hyperactif, vous arriverez à méditer. Alors je ne vous ai pas dit que vous y arriverez du tac
au tac parce que ça s’apprend. Il y en a qui ont des applications, de la musique, il y en a qui prennent même des cours. Mais essayez réellement, fixez-vous, je ne sais pas, deux mois, trois mois pour essayer de méditer. Tous les moyens sont bons, vous regarderez sur Internet. Essayez réellement, d’accord Essayez vraiment. Si c’est impossible, ne serait-ce que d’y penser, c’est que vous êtes sûrement hyperactifs, ça c’est clair. Si vous y arrivez comme moi, moi j’ai eu des périodes où je méditais énormément une heure par jour à peu près avec accompagné de détirements mais un
truc de fou ça c’est transcendant à passer une heure et c’était les moments de la vie où j’étais le plus calme justement j’étais le moins hyperactif c’est pour ça que je vous le dis ça m’a arrivé après la première quand on a fini un peu une maison que tout est bien comme on dit organisé vous avez pas de de pièces à terminer enfin voilà vous avez la tête relativement vide, tout se passe bien dans votre travail, dans votre travail ou vos activités et ben j’avais des, bah justement j’avais du vide et quand on a du vide,
bah c’est des moments où on a envie de s’étirer si on fait de l’activité sportive de façon sans ce besoin de s’étirer sans faire des bas sur l’étirement, je parle vraiment le besoin de s’étirer, Quand on ressent un besoin, on a un peu mal au dos, on a envie de s’allonger, vous savez, sur une boule, comment que ce sont les grosses balles gonflables en plastique de yoga, pilates. Le fait de se relâcher complètement. Il y en a qui vont aller faire des massages ou des jacuzzis, etc. Enfin voilà, ce besoin de prendre soin de son corps,
je pense que c’est viscéral, je pense n’importe qui a déjà eu ce besoin. Donc quand vous méditez, il faut du temps pour méditer, il faut des bulles d’air. Donc bref, c’est super puissant, c’est génial, c’est vertueux. Enfin voilà, je connais des gens qui n’arrivent pas à méditer, mais quelqu’un qui a déjà médité, je connais personne du bureau, ça m’a rien apporté, ça sert à rien. Donc ça c’est le premier point. Et du coup, ce qui est super, c’est de se dire pourquoi je n’y arrive pas. Et moi j’ai des périodes comme en ce moment où je
me dis c’est pas normal si j’arrive pas à me poser pour méditer donc je suis dans l’entre deux en ce moment pour être complètement transparent c’est là que c’est chouette de voir l’évolution des évolutions des du ressenti l’évolution dans une année par exemple etc ou suivant les activités qu’on a c’est intéressant vraiment c’est vraiment un baromètre Je suis vraiment content de cette remarque, on va dire, je me suis faite. Donc si vous arrivez à méditer, c’est vraiment top pour diminuer l’hyperactivité. Et si vous n’arrivez pas à méditer, voire même que ça vous fait peur de méditer,
et bien c’est sûrement que vous êtes hyperactif. Je dis bien que c’est sûrement, ok C’est des analyses personnelles, je me trompe peut-être, je suis ouvert au débat là-dessus, mais c’est quelque chose que j’ai constaté et vu que c’est un super outil en fait, cet outil vous permet à la fois de vous améliorer et en même temps d’être un baromètre qui révèle peut-être une hyperactivité en plus de tout ce qu’on a évoqué. Voilà pour cette quatrième partie, Je bois un petit coup de l’eau bien sûr. Donc conclusion. Qu’est ce qu’on va pouvoir conclure Vous l’avez compris je
pense que moi si on reprend un peu tout ce qu’on a vu, j’ai une hyperactivité clairement légère mais qui est désormais maîtrisée. C’est ça que je veux conclure avec vous, c’est que je maîtrise, je l’ai accepté, ça prend du temps mais elle est maîtrisée. Ça veut dire je suis capable, on l’a vu avec la méditation, je suis capable de dire là là attention je commence à retomber dans les travers d’hyperactifs de coqs sans tête, coqs sans tête ou de poulet sans tête, j’ai ma femme des fois qui me dit ça et c’est en mettant ces suites
à ses claques quelque part, parce que j’en mets beaucoup en question justement très vite, et ben je me suis dit non ou là ça c’est pas bon, allez ça je fais sauter. L’exemple du portable que je coupe quand je rentre le soir, que je coupe enfin que je sors de mon bureau etc, entre le moment où les enfants sont en lit, donc on va dire 21h et je sais pas 18h, le moment où je termine ma journée, le portable il est éteint, il est en mode avion, il est coupé. Avant il était pas éteint, au mieux
il était posé je sais pas sur ma table de nuit mais ça veut dire si j’ai un appel il sonne. Et ça ça m’arrivait il y a encore quelques années, bah maintenant ça n’arrive plus. Donc ça j’ai enlevé, j’ai coupé les activités. Je vous disais qu’on vendait des pieds de tomates. Il y avait des gens qui faisaient trois quarts d’heure de route pour venir nous acheter nos tomates, vous allez rigoler mais je le dis en toute transparence, j’ai des petits vieux, moi ça me faisait halluciner. Juste parce qu’on faisait des cultures, des variétés ancestrales etc. Des
vieilles variétés, les gens venaient nous prendre nos pieds tomates mais après c’était des restaurants qui nous prenaient des aromates, c’était une folie quoi. C’était un moulin à la maison. Il y a déjà beaucoup de monde qui passe de manière générale mais là c’était je dis pas que c’était nappe mais à un moment donné je voyais même plus les gens quoi je m’étais devant la maison je faisais confiance je disais au pire ils me volent mais bon je suis pas à 15 20 30 euros près je m’étais devant la maison ils mettaient l’argent dans la boîte à
lettres parce que je pouvais pas plus passionner Bavard comme je suis, je pouvais pas parler une demi-heure à chaque personne quoi. Ma manée c’était que ça. En plus pendant le Covid, n’en parlons pas. Et bien ça j’ai arrêté. J’ai arrêté, en plus je vois suffisamment de monde donc ça je pouvais tout à fait arrêter. Donc voilà, donc maîtriser, être capable d’ajuster ces curseurs suivant ce qu’on a constaté sur notre hyperactivité, ça c’est super important, avec des actes écrits, des engagements avec vous-même, c’est super important, c’est pour ça que je vous ai pris ces deux exemples. Je
pense, du coup, que si elle est canalisée et maîtrisée de cette manière, elle est vertueuse et elle dynamise votre entreprise. Ça je vous l’ai dit. Je pense qu’aujourd’hui si on, si être vertueux c’est subvenir aux besoins de votre famille économiquement viable et soucieux de la planète, je parle votre entreprise, votre activité, si c’est ça être vertueux, vous êtes en quelque sorte obligé d’être un minima hyperactif. C.F. Le paysan qui est lui autonome, qui entre guillemets réussit sa vie entre guillemets, parce qu’on a vu quand même que c’était difficile dans un plus vieillage de réussir sur scale
et pas, ça on pourra en parler dans un autre sujet, mais globalement sur sa vie active ça fonctionne, et bien il est un minimum hyperactif. Parce que tout faire rentrer dans une journée, si encore une fois on veut être vertueux avec tout ce qu’on a vu, pour moi c’est impossible d’y arriver, pour l’instant de ce que j’ai constaté sur M et les proches. Et c’est là où je vous sollicite pour peut-être m’amener des personnes qui auraient réussi de ce point de vue, je me ferais un plaisir justement d’aller les voir, les interroger, franchement. Mais pour moi,
ça peut être vraiment très vertueux si, je me répète, votre hyperactivité, allez canaliser, allez maîtriser. Elle permet notamment, on l’a vu, de développer en side des projets, donc des projets que vous faites en parallèle. Elle favorise du coup la diminution d’un stress tel qu’il soit, notamment financier, en développant toujours avant de quitter par exemple le salariat en ayant développé votre entreprise en parallèle, elle vous limite le stress psychologique et financier. C’est indéniable. Même ceux qui sont 100% entrepreneurs aujourd’hui, mais qui ont développé le début de leur entreprise quand ils étaient salariés, j’en connais, même en investissement
financier quand vous prenez 30% de votre salaire pour acheter vos premiers outils, votre première camionnette, etc. C’est quand même bien plus facile de densifier votre journée de cette manière pour mieux dormir le soir justement et pas stresser quand vous avez quitté votre emploi et qu’il faut rentrer de l’argent très très vite quoi d’accord donc ça voilà ce que j’ai constaté avec mes recherches et qu’il faut de la dopamine pour être aidé mais attention on peut vite tomber dans une addiction d’accord la dopamine c’est ce qu’on a dans les médicaments ce que je vous disais vous pouvez
tomber dans une addiction et il n’y a pas que les médicaments le sport l’addiction au sport on appelle ça la bigorexie même cette addiction là moi j’y pense forcément dans mon cas, c’est pour ça que je préfère parler d’activité plutôt que de sport, parce que pour moi rentrer son bois c’est faire de l’activité, couper son bois c’est faire de l’activité, bêcher son jardin pour planter des légumes c’est faire l’activité. Et je pense qu’on est beaucoup moins dépendant et il y a beaucoup moins d’addiction à bêcher son jardin et à rentrer son bois que faire deux heures
de muscu tous les jours. Vous voyez ce que je veux dire Donc du coup d’aller à vélo au travail, de faire son bois et de faire un run entre midi et deux tous les deux jours, on sera quand même beaucoup moins dicte en ayant étalé ces rentrées en dopamine. Voilà, c’est pour ça que je vous le dis. C’est pour ça que l’important, en s’artenir dans cette conclusion, c’est d’aller puiser la dopamine à plusieurs endroits. C’est vraiment ce que je vous conseille. Ensuite, je crois que j’ai fait le tour. Moi, ce que je vous demande, c’est d’aller…
Éventuellement, de me faire des retours sur des entreprises successives et surtout des entrepreneurs heureux. Parce qu’être successful, il y en a plein qui vont réussir économiquement, qui font même des exits, qui sont sortis avec des millions d’euros de leur entreprise en la revendant. Mais j’ai entendu encore récemment que c’est rarement des gens qui sont heureux. Franchement, il y en a quasiment pas, qui ont revendu leur bébé et qui sont littéralement heureux. S’ils sont honnêtes avec eux-mêmes, ils le diront, ils diront qu’il y a un manque, qu’il y a quelque chose qui est compliqué, qui n’est pas
réglé. Donc voilà. Donc si vous connaissez des entreprises successful, des entrepreneurs heureux qui ne sont pas hyper actifs, je vous dis, contactez-moi comme d’hab sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas encore lancé le site web, ça viendra bientôt si le podcast plaît, ce qui a l’air d’être le cas, avec les vues. J’ai eu les premiers retours, même positifs, j’ai même des auditeurs qui m’ont fait de la pub, donc ça c’est cool avant même que j’en fasse. Donc voilà, et je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode. Ciao ciao