#3 La semaine des 3 jours de pêche pour un workaholic- Stan Freyheit Nymphévolution 🪰 🟢
Peut-on réussir sa vie avec le web quand on est artisan ? L’exemple de Nymphévolution
Résumé de l’épisode de Podcast sur Nymphévolution.
Lors de mes invités sur le Podcast de l’Oncle Ben je divise chaque intervention en plusieurs parties distinctes. Ici voici les différentes parties
- La présentation de Stanislas Freyheit de Nymphévolution
- Le cœur du réacteur de Nympévolution
- Un style de vie plein de sobriété
- Un état d’esprit hors du commun.
- Avis sur le e-commerce.
Ensuite voici les différents sujets que nous allons aborder.
Les leçons d’entrepreneuriat de Stan
Dans cet épisode également disponible. en vidéo sur Youtube, Stan partage des leçons d’entrepreneuriat inspirantes, notamment sur la passion pour son produit la nymphe de pêche !! L’importance de l’expérience client est la véritable richesse pour un entrepreneur. Voici un résumé des points clés abordés dans l’épisode.
Passion pour son produit : la nymphe de pêche
Stan souligne l’importance de l’amour pour son produit, au-delà du chiffre d’affaires. Il met en avant l’inspiration tirée des frères Bertolet, des entrepreneurs qui, malgré leur richesse, restent investis dans l’expérience client et la qualité de leurs produits.
L’expérience client comme priorité
Les frères Bertolet, propriétaires d’une brasserie en Belgique, démontrent que la richesse ne réside pas uniquement dans les chiffres, mais dans la satisfaction des clients. Ils personnifient l’engagement et l’attention portée à chaque détail de l’expérience client, même en étant des millionnaires.
L’entrepreneuriat comme aventure
Stan encourage les entrepreneurs à ne pas se focaliser uniquement sur l’argent, mais à embrasser l’aventure de l’entrepreneuriat. Il met en garde contre l’obsession purement financière, soulignant que l’argent peut être trouvé ailleurs, mais que l’entrepreneuriat est une aventure à part entière.
Comment contacter Stanislas Freyheit
Si vous souhaitez entrer en contact avec Stan, vous pouvez le retrouver sur le site de Nymphévolution. Il est également accessible via email ou téléphone, et se montre ouvert à l’échange et à la discussion avec d’autres entrepreneurs.
En conclusion, les leçons d’entrepreneuriat de Stan mettent en lumière l’importance de la passion, de l’expérience client et de l’aventure dans le monde de l’entrepreneuriat. Ces enseignements peuvent inspirer tout entrepreneur, qu’il soit débutant ou expérimenté. N’hésitez pas à contacter Stan pour en savoir plus sur son parcours et ses conseils en entrepreneuriat.
N’hésitez pas à partager cet article avec d’autres entrepreneurs en quête d’inspiration et de conseils pour leur parcours entrepreneurial. Désormais je vais retranscrire l’échange que j’ai eu car certains d’entre vous ne peuvent écouter ce Podcast.
Transcription de l’Interview de Stanislas Freyheit, patron de Nymphévolution.
01:02 – 01:04
Benjamin Clerget: Salut Stan, bienvenue à toi.
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Stanislas Freyheit: Salut Ben.
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Benjamin Clerget: Alors aujourd’hui, je voudrais qu’on tourne cette interview autour de l’artisanat. Et la question qu’on va se poser ensemble, c’est est-ce qu’on peut réussir sa vie avec le web quand on est artisan Aujourd’hui, je ne vais pas te déstabiliser dès le début de la vidéo. Tu peux
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Stanislas Freyheit: y aller.
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Benjamin Clerget: Je pense que dans ma tête, tu es peut-être l’artisan qui est actuellement le plus riche à
01:21 – 01:21
Stanislas Freyheit: mes yeux.
01:21 – 01:38
Benjamin Clerget: Donc on verra ce que c’est que la richesse forcément mais en tout cas je le pense. Donc du coup je voudrais qu’on retrace un petit peu ta vie. Tu vas bien sûr présenter ton entreprise mais tu vas commencer par te présenter toi. Donc on t’écoute, est-ce que tu peux nous parler de ton background et de ton éducation et de l’environnement dans lequel tu as grandi
01:38 – 02:08
Stanislas Freyheit: Avec plaisir. Alors moi j’ai fait des études scientifiques en aquaculture pendant 10 ans pour en fait qu’elles me servent jamais dans la vie. Donc je suis l’exemple même du gars qui a passé du temps à l’école pour rien. Et donc passionné de poissons, j’ai fait des études en aquaculture et après j’ai tiré vers l’informatique parce que ce qui m’a fasciné plus que les poissons c’est vraiment la pêche à la mouche. Et donc j’ai vu avec l’internet comme toi une possibilité d’aller partager mon artisanat avec le monde entier. Ça a été ça pour synthétiser.
02:09 – 02:10
Benjamin Clerget: T’as grandi où du coup alors
02:10 – 02:31
Stanislas Freyheit: Donc moi je suis d’Epinal dans les Vosges à la base. Donc aussi grand milieu de pêche à la mouche avec la Moselle, les vallées Vosgiennes, tout ça, puis plus loin la Loue, la Sault, l’Ornain, la Meuse, donc une grosse envie d’exploration. Mais moi, j’aime pas forcément ma terre natale parce que je suis vraiment un attiré de l’étranger, de l’autre côté de la rive, mais ça on en parlera plus tard.
02:31 – 02:35
Benjamin Clerget: Ok les parents peut-être l’éducation type d’éducation, est-ce que vous êtes des parents Ah
02:35 – 03:02
Stanislas Freyheit: bah moi c’est définitif pour mon entreprise ça a vraiment posé les bases sachant que je suis un peu bipolaire donc mon père grandes études, vétérinaires, grosse boîte, corps, grosse entreprise tout ce que j’aime pas et ma mère artiste bohème complètement lâchée donc deux parents complètement bipolaire avec une mère complètement artiste et un père complètement corporate. Ce qui est un peu devenu ma boîte au final avec un mélange de rigueur et d’artiste.
03:02 – 03:10
Benjamin Clerget: Justement alors comment comment t’es venu cette idée d’entrepreneuriat et puis au final les raisons profondes de base qu’est ce qui a fait que tu as voulu entreprendre
03:10 – 03:40
Stanislas Freyheit: Moi je pense alors j’ai mis du temps à le comprendre mais c’est une nature en fait qui s’est révélée contre laquelle j’ai pas pu lutter en fait. Aussi une grosse rébellion vis-à-vis du salariat et juste simplement l’envie, j’en reviens quand j’étais à l’école, j’avais qu’une seule envie, c’était au bord de l’eau, à la pêche et je pensais que c’était futile quand j’étais jeune parce que le cadre de l’école te dit rigueur, salarié, emploi et en découvrant justement l’internet, j’ai dû filer vers l’entrepreneuriat. C’était la seule manière pour moi et j’ai une déviance en tant que solopreneur
03:40 – 04:03
Stanislas Freyheit: maintenant, c’est que plus j’en fais, plus je veux être libre et plus je veux être ni maître ni esclave. Et on en reviendra sur la richesse de ma vie. C’est d’être ni maître ni esclave et j’en ai beaucoup parlé avec toi du soloprenariat, on reviendra dessus après mais pour moi c’est comme un cheval qui est tenu, il fallait que je sois l’entrepreneur libre, ça c’était sûr, c’est nature en fait, j’ai pas pu lutter contre.
04:03 – 04:06
Benjamin Clerget: D’autres passions quand même, c’est quoi au final tes passions
04:07 – 04:30
Stanislas Freyheit: Je suis assez monomaniac, c’est pareil, tout ça, ça m’a pris du temps à le dire, ce que je me suis découvert pendant des années. Non, il faut que ça tourne au bord de l’eau et des rivières. Et du coup, ma famille l’embrasse bien, cette passion. Et j’arrive toujours à emmener ma femme et mon gosse dans des endroits super, ça va être la Combe des Eaux Bleues en Haute-Marne, ça va être la Slovénie, ça va être l’Italie, mais pour moi il faut que ça tourne au bord de l’eau, ma femme aime ça parce qu’il y a toujours
04:30 – 04:42
Stanislas Freyheit: quelque chose de beau à faire. A part ça, la musique, peut-être le heavy metal, la bière, dans ce bon sens. Non, je suis vraiment un monomaniac, il faut que ça tourne au bord de l’eau pour moi.
04:42 – 04:47
Benjamin Clerget: Tu étais avec la Compagnie Actuelle quand tu as lancé tes premières activités dans l’entrepreneur
04:47 – 05:15
Stanislas Freyheit: Non, non, non, comme tous les moucheurs et les entrepreneurs, j’ai perdu beaucoup de femmes à cause de mon entreprise. Je peux en parler sans tabou. Non, non, j’ai perdu une copine avant dans les marais de l’Apony à cause des voyages de pêche et à cause de ma folie de l’entreprise. Non, non, moi, j’ai clairement, ça a joué sur ma famille et mes compagnes et j’ai trouvé une compagne maintenant qui est comme moi, work-alcoolique comme on dit, donc ça aide aussi. Elle comprend que je dois passer beaucoup de temps à l’atelier et ça, ça joue énormément. On
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Stanislas Freyheit: n’en parle pas assez dans les podcasts de la famille, très important. Vraiment un sujet où il faut que tout le monde en parle parce qu’on a l’impression que les gens sont des robots quoi.
05:22 – 05:34
Benjamin Clerget: Et justement tes parents et copains là, les prémices de l’entrepreneuriat, qu’est-ce qu’ils ont pensé de toi Parle-nous un peu de la gestation de l’idée au final, le vrai lancement selon toi dans l’entrepreneuriat ça donne quoi en gros
05:34 – 06:02
Stanislas Freyheit: Ah bah la pierre angulaire c’est la création d’un blog de passionnés en 2012 je raconte mes histoires de pêche et quelle mouche je fais avec et les gens me disent hey moi je veux acheter ta mouche là parce qu’elle prend des ondes, des trucs s’il te plaît je veux l’acheter. Donc moi j’ai pas fait les ebay, le bon coin tout de suite, j’ai tout de suite fait un PrestaShop, le vrai e-commerce et j’ai fait ça à mi-temps à côté d’un boulot et ça a monté, monté mais la base c’est un blog avec un vrai produit market
06:02 – 06:09
Stanislas Freyheit: fit, un mec qui s’est pêché avec ses mouches et qui l’explique. Du coup, le côté artisan qui ne délocalise pas. Alors, tu
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Benjamin Clerget: me parles de mouches. Je ne sais pas ce que c’est que des mouches.
06:12 – 06:12
Stanislas Freyheit: Tu nous en
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Benjamin Clerget: dis un petit peu plus. C’est quoi ton produit, la base de ton produit, qu’est-ce qu’une mouche Et voilà le but de ton produit, l’intérêt du produit pour le client actuellement.
06:22 – 06:44
Stanislas Freyheit: Pour ceux qui ne sont pas vraiment dans la pêche, il y a deux grands styles. Il y a les appâts un peu vivants, un peu sales, qu’on dit les verres de terre, les poissons, tout ce qui pue un peu. Puis il y a la pêche propre, la pêche à la mouche, ou avec des plumes et des matériaux synthétiques, on va imiter quelque chose. Donc par exemple une sauterelle, une mouche ça va être une imitation avec la mouche et une sauterelle parce que la truite va manger une sauterelle. Donc c’est tout ce monde fantastique qui est propre,
06:44 – 07:03
Stanislas Freyheit: où on a plein de matériaux, et c’est un terme généraliste qui s’appelle une mouche, comme la mouche qui vole qui va se poser sur l’eau que le poisson va manger. Donc je m’applique toute ma vie à recréer la nature, ça peut être un papillon, ça peut être une souris, ça peut être un asticot, mais avec des matériaux propres que j’envoie à mes clients. C’est très artistique.
07:03 – 07:23
Benjamin Clerget: Mais ce qui est fou, c’est que, bon ça a l’air quelque chose d’assez ancestral, j’imagine. Pourquoi toi quand t’es arrivé, t’as réussi à avoir de la demande tout de suite, quid de tous les autres qui ont eu la même idée que toi sur un sujet très très basique qu’au final. Tu n’as pas inventé un nouveau produit au moment où tu es arrivé de ce que j’imagine. Ça existait depuis très longtemps c’est ça Ah
07:23 – 07:51
Stanislas Freyheit: ben c’est même pire que ça. Bon historiquement la pêche à la mouche d’imiter des insectes ça remonte sûrement à l’an 1000 ou 1200 en Bulgarie. Ça c’est le côté historique mais sur le côté business toutes les semaines il y a un mec qui essaye de faire ce que je fais et moi mon explication, ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que moi j’ai synthétisé les choses, là où tout le monde fait une collection de 1000 mouches pour faire du marketing, moi j’en fais 50 mais avec des explications. Moi je suis quelqu’un qui fait des mouches avec un
07:51 – 08:15
Stanislas Freyheit: guide. C’est toute la différence. Les gens ils donnent un catalogue la redoute de mouches avec zéro explications parce qu’elles sont faites au Kenya par des esclaves. Alors que quand tu as un vrai artisan qui connaît, qui vit son produit, comme toi tu vas être capable d’expliquer, ouais voilà cette taille de mouche là elle pêche à cet endroit là sur la sorgue, sur la scène, je donne des connaissances avec mes mouches et c’est ce que tout le monde n’arrive pas à faire, le catalogue il suffit pas quoi.
08:15 – 08:23
Benjamin Clerget: Ok et justement pour te lancer ça donne quoi au niveau investissement, financement etc. Comment tu as fait les premiers mois, les premières années à ce niveau là
08:24 – 08:49
Stanislas Freyheit: Alors j’ai une chance énorme, c’est un business à grosse marge, c’est pas pour ça forcément que je suis riche financièrement, Mais on a un produit artistique, c’est comme un tableau d’art où on met un hameçon ou une plume qui coûte quelques centimes et on vend ça à quelques euros. Donc pour me lancer, il m’a juste fallu un Netto à 50 euros, un bon PC et Mac parce que je suis un peu geek aussi, ce qui m’a aidé, je suis bon en internet. Et en fait, ça m’a coûté 1000 euros de me lancer le Cyret 0 avec
08:49 – 09:04
Stanislas Freyheit: un auto-entrepreneur. Et après, de la marge directement puisque t’investis 100 euros d’achat, tu vas tout de suite faire 500, 1000 euros. Et après, ça se lance sauf que c’est un micro-marché. Et c’est là qu’on va arriver au tamponnage du marché pour les artisans.
09:04 – 09:18
Benjamin Clerget: Et justement la formation dans tout ça, ok tu as une appétence pour le web comme beaucoup de jeunes encore actuellement ou à l’époque mais il faut un peu de formation quand même, je veux dire c’est pas donné à tout le monde aujourd’hui de maîtriser ne serait-ce que le moyen de paiement etc comment tu as appris tout ça
09:18 – 09:48
Stanislas Freyheit: moi j’ai vraiment fait du minimal optimal où c’était juste la plateforme minimum PrestaShop avec beaucoup beaucoup beaucoup d’informations sur youtube donc beaucoup de vidéos d’informations et un terminal de paiement simple sur un PrestaShop ou un WordPress. Donc je n’ai jamais eu besoin d’être un super geek avec des codages, des choses compliquées. Ce que je voulais c’est que le client est converti sur une plateforme, le rêve que j’avais vendu en réalité. Donc je n’ai pas eu besoin d’être un gros geek et C’est pour ça que tu sais que je suis assez primitif avec un PrestaShop à WordPress.
09:49 – 09:57
Stanislas Freyheit: Je cherche cinq minutes comment brancher PayPal et la carte bancaire, et le reste, j’arrive à convaincre les gens de la qualité, et ils déclenchent presque l’achat tout seul.
09:59 – 10:10
Benjamin Clerget: Aujourd’hui, tu te définis plutôt comme un artisan ou plutôt un entrepreneur, parce que j’ai l’impression qu’il faut quand même la double casquette. Mais quand je discute là un petit peu avec toi, tu as l’air plus passionné comme un artisan, voire même comme un artiste, quoi, j’ai l’impression, non
10:11 – 10:41
Stanislas Freyheit: Ouais, ben ça c’est une longue discussion qu’on a eu avec toi sur l’artisanat et l’entrepreneuriat et surtout maintenant les thématiques de scale, ça c’est très important. Et moi j’ai une entreprise qui a grossi mais à un moment je me suis rendu compte que je ne voulais pas embaucher pour ne pas me diluer, donc je me suis pris pour un entrepreneur mais comme le dit Oussama Ammar, un entrepreneur il a du scale. Et moi à un moment, une production étalée avec 2, 3, 4 employés Nymphévolution, son âme n’existe plus. Donc j’ai décidé après des longues
10:41 – 10:56
Stanislas Freyheit: discussions avec toi de me définir comme un artisan du web, quelqu’un qui produit de la haute qualité en petite quantité. Et maintenant, j’assume ma qualité, j’assume la garantie que je fournis et j’assume qu’il n’y ait que moi sur le navire pour être en direct avec les clients, pour ne
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Benjamin Clerget: pas me diluer. Donc artisan du web. Du coup, vu ce que tu me décris, tu te rapproches un peu d’une stratégie quand même de luxe au final parce que de ce que je comprends, tout est fait en France, c’est ça, 100%. Tu es autonome de A à Z sur la production de ton produit, la fabrication de ton produit, on est d’accord. Tu n’as quasiment pas d’achat, si j’ai bien compris. C’est-à-dire que C’est un petit peu comme de la farine sur une baguette de pain en gros. Tu as le minimum et toute la valeur est créée par
11:21 – 11:34
Benjamin Clerget: tes mains, si j’ai bien compris. Du coup, forte marge, une réussite en volume qui est quand même, qui est somme toute intéressante. Aujourd’hui, tu envies de cette entreprise
11:34 – 12:03
Stanislas Freyheit: Oui ça fait maintenant cinq ans que j’en vis pleinement et surtout j’ajoute, parce que ça ça se dit jamais dans les podcasts, 100% financé par la passion des clients. Ni ma femme, ni ma famille, ni un copain, ni personne n’a jamais injecté un centime dans Nymphévolution. Et ça, c’est une grande fierté pour moi parce que c’est une prise de judo dans un marché où on raconte ces trucs de business, mais il y a toujours une petite retraite, un petit RSA, une petite aide de maman, une petite aide de papa et moi c’est pour ça que ça
12:03 – 12:06
Stanislas Freyheit: marche, c’est 100% financé par la passion des clients.
12:06 – 12:20
Benjamin Clerget: Et tu as mis combien de temps, si tu devais un peu nous tracer les étapes, tu as mis combien de temps pour en vivre Déjà, vivre d’un business c’est quoi pour toi concrètement À partir de quand on peut dire, je peux en vivre même si j’ai pas de compagnie, même si je suis tout seul, à partir de quand pour toi on peut estimer vivre d’un business
12:21 – 12:47
Stanislas Freyheit: La toute première étape pour en vivre c’est indépendamment payer ses factures, que ce soit pas ta femme ou ta mère qui paient ton loyer, ta voiture les charges de base. Ça pour moi déjà c’est une belle réussite, L’entrepreneur passionné qui arrive à faire ça à état zéro à la fin du mois et manger des pâtes, c’est déjà une super réussite, il ne faut pas le minorer. Après pour moi, ma définition d’en vivre maintenant, c’est vraiment confortablement de pouvoir me payer des expériences, le beau voyage de pêche, la belle canne, le bonne chose pour ma famille, la
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Stanislas Freyheit: bonne bouffe chez le producteur du coin. Moi, j’ai une vision très très très organique là-dessus où je veux aussi redistribuer ma richesse. Pour moi, ça, c’est mon standard.
12:56 – 13:12
Benjamin Clerget: Ok, du coup, les grandes étapes, tu peux parler de moi ou d’année parce que des fois, on se dit mais à quel moment je vais commencer, est-ce que ça s’accélère, est-ce que c’est des steps, des paliers, quelles patience il faut avoir Tu as quand même un peu de recul là maintenant, tu peux nous en dire un peu plus des grandes étapes je dirais du développement de ton entreprise
13:12 – 13:36
Stanislas Freyheit: Ah ouais, bah les grandes étapes ça a été de le faire à mi-temps avec un boulot en informatique à côté, donc le classique que tout le monde vise avec le mi-temps. Je suis moitié salarié, moitié entrepreneur, comme ça je casse pas les œufs. Et pour moi en fait non, moi je suis de la trempe d’entrepreneur où il faut brûler les bateaux. Donc à un moment, cette entreprise où je bossais d’informatique à fermer et avec ma femme elle m’a dit allez tu te mets un coup de pied au cul maintenant t’y vas donc là j’ai vraiment brûlé
13:36 – 14:02
Stanislas Freyheit: mes vaisseaux c’est l’école des entrepreneurs qui brûle les vaisseaux et là j’avais une base de clients existantes donc j’ai fait deux ans à mi-temps et je suis plongé là dedans je payais à peu près mes factures, mon loyer, c’était précaire. Et quand j’ai plongé dedans, là, j’ai vraiment bossé sur le service client. Et là, il y a eu une espèce de petit boom exponentiel. Je suis passé de 50 clients à 200. Et quand tu fais un bon produit, il n’y a pas à se stresser. C’est vraiment le message que je veux faire passer aux entrepreneurs. Si
14:02 – 14:05
Stanislas Freyheit: ton produit est bon, tout viendra avec derrière.
14:05 – 14:16
Benjamin Clerget: Du coup, tu as de la récurrence, j’imagine. Tu as beaucoup ce qu’on appelle du churn. C’est-à-dire tu perds beaucoup de clients. C’est quoi la proportion à peu près de clients qui reviennent actuellement Peut-être à l’époque, peut-être que ça a évolué aussi sur ce point. Ah oui,
14:16 – 14:42
Stanislas Freyheit: Il y a une grosse évolution parce que moi, je suis devenu de plus en plus clivant. J’ai dit de plus en plus ce que je pense et j’ai minimalisé de plus en plus ma gamme en augmentant la qualité et la garantie. C’est-à-dire que j’ai introduit une garantie indestructible. Donc, c’est très clivant parce que le prix est cher, parce que les gens vont aussi payer une garantie. J’ai une base de client que je ne crie pas trop, que je ne veux pas développer, parce que j’ai un retour client excellent, puisqu’ils sont bichonnés quand ils viennent chez moi
14:42 – 14:47
Stanislas Freyheit: et ils sont tenus par une garantie. Donc, ils ne sortent pas, une fois qu’ils rentrent chez moi, je les
14:47 – 14:50
Benjamin Clerget: garde. Donc, ton prix est cher ou il est élevé Parce que c’est différent.
14:50 – 15:14
Stanislas Freyheit: C’est différent. C’est toi qui m’as appris ça, on a longuement discuté maintenant je pense qu’il est juste parce que les gens ils payent une garantie chez moi et ils payent aussi toutes des informations données en plus c’est à dire que sa mouche il va savoir comment la pêcher et puis il sait que c’est Stan qui l’a fait. Il sait que c’est pas un gars qui est caché en Roumanie, en République Tchèque, ou Kenya, ou en Corée, que c’est déguisé par l’internet. Parce que comme il voit, comme je suis clivant sur internet, ils se disent bon si
15:14 – 15:18
Stanislas Freyheit: c’était une fraude on l’aurait vu. Donc
15:18 – 15:48
Benjamin Clerget: ton cliente, si j’ai bien compris en gros personne, c’est une passion, enfin comment dire, un marché de passionnés. On pourrait presque parler d’élitisme, tu me donneras ton avis là-dessus, de ce que je ressens. Comment ça fonctionne Je veux dire, le client tip, c’est quoi T’apportes une valeur supplémentaire à tes concurrents de ce que je comprends, notamment avec la taille de ta structure. Le client, il fait quoi Il se dit, moi, je vais aller en Nouvelle-Zélande, je pars dans 15 jours, j’ai besoin que tu m’aides. Qu’est-ce qui te pose comme question concrètement
15:48 – 16:13
Stanislas Freyheit: Ouais le client type déjà c’est celui qui veut pêcher avec des mouches efficaces et pas belles, qu’il a compris qu’il va devoir bosser lui-même et prendre les infos que je lui donne pour les mettre en application. Donc déjà je ne vends pas du rêve, le mec il va devoir bosser, c’est ça mon client type, et après on va désigner ensemble une collection de mouches pour la Nouvelle-Zélande ou la Bretagne, mais c’est lui aussi qui va devoir bosser. C’est là où je suis clivant parce qu’il y a des clients qui n’aiment pas et ils disent non j’ai
16:13 – 16:30
Stanislas Freyheit: pas envie de faire les efforts et moi j’ai l’honnêteté de lui dire écoute moi je te fournis les mouches mais je pourrais pas chaque second d’être au bordelot avec toi pour faire la bonne dérive et le bon truc. Moi je suis là pour les mouches pour te donner les infos théoriques c’est à toi d’y aller en pratique et les gens qui mordent à ça souvent adorent parce qu’ils voient du résultat en fait.
16:30 – 16:54
Benjamin Clerget: Et du coup ça prend du temps j’imagine moi ce que je vois c’est qu’à chaque fois que je t’appelle, tu es toujours à la pêche, toujours au bord de l’eau. Je me demande même quand est-ce que tu travailles. C’est dans ce sens aussi que je disais que tu es l’un des plus riches que je connais, ce que je sais que ce n’est pas fake. On a fait une partie du chemin il y a quelques années sur ce business. Est-ce que aujourd’hui comment tu gères justement ce temps au téléphone avec ton client, à quel moment tu dis
16:54 – 17:03
Benjamin Clerget: stop, non non là je n’ai pas le temps, je vais à la pêche, à quel moment tu passes une demi-heure avec ton client qui part en Nouvelle-Zélande, comment tu gères ça au final, Comment tu mets ton curseur à ce niveau-là
17:04 – 17:31
Stanislas Freyheit: Justement, avec les années, j’ai fait du scale de connaissances. Ma chaîne YouTube est en fait un énorme tutoriel où la personne va comprendre la méthode pour arriver sur mon site qui a une page de paiement et j’ai passé des heures à lui expliquer. Alors les clients viennent en général avec une sélection parce qu’ils ont compris et si ils sont proactifs je réponds avec plaisir, s’ils ont déjà l’envie de comprendre la gamme avec les listages tout ça, mais c’est vrai que la personne de base qui arrive qui me dit salut j’ai besoin de mouches, j’avoue que maintenant
17:31 – 17:45
Stanislas Freyheit: j’ai de plus en plus de mal à répondre parce que c’est à lui aussi d’aller faire la démarche et peut-être qu’il se retrouvera pas dans les produits d’infévolution s’il attend de moi comme un messie qu’il va lui mettre les truites dans l’épuisette. C’est là où je suis clivant mais au moins à long terme c’est gagnant pour tout le monde.
17:45 – 18:00
Benjamin Clerget: Donc choisir, c’est renoncer. Toi tu fais le choix de renoncer clairement à des clients si j’ai bien compris. Donc ton client tip c’est quoi là concrètement si on peut parler de CSP peut-être le panier moyen si tu veux bien nous le donner ou avoir une idée parce qu’on se rend pas compte. Une mouche ça coûteront bien voilà tu peux nous en dire un peu plus comme ça.
18:00 – 18:28
Stanislas Freyheit: Moi mon prix moyen il est très élevé avec garantie on est sur des nymphes de base à 3 euros pièce qui est très élevé. Il faut savoir que c’est 30 centimes au Kenya ou en Chine sur des mouches impures pour moi. Mon très haut de gamme c’est les gammares translucides. Voilà on est sur 3 euros la mouche moyenne. En panier moyen, un client va dépenser chez Nympéhvolution à peu près 80 euros, ce qui va lui permettre de faire 2-3 mois de pêche. Après, le client qui est sérieux, qui applique la méthode, il va prendre
18:28 – 18:45
Stanislas Freyheit: entre 100 et 300 euros de mouches par an, en fonction de son endroit. Voilà, on peut dire que sur Nymphévolution, si tu commandes 100 à 200 euros par an t’es vraiment bien et surtout que tu as une garantie pendant deux ans tu vas pêcher avec ces mouches s’il y a un problème tu m’envoies une photo je la renvoie et ça j’y fais attention parce que sur internet une réputation
18:46 – 19:13
Benjamin Clerget: c’est génial c’est osé mais justement donc on rappelle un peu à ceux qui nous écoutent, on précise que c’est du consommable. C’est bien ça. C’est du consommable. C’est quelque chose qu’on perd quand on pêche, qu’on casse, qui s’abîme. Mais comment tu gères Moi, je suis client, je n’ai pas beaucoup d’argent. Vu le prix en plus que je mets dans ta nappe, parce que j’ai bien compris que tu étais beaucoup plus cher que tes concurrents. C’est bien ça, il faut quand même l’expliquer aux gens par rapport au prix du marché comme on dit. Comment ça se passe
19:13 – 19:18
Benjamin Clerget: J’imagine que tu as plein de gens qui doivent abuser, qui doivent te renvoyer les produits. Comment tu gères ce SAV de mouches du coup
19:18 – 19:42
Stanislas Freyheit: Bah non justement parce que je l’ai fait tellement solide que j’ai très très peu de retour, parce que ça ça se saurait, sur internet par contre ça se sait et j’ai en retour, j’ai dû 1 pour 500 et encore c’est vraiment des gens qui les font rouler sur les cailloux, qui les tapent dans les murs et je leur en veux pas, c’est le jeu. Alors le pire des cas, je te prends juste une minute pour une anecdote. Le pire, c’est un américain qui m’a commandé des mouches. Les américains sont très à cheval sur la loi, j’ai
19:42 – 20:07
Stanislas Freyheit: mis indestructible dans la garantie et en Amérique, c’est pas comme en France, on rigole pas. Il m’a envoyé un mail et il m’a dit Stanislas j’ai pêché 65 truites arc-en-ciel avec ta mouche je t’envoie la photo je ne peux pas dire qu’elle est cassée elle est dans un salle état mais elle prend encore du poisson voilà j’ai tout résumé. Le mec il a pris 65 truites avec à un moment même mal intentionné, il se dit je peux pas l’accuser, j’ai pris tellement de poissons avec. Et là, moi je dors tranquille et ça je sais que ça se
20:07 – 20:12
Stanislas Freyheit: fait sur le milieu, c’est un tout petit milieu. Donc là dessus, il n’y a pas de problème.
20:12 – 20:38
Benjamin Clerget: C’est très fort. Moi je crois beaucoup à ça. J’appelle ça stratégie FACOM à l’époque, un garantie à vie. Décathlon, je pense à Décathlon, l’a fait sur ses vélos avec garantie à vie ou certains garanties dix ans. Souvent on en a peur, surtout quand on est un petit entrepreneur, on a peur du jour au lendemain de devoir rembourser des gens. Alors qu’en perception, en effet, waouh, c’est quand même énorme et il n’y a pas tant de monde qui ose le faire, franchement. Y compris les gros qui ont les moyens, justement, ils ont peur, je sais pas. Mais
20:38 – 20:47
Benjamin Clerget: c’est quelque chose qui n’est pas courant, toi t’as osé le faire et en plus, bah du coup tu nous confirmes que, clairement, tu es largement gagnant, j’imagine, par rapport aux quelques mouches que t’as dû renvoyer en une année, c’est ça
20:47 – 21:10
Stanislas Freyheit: Oui, bien sûr, puis c’est… De toute façon, c’est un faux secret parce que c’est quelqu’un que tout le monde sait mais personne n’osera le faire. Personne n’osera le faire parce que les gens ils savent pas le prix que ça coûte de faire une mouche solide. J’ai le fil le plus cher du marché, les meilleures vernis et c’est ça qu’après quand ils essayent de faire comme moi ils se disent ah mais à 5 euros la mou je comprends parce que les matériaux sont excellents. Au prix là je peux pas transiger sur les matériaux, tu peux pas faire
21:10 – 21:13
Stanislas Freyheit: une garantie, comme sur le métal ils peuvent pas transiger.
21:15 – 21:22
Benjamin Clerget: C’est intéressant, Tu parles quand même beaucoup de clients internationaux. Tu vends du coin international ou pas
21:22 – 21:50
Stanislas Freyheit: Alors j’ai eu pour me lancer une grosse partie au Royaume-Uni, parce que j’ai bossé en Écosse. C’est un marché assez facile pour les Français parce qu’on pège bien. Mais je t’avoue que je me suis recentré sur ma pêche de cœur. Maintenant je suis à 80% en France, 10% en Suisse, 5% en Belgique et 5% restes du monde, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande. Mais j’ai choisi de me concentrer sur les Français et là je vais être très chauvin parce que c’est des gens qui savent pêcher. Vendre des mouches à un mec au Royaume-Uni sur un parcours privé, je
21:50 – 22:09
Stanislas Freyheit: vais lui faire des merdes violettes, ça m’intéresse pas, je te le dis honnêtement. Par contre, le mec qui va pêcher la Sorgue ou la Dordogne, qui a envie de pêcher, de prendre du poisson difficile, de faire une sélection, ça ça me fait plaisir. Celle-là que tu parlais de richesse, c’est aussi ça ma richesse de parler à des passionnés comme toi. Ça c’est kiffant dans un boulot d’avoir un client à qui tu peux parler quoi.
22:09 – 22:29
Benjamin Clerget: Aujourd’hui tu me parlais encore une fois beaucoup d’internationales, de clients, tu dirais notamment, bah du coup on va penser aussi aux écosystèmes, à l’évolution de ce qui se passe en France, les rivières, etc. Sans rentrer trop dans le détail technique. Tu dirais, c’est quoi la proportion de clients aujourd’hui qui partent pêcher à l’international avec tes mouches Une vague proportion, je ne me rends pas compte.
22:29 – 22:53
Stanislas Freyheit: On est sur un cauchemar là, depuis cinq ans avec la chute de la qualité de la pêche en France. Pour faire simple pour nos auditeurs en France, c’est là où les poissons sont les plus difficiles parce que les rivières sont polluées, donc on a une fuite des clients riches à l’étranger. Et moi je suis dans un paradoxe parce que mon business il augmente à cause de ces gens qui vont en Bosnie, en Suède, aux USA, mais en attendant il fuit notre pays qui est une terre de pêche à la mouche, donc je suis complètement dans un
22:53 – 23:00
Stanislas Freyheit: paradoxe et c’est clair que les gens riches peuvent se payer des voyages. Ceux qui achètent de la haute qualité, c’est une certitude.
23:01 – 23:03
Benjamin Clerget: En proportion à peu près, très grossièrement.
23:03 – 23:08
Stanislas Freyheit: Ouais, je suis quand même sur moitié des clients qui sont régulièrement au voyage, on est sur du 50-50.
23:08 – 23:09
Benjamin Clerget: Ouais, c’est énorme.
23:09 – 23:13
Stanislas Freyheit: Ouais, c’est énorme. Ah ouais, là on est en empreinte carbone, là c’est un vrai sujet. Un vrai sujet.
23:13 – 23:29
Benjamin Clerget: Pêcheur passionné, une technique de pêche très archaïque. C’est quand même, je pense, les plus passionnés des pêcheurs, ceux qui pêchent à la mouche. C’est un peu, c’est de leur, on peut le dire, c’est très noble d’ailleurs, mais aujourd’hui ils pêchent, ils prennent l’avion régulièrement c’est ça pour pouvoir aller…
23:29 – 23:55
Stanislas Freyheit: Bah c’est ça, c’est un paradoxe parce que t’es dans une passion la plus écologique qui soit, t’es capable de comprendre un insecte au fond de la rivière, et tu vas cramer un million de points carbone pour aller en Nouvelle-Zélande. On marche sur la tête, quoi, pour niquer tes rivières, tu vas aller pêcher en Nouvelle-Zélande en polluant. Ça commence à en parler, moi j’ai fait une conférence où ça a été abordé alors qu’à l’inverse avant c’était les autres qui venaient en France, c’était les américains et les australiens qui venaient à Goumois. Et ça c’est fou.
23:55 – 24:19
Benjamin Clerget: C’est super intéressant, tu pointes un sujet à la conférence, j’aurais pu d’ailleurs te décrire comme conférencier, tu as fait quelque chose qui est nouveau dans la Pêche à la Mouche, c’est le lancement des conférences en ligne, des longs métrages qui durent des fois plus de deux trois heures si je ne m’abuse. Donc ça c’est quelque chose qui est chouette. Alors c’est peut-être un peu osé et cache que je vais dire mais on dit souvent, tu voles un peu la fame de certaines personnes connues en France. Ça c’est une force que tu as, ça se fait dans
24:19 – 24:44
Benjamin Clerget: certains business mais dans la pêche à la mou je pense que jamais personne n’y avait pensé. Tu vas aller auprès des gens les plus connus, les prescripteurs, quelque part les leaders d’opinion, j’irais même les influenceurs parce que même il y a 20-30 ans on influençait, au bord de l’eau on va croiser telle personne qui est meilleure que les autres etc. Aujourd’hui c’est ce que tu fais, ça te donne une crédibilité, donc ça c’est super intéressant les choix que tu as fait, c’est quand même un investissement pour toi vu que tu vas interroger des gens, d’ailleurs tu
24:44 – 25:11
Benjamin Clerget: vas nous en parler logistiquement comment tu gères. Enfin, ce n’est pas donné à tout le monde d’aller interviewer des gens, de le diffuser sur YouTube avec une qualité quand même vraiment intéressante. Paroles de Moucheur, on peut citer le nom. Tu as une grosse valeur aussi, tu en as peu parlé sur les voyages. Moi, quand je parle avec toi, j’ai l’impression que tu es le consultant en France, franchement. Actuellement tu es le consultant en France. Pêche à la mouche quoi. Donc ça peut faire rire les auditeurs mais la pêche à la mouche c’est noble, c’est un art.
25:11 – 25:15
Benjamin Clerget: Je pense à, je compare ça un petit peu au golf moi ou peut-être à la chasse à l’arc. Ou aux
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Stanislas Freyheit: arts martiaux ou des choses
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Benjamin Clerget: comme ça.
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Stanislas Freyheit: Tu peux
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Benjamin Clerget: m’en dire un peu plus sur tes choix, ce que tu as quitté de ces conférences, tu m’en dis un petit peu plus et du coup et tes voyages aussi dans la continuité, tes connaissances là dedans.
25:26 – 25:48
Stanislas Freyheit: Je peux pas te vendre du rêve, moi je suis un gros égo maniaque de ma passion et tout est drivé par ma passion donc en fait ces conférences c’est déjà des archives pour moi pour les réécouter donc je me les réécoute en secret les meilleurs passages tu vois je réécoutais l’autre fois Daniel Rojon qui nous parle la Nouvelle-Zélande tu vois un peu un peu donc je l’ai fait déjà pour moi et j’ai vu que ça apporte tellement aux gens j’ai eu tellement de messages des gens qui m’ont dit putain mais j’ai regardé trois heures de tes
25:48 – 26:11
Stanislas Freyheit: discussions ça a changé ma pêche à la mouche c’est fort comme dans n’importe quel sport quand on dit ça m’a changé mon running ça m’a changé mon tir à l’arc après trois heures de discussion là je me suis dit c’est fort de café et ce serait égoïste de pas partager mon réseau parce que j’ai un réseau énorme j’ai connu des bons pêcheurs et j’ai une pro team qui est bonne et par contre c’est du boulot de les mettre derrière la caméra parce que c’est des chevaux sauvages quoi c’est de les tirer de l’eau des Cédric nolin
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Stanislas Freyheit: des Zanellas des Sommaret ils viennent pas comme ça derrière la caméra parce que c’est des fondus de pêche quoi raconte
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Benjamin Clerget: nous comment concrètement ça se passe là comment tu as monté ça ces conférences moi je veux pouvoir le faire dans d’autres sujets avec des e-commerçants. Comment tu as fait concrètement, vas-y.
26:26 – 26:49
Stanislas Freyheit: Franchement le vrai travail c’est sur les emplois du temps. Ils sont toujours motivés. Comme tu auras un bon contact avec ces gens, je prends l’exemple de Cédric Nolin pour moi qui a un bon ami, c’est surtout de les placer dans l’emploi du temps, parce que je pense que ça, c’est dans tous les domaines, c’est tellement des passionnés qu’avec leur famille, leur passion, c’est juste une histoire d’emploi du temps. Là j’ai vu avec Zanella, je vais aller l’interviewer, mais une fois il est en Islande, une fois il est sur la Drance et tu prends ça avec n’importe
26:49 – 27:09
Stanislas Freyheit: qui, le seul problème c’est emploi du temps. Quand tu les bloques quatre heures, tu démarres la caméra, c’est du petit lait à boire. Moi les quatre heures de conférence, je te mens pas Ben, ça passe comme une demi-heure. Enfin je pense que ça se voit sur… Et c’est ça que j’aime bien à l’heure actuelle, ça ment pas ces vidéos. On voit les sourires, on voit les anecdotes, mais je pense que c’est transversal à toutes les passions, ces conférences de passionnés.
27:10 – 27:21
Benjamin Clerget: Tu nous parles un peu de la logistique, des coûts concrètement, donne nous une journée type là, quand tu pars à l’autre bout de la France, les interviews, comment ça se passe, comment tu gères Dis nous, moi j’ai envie de faire pareil sur d’autres sujets, j’ai envie de te copier. Dis-nous comment tu fais Pour
27:21 – 27:44
Stanislas Freyheit: le moment je me suis déjà mis à trois quatre heures de route max du grand Est Epinal, parce que je tiens à me payer un cameraman pour passer un bon moment. Moi j’ai toujours le doute de la technique, je suis pas bon là dedans, je suis monomaniac, je sais mener la discussion mais je me paye un cameraman, ça a un coût. C’est une agence qui s’appelle Elixir des Frères Lunaires sur Nancy, ça a un coût. Faut penser au trajet qui lui coûte, faut le nourrir, faut qu’il passe les 4 heures avec nous. Ce que les gens
27:44 – 28:13
Stanislas Freyheit: savent pas c’est que 4 heures enregistrées c’est au moins 4 heures de dérochage, après il y a le montage, il y a l’insertion sur youtube, donc ça me coûte des deniers que je réinvestis et clairement je mets de ma poche. J’ai essayé sur des cagnottes et j’ai du mal à tendre le chapeau Donc j’ai toujours mis de ma poche, parce que ça m’apporte du business, je vais pas te mentir, c’est une visibilité quand tu vois les discussions techniques qu’on a, que Cédric monte mes gamars, qu’il prend des treats comme ça avec, je te cache pas que
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Stanislas Freyheit: forcément les gens ils disent, ouais, il y a un truc quoi.
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Benjamin Clerget: Après la diffusion, clairement, tu suces sans l’augmentation des ventes, franchement, De quel niveau Tu peux nous en dire un peu plus là-dessus sur le retour sur investissement.
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Stanislas Freyheit: Moi je ne
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Benjamin Clerget: suis pas comme toi, je ne
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Stanislas Freyheit: suis pas un data analyst, je suis un artisan, je laisse juste la vague arriver. Non, tu ne le vois pas directement, mais tu vois bien que sur les ventes, il y a un effet de ces vidéos techniques.
28:35 – 29:00
Benjamin Clerget: Ok, alors on va aller un peu plus dans le détail du cœur du réacteur. Je ne l’ai pas trop précisé, mais on a vu un peu la partie présentation. On va aller dans le détail un peu plus technique avec le cœur du réacteur et ensuite on parlera alors je sais pas ça sera en vidéo ou pas mais en tout cas sur le podcast à l’oral on l’aura on parlera vraiment de ton lifestyle donc de ta façon de vivre de tous les jours ça ça ça m’impressionne c’est ce qui pour moi fait ta richesse et du mindset
29:00 – 29:23
Benjamin Clerget: on aime bien parler un peu méta comme tu aimes dire, on discute souvent ensemble, de ton mindset donc ton état d’esprit et on terminera sur une ouverture un peu sur le monde, ce que tu penses du monde actuel, des gens qui sont sur les réseaux sociaux, de tes concurrents, un petit peu forcément d’écologie, de comment tu vois le monde donc voilà ça va pour toi. On va juste faire une petite pause et on revient. C’est une patate d’idées. Voilà hop tu remontes un peu là. Voilà c’est bon.
29:23 – 29:25
Stanislas Freyheit: Vas-y moi je suis… Tu sais pas moi ça régale.
29:27 – 29:51
Benjamin Clerget: Alors bon du coup on va aller Stan un peu dans le on va aller dans le coeur du réacteur maintenant on va aller dans le en profondeur un petit peu on va être un peu dans le technique dans la data bon écoute quand tu n’auras pas envie de me répondre tu me répondras pas quelle structure juridique déjà tu as choisi actuellement où est ce que tu en es dans ouais c’est ça dans ton dans la structure comment tu vois les choses etc par rapport par rapport à ça
29:51 – 30:21
Stanislas Freyheit: et ben on en a beaucoup parlé avec toi, comme j’ai une entreprise en croissance, j’allais naturellement aller vers S.A.R.L. SASU et dans la cour des grands, Sauf que j’ai remis en question mon envie d’être solo-preneur, et j’ai transformé ça en bourbier de la SARL parce que besoin d’un comptable. Moi j’ai pas besoin de TVA parce que j’ai des coûts d’achat minimes. Après le seul truc c’est qu’en auto-entrepreneur comme je suis maintenant, je vais être limité à un plafond, mais qui est quand même pas dégueulasse on va se dire. Donc j’ai stabilisé ma vie en artisan auto
30:21 – 30:27
Stanislas Freyheit: entrepreneur mais pour les entrepreneurs qui nous écoutent en auto faut vraiment penser à sa retraite. C’est le seul truc.
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Benjamin Clerget: Donc achat revente c’est combien le plafond Tu as un double plafond, c’est un plafond TVA, un plafond chiffre d’affaires. Tu peux nous rappeler un petit peu les grandes lignes
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Stanislas Freyheit: Maintenant, sur l’achat-re-vente, on est à 15% de taxe sur le chiffre d’affaires et puis on est sur un plafond autour de 90 000, 100 000 euros à peu près. Donc voilà, il y a plein d’exemples comme moi qui vont faire coiffeur, vendre de l’ail de l’ours, vendre des objets tournés sur bois qui peuvent se retrouver dans ce que je fais en auto. Sachant aussi que l’auto-entrepreneur a moins mauvaise presse maintenant. On est tellement allé loin dessus en France que c’est quelque chose qui va rester. Il n’y a plus de honte à être auto-entrepreneur, même si les
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Stanislas Freyheit: banquiers n’aiment pas.
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Benjamin Clerget: Donc pour toi, 90 000, 100 000 euros pour ne pas payer de TVA. Tu payes uniquement en gros 14, 15 %, c’est ça, de charges sur ton chiffre d’affaires que tu déclares chaque trimestre, c’est bien ça. Et si tu dépasses, qu’est-ce qui se passe du coup ensuite Si tu dépasses les 90 000 Bah
31:20 – 31:41
Stanislas Freyheit: moi là-dessus je te dirais pas parce que je dirais pas mais par contre t’oublies quelque chose de prendre en compte c’est ton foyer fiscal qui s’apèse énormément. Parce que si tu as une femme qui est work-alcoolique comme moi qui fait travailler le foyer, prenez bien en compte le foyer fiscal parce que ça et puis les petites CFE mais c’est vraiment le foyer fiscal à voir avec madame parce que ça ça joue sur le couple. Je pense qu’on n’en parle pas assez
31:41 – 32:07
Benjamin Clerget: de ça. Merci de le dire donc 90 000 euros je le précise c’est pour la TVA ça permet de ne pas payer de TVA, donc ça c’est quand même quelque chose. Il y en a même qui disent que c’est de la concurrence et loyale, ceux qui sont dans le bourbier de la SRL. Et ce que tu dis là, si j’ai bien suivi, c’est qu’en gros ce que tu déclares en termes de revenus au fisc chaque année, comme on doit tous faire, vient s’ajouter forcément à ce que gagne ta compagne, toi en l’occurrence, et ça peut vite
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Benjamin Clerget: faire gonfler l’assiette fiscale, en gros le taux d’imposition.
32:11 – 32:39
Stanislas Freyheit: Surtout sur des CA qui dont l’entrepreneuriat sont rien, quand on parle d’un CA de 100 kilos euro, ça n’existe même pas dans les cours d’entrepreneuriat. Donc si t’as une femme qui bosse, ça va arriver vite sur 100 kilos euros l’apport d’un salaire d’une femme à l’année si elle bosse dur en France ou à l’étranger. C’est parce que le CA de l’auto entrepreneur il est petit. Si t’es sur une SRL avec des 4, 500, 700 000, le foyer fiscal de la femme, après, il s’étouffe si tu veux. Mais quand tu choisis une vie comme moi un peu
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Stanislas Freyheit: frugale en auto-entrepreneur, si ta femme bosse beaucoup, ce n’est pas négligeable.
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Benjamin Clerget: C’est super ce que tu dis, franchement, on n’entend jamais parler de ça. Plus je m’étais intéressé à ce sujet. Donc en gros pour préciser dis-moi si je me trompe c’est qu’il y a un abattement de 70% de ton chiffre d’affaires quand on déclare. Donc on déclare par exemple 100 000 euros de chiffre d’affaires aux impôts en fin d’année on a un abattement de 70%. Ça veut dire qu’aux yeux des impôts ton salaire est 30% de ces 100 000 euros. On est d’accord
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Stanislas Freyheit: Moi je suis très mauvais là-dessus, je te laisserai faire les trucs parce que moi voilà je fais mes mouches, c’est ma femme qui gère un peu plus ça globalement mais ce que j’ai compris c’est sur des petits CA, si on reste en auto Attention à madame ou le conjoint, la conjointe, ce qu’elle fait, parce que ça peut faire varier la balance. On est sur des tout petits chiffres, parce qu’il n’y a qu’un salaire. C’est ça que les gens oublient. C’est un tout petit chiffre d’affaires, 100 000 euros par an, plus ou moins. Mais tu as qu’un
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Stanislas Freyheit: seul salaire à payer. C’est ça que les gens analysent jamais. Quand ils entendent entreprise n’infévolution, ils croient que c’est la grande entreprise, deux, trois, quatre salariés. Non, il y a des formes un peu plus nomades d’entreprise solopreneurs. Et là, c’est un vrai sujet dont on ne parle jamais, le solopreneur.
33:45 – 34:14
Benjamin Clerget: Donc en gros, 30%, c’est 30 000 euros. Donc si j’ai bien suivi, donc tu déclares l’équivalent d’un salaire, c’est un exemple, parce que 100 000, voilà, ça tombe juste et on est sur les plafonds de la TVA. Ça veut dire qu’aux yeux de l’État, tu as un salaire moyen de 30 000 euros. C’est pour ça qu’il y a un abattement de 70 000. Donc dans ton cas par exemple, tu as un salaire de 30 000 euros. Donc si je suis un peu ton raisonnement, on a tout intérêt quand on est autre entrepreneur artisan à maximiser sa
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Benjamin Clerget: marche si j’ai bien compris. C’est là où ça fait sens du coût de ton business model si j’essaye de te suivre un petit peu.
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Stanislas Freyheit: C’est là que c’est précis parce que moi je ne suis pas bon dans tous ces chiffres de fiscalité mais moi ce qui est important c’est que c’est du business model Picasso, ça ne me coûte rien en achat et il y a des artisans en fonction de leur nature qui auront besoin de TVA parce qu’ils auront beaucoup de coûts d’achat et une grosse marge aussi. Moi c’est très important sur une mouche qui me coûte 3 euros il y a quelques centimes d’achat c’est à dire rien donc il est spécial pour ça mon business model mais il va
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Stanislas Freyheit: peut-être pas être vrai. Une mouche que tu vends 3 euros elle me coûte quelques centimes après il y a la poste il y a plein d’autres frais mais attention à bien analyser Peut-être certaines personnes ont besoin de TVA. Quand tu es dans de l’achat-revente avec des stocks dans des hangars, la TVA va t’aider. Et après, en SARL, tu pourras charger un restaurant, tu pourras charger de l’essence. Dans mon cas, j’ai très peu d’achat. Donc, la TVA pour moi, c’est une balle dans le pierre.
35:05 – 35:35
Benjamin Clerget: C’est intéressant. La formule un peu magique de ce que je comprends, c’est d’aller titiller le plafond de la TVA aux alentours de 100 000 euros en tant que prestation commerciale. On paye uniquement ces 14-15 % de charges chaque trimestre. On paye en fin d’année 30% du chiffre à l’affaire. Et on a à peu près l’assiette de ce qu’on va donner à l’État. Donc on a tout intérêt, un business solopreneur auto-entreprise, on a tout intérêt à maximiser sa marge plutôt que son chiffre d’affaires.
35:35 – 36:01
Stanislas Freyheit: D’ailleurs, j’ai plusieurs comptables qui me l’ont dit. C’est intéressant aussi d’avoir la vue des comptables. Il faut aller en voir parce que c’est aussi compliqué ces comptabilités-là. Et les comptables disent ça à chaque fois. Non, on bosse sa marge et elle reste sur le plafond. Tu seras, si tu vis à Lyon, à Paris, dans des grandes villes françaises, avec environ 80-100 000 euros de chiffre d’affaires, tu seras dans une vie à peu près équitable. Sinon, comme je dis, bourbier de la SARL tout seul. Une SARL, une SASU tout seul, il faut quand même des chiffres d’affaires
36:01 – 36:13
Stanislas Freyheit: costauds. On n’est plus sur du petit zodiaque, là on est sur du pas de beau. 400, 500 000, mais c’est un quart l’heure de base. À Paris, une entreprise de BTP, 500 000, elle les fait comme ça.
36:13 – 36:19
Benjamin Clerget: Donc toi du coup tu as zéro salarié, tu n’as même pas actuellement des personnes qui étaient tu fais pas le choix de rien déléguer.
36:19 – 36:39
Stanislas Freyheit: Et ça c’est plutôt philosophique là on est sur le méta ni maître ni esclave et j’ai quand même un sacré problème là dessus mais je maintenant je l’accepte en fait je l’ai accepté parce que le passage sur une SARL en mode paquebot avec des salariés me fait peur dans la gestion des gens. J’ai vraiment un rapport à l’atelier intime quoi.
36:39 – 36:44
Benjamin Clerget: Calarger, ta friction, ta crainte actuellement, c’est la paperasse si j’ai bien compris au final, c’est ça
36:44 – 37:04
Stanislas Freyheit: Ah oui, ah bah pour les artistes c’est… Enfin je pense, moi tous les gens qui sont vraiment artistes, qui vivent de leur émotion, la gestion c’est un enfer. Et d’ailleurs c’est ce qui a niqué beaucoup de boîtes d’artistes, que tu as un talent de l’or dans les mains, mais mauvais gestionnaire, et ça on n’en parle pas assez souvent. Il faut être un minimum gestionnaire, si tu es un bon entrepreneur, sinon tu coules le bateau.
37:04 – 37:17
Benjamin Clerget: C’est intéressant là. Je vais te poser deux questions un peu plus marrantes. De 0 à 10 du coup, quelles notes tu mettrais à la maturité de ton entreprise actuellement, si tu devais t’autocritiquer ou du moins autocritiquer ton entreprise Au
37:17 – 37:38
Stanislas Freyheit: niveau de la maturité, elle est belle, je l’ai beaucoup maturé, c’est vraiment un beau fruit, c’est une belle bouteille de whisky qui a déjà bien vieilli et je la mettrai à 8 vraiment parce que les derniers points c’est du méta à gagner, ce sera vraiment des super produits, du super service clients, mais je suis à 8 sur 10 en maturité j’ai beaucoup bossé et c’est bien lissé c’est bien beau.
37:38 – 37:44
Benjamin Clerget: Et qu’est ce que tu aimerais faire pour arriver à 10 alors est ce que déjà tu veux le faire Peut-être pas forcément si je suis un peu ton mindset là.
37:44 – 38:12
Stanislas Freyheit: Si je veux le faire mais dans une méthode dans un service client exceptionnel encore plus que ça. Regarde hors caméra on va pas se mentir tout à l’heure je t’ai offert une boîte que je fais en cadeau aux clients. Donc tu as vu que c’est une boîte qui me coûte 5 euros, taillée au laser avec une grosse truite. J’aimerais aller plus loin que ça. J’aimerais à mes meilleurs clients leur offrir une boîte en bois, faite dans les veaux, avec une truite dessinée par un artiste peut-être autre que moi. Les deux derniers points ce sera l’expérience client.
38:12 – 38:21
Stanislas Freyheit: Moi j’ai gagné, c’est bon. Entre guillemets je peux mourir demain, mes mouches elles ont péché dans le monde entier, c’est je suis passionné par l’expérience client vraiment vraiment.
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Benjamin Clerget: Ok et du coup de 0 à 10 comment te situes-tu pour reprendre tes mots sur l’échelle du kiff là actuellement dans ta vie et du coup dans ta vie entrepreneurial du moins. Tu te situes comment actuellement
38:34 – 39:00
Stanislas Freyheit: Là c’est exagéré parce que je suis à 11 sur 10 des fois parce que je me paye des trucs de fournisseurs. Pas plus tard qu’hier, j’ai commandé une valise aux Etats-Unis pour emmener des streamers. Donc là c’est abusé quoi. Le gestionnaire il me dirait tu peux pas faire 100 euros de commande aux USA pour une valise donc là je suis à 11 sur 10 je peux pas avoir mieux sur terre tu vois j’ai abusé j’ai commandé aux USA donc l’échelle du kiff je l’explose et c’est pour ça que des fois je dois tempérer mes chevaux sur
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Stanislas Freyheit: le kiff parce que sinon le gestionnaire va tout détruire. Je vais commander des billes olives au Japon, des bandelettes de lapin au Colorado et ma femme là-dessus des fois elle me rappelle, elle me dit gestionnaire là parce que le kiff et encore je me suis calmé, tu me connais.
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Benjamin Clerget: C’est super intéressant et donc du coup au niveau du comment Par rapport à ton chiffre d’affaires, quel part tu alloues à ces achats au final qui sont dénués d’intérêt quelque
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Stanislas Freyheit: part Ah ouais, elle est intéressante ta question. C’est ça qui fait ma réussite. Ça je le sais, je le vois vis-à-vis de mes concurrents qui font des économies de boute-chandelles, là c’est réel ce que je te dis. L’expérience client, le cadeau, quand il reçoit une commande d’infévolution avec une boîte, avec une truite du GAV, parce qu’il pêche le GAV de l’oron, avec des mouchons en plus, un petit mot, un cadeau avec la carte de garantie, là j’alloue beaucoup de sous. Ça doit être honnêtement les cadeaux clients, franchement, c’est entre 5 et 7% de mon chiffre d’affaires
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Stanislas Freyheit: et c’est pas rien. Qui reçoit des cadeaux sur internet dans une commande en 2023. Je te pose la question. C’est vrai, c’est une vraie question
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Benjamin Clerget: et ça rapproche le concept que j’aime beaucoup, c’est promettre 6 sur 10 et délivrer 7 sur 10.
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Stanislas Freyheit: Tu marques l’esprit du client et puis moi avec mes vidéos, il voit que le mec, bon il parle fort, il a le nez tordu, il a l’accent rougien, mais il est passionné. Il dessine des trucs, il m’a dessiné une truite de ma rivière quoi.
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Benjamin Clerget: Et du coup tu as un North Star Métrique comme on dit, ton étoile de berger actuellement, c’est quoi qui t’obsède dans ton avis d’entrepreneur là tous les jours
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Stanislas Freyheit: Le bonheur client au bord de l’eau en fait. Quand je reçois une photo d’un mec pas plus tard que la semaine dernière, un client qui va en Argentine avec mes mouches Jurassic Lake, donc pour faire simple c’est les plus grosses truites du monde, il revient avec une photo avec un sourire comme ça, grâce à tes mouches j’ai pris ça, ça c’est ma métrique que je vais suivre et ça vient organiquement sur les produits que je fais mais ça va par la sélection des meilleurs matériaux. Une fois de plus il y a le côté financier parce que
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Stanislas Freyheit: ma réussite bonheur client vu que c’est du haut niveau de pêche elle est liée à la qualité des produits comme un très bon restaurant.
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Benjamin Clerget: Tu as la meilleure baguette de pain, je n’ai pas
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Stanislas Freyheit: de doute. J’ai des investissements énormes.
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Benjamin Clerget: Donc, ton acquisition, elle se fait à travers la réputation, elle se fait à travers les cadeaux où tu transformes l’essai parce que le client, on appelle ça effet waouh à la réception, c’est intéressant. Un petit peu avec les conférences par rapport à ton personal branding, etc. Ce que tu drains autour de ta marque. Est-ce que tu as d’autres dépenses Il me semble que tu sponsorises certains pêcheurs. Tu payes pour ça comment ça se passe actuellement
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Stanislas Freyheit: Ouais, non alors c’est sponsorisé juste en produits et leur talent fait le reste. Alors ça c’est intéressant parce que j’ai été critiqué là dessus sur internet comme quoi je sponsorise des gens avec mes produits. C’est à dire clairement à Zanella, Vincent Abeyon, Cédric Nolin, David Blasquez qui sont des excellents pêcheurs. Je leur envoie des mouches parce que moi je veux que ce soit les meilleurs pêcheurs qui pêchent mes mouches, donc je les sponsorise simplement et pas en argent du tout. J’ai jamais payé quelqu’un. Moi c’est organiquement mes produits qui amènent des gros poissons et après ça
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Stanislas Freyheit: fait le boulot tout seul. Quand tu as un Zanéla avec une truite metrée qui a été pris avec une nymphe au Stan, tu connais l’affaire. Pour ceux qui ne sont pas dans le milieu, zinédine zidane, il joue avec ton ballon. Le truc, il est fait. Tu sponsorises de l’influenceur
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Benjamin Clerget: en dotation. C’est quand même un choix que tu fais, qui te coûte quand même un petit peu. La démarche pour faire ça, c’est quoi Faut les contacter, leur demander avant ou tu le fais sans leur accord et tu leur envoies ça comme certains os faire par la poste Comment tu fonctionnes à ce niveau-là Moi,
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Stanislas Freyheit: je suis Jean-Claude convenant. J’envoie le colis, quitte à ce qu’il soit perdu. Et quand il reçoit, il y a l’effet « waouh ». En général, comme je monte les mouches avec passion pour eux, alors je vais pas te cacher que quand je monte des mouches pour Zanella, je prends 10 fois plus de plaisir que pour un pêcheur moyen comme moi. Ça c’est vrai, dans le réacteur quand tu fais une céramique pour Zanella qui va aller pêcher des Taïmen, des Huchon en Pologne, je peux te dire qu’à l’étau, t’es content. C’est ça, il y a un vrai
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Stanislas Freyheit: truc là-dessus dans le métal.
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Benjamin Clerget: Un retour sur un stissement direct, même si tu mesures très vaguement, parce que t’es capable de voir les commandes à la manière dont elles tombent, c’est quoi qui à la rigueur te rapporte le plus sur le court terme suite à une action Est-ce que c’est la publication d’une photo justement d’un de ces pêcheurs sponsorisés Est-ce que c’est les différentes choses là qu’on a pu voir Est-ce qu’en saison par exemple, le fait de faire beaucoup de cadeaux, hop t’as des commandes qui suivent dans les semaines suivantes.
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Stanislas Freyheit: Alors comme je mesure rien, parce que je refuse presque des clients et mon chiffre d’affaires est faible, je ne sais pas, par contre il y a une vraie chose que j’ai noté, quand je propose un produit très technique qui n’est pas disponible sur le marché et qui marche, par exemple un streamer que j’ai fait récemment en marabout qui n’existe pas sur le marché, qui n’existe que chez moi, là j’ai beaucoup de commandes. La singularité de la chose c’est de la loi de l’offre et de la demande quoi, ça c’est dans le milieu que les streamers en
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Stanislas Freyheit: marabout gris ça marche très bien les dernières années. Et comme il y a que moi qui sais manier ce genre de truc là, parce que c’est chiant à faire, quand j’ai un produit qui est singulier et qui est efficace et qui techniquement c’est reconnu, il marche, là les ventes, c’est la cascade de ventes.
43:59 – 44:06
Benjamin Clerget: Donc ce qui déclenche le coup du streamer, tu me l’as raconté, c’est vrai que c’est fou. Qu’est-ce qui déclenche concrètement On n’a pas parlé d’emailings, de réseaux sociaux, qu’est-ce qui déclenche
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Stanislas Freyheit: Sur plusieurs réseaux pendant des mois j’en ai fait la pub organique sans faire exprès avec moi, des copains à moi qui prennent plein de gros poissons avec cette mouche et j’en parle pendant 6 mois donc ça fait monter la mayonnaise et à un moment je vois les retours j’ai des messages de clients hey tu le sors quand le truc là on le veut on le veut et là je me dis ouais bon c’est fort de café faut quand même que je le sorte qu’ils prennent aussi leurs gros tweets donc c’est du storytelling véridique en fait t’as
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Stanislas Freyheit: rien à faire t’as présenté ta grosse tweet tu l’as pris avec En plus dans le milieu ça sait, ouais c’est son petit streamer en marabout, il est hyper mobile. À un moment tu as tellement d’appels du bras des clients, tu mets le produit en ligne, tu vois même des gens qui ne s’étaient jamais inscrits qui viennent et ça c’est fort. Tu vois Jacques Dupont qui s’est inscrit, qui prend juste le produit là tellement il est bon. Là quand tu es artisan au-delà de l’argent, on en parlera, le plaisir client.
44:53 – 45:02
Benjamin Clerget: Beaucoup de nouveaux clients si je comprends bien quand tu fais quelque chose, une opération comme celle-ci et les clients actuels. Tu arrives à déclencher des clients actuels dans ta base zonée qui recommandent juste parce qu’ils ont vu ta co… Bah
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Stanislas Freyheit: bah ils recommandent les nouvelles séries limitées. Ce qu’il faut bien comprendre c’est que moi j’ai une collection de base avec tous les 15 jours des séries limitées. Donc j’ai un effet de nouveauté sur de l’artisanat et ça c’est un mix qui est top parce que ce qui plaît c’est la nouveauté, tu le sais, et les gens s’ennuient vite. Mais pour ça, il faut avoir de la créativité, puis il faut avoir du matos disponible. D’où mes investissements, c’est là que pèchent mes concurrents, parce qu’ils ne savent pas mettre un euro pour sortir 10 euros. Alors que moi,
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Stanislas Freyheit: je te le dis, j’ai commandé au Japon des billes olive la semaine dernière, mais le résultat, il est flamboyant. Singularité. Je fais des choses tellement singulaires que la concurrence, ils sont là, non mais laisse tomber pour le rattraper, je vais me truciser quoi.
45:41 – 45:57
Benjamin Clerget: Donc beaucoup des éditions limitées, et comment t’informes alors tes clients Comment tu fais concrètement pour que quand tu sortes ta série limitée, boum les commandes ça tu dis des fois vulgairement putain j’ai les commandes qui pissent tu me dis souvent ça quand on est ensemble au téléphone. Comment t’informes tes clients aujourd’hui que tu sortes tes métiers
45:57 – 46:24
Stanislas Freyheit: Ça c’est super intéressant parce que depuis que j’ai une bonne base de clients, disons 100, 300 clients actifs, donc emailing. Bravo, send in blue, les classiques. Et du coup, les derniers mois, je fais même plus d’emails parce que j’ai tellement de réseaux sur YouTube, donc c’est quelques milliers d’abonnés, mais à mon échelle, c’est énorme, que sur le streamer, juste la vidéo YouTube me déclenche une cinquantaine de commandes. Donc c’est cool parce que je fais même plus l’email, je fais la vidéo. Après je fais attention à faire une email pour les personnes un peu plus âgées. J’ai
46:24 – 46:35
Stanislas Freyheit: une base de client qui a 55 ans en moyenne donc je les préviens quand même qui ne ratent pas le coche. Mais sinon YouTube En fait c’est génial parce qu’une vidéo gratuite sur YouTube, ça se répand viral. Ça c’est top.
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Benjamin Clerget: Donc au final, ce qui est le plus différent en science chez toi, c’est l’édition limitée par rapport aux concurrents. Il n’y a personne d’autre qui fait ce que tu fais au final.
46:42 – 47:08
Stanislas Freyheit: Non, ils ne font pas ce que je fais parce que de un, il faut la créativité. En France, on aime bien faire ses modèles classiques, sa peu, son sage, sa fesunetail, et la refaire, la refaire, alors que moi j’explore des horizons. Je suis aussi un pêcheur d’ombre, je suis un pêcheur de réservoir, donc moi j’ai tout un monde différent et je n’ai pas cette fierté du moucheur français qui dit, alors il n’y a que la fesunetail qui marche. Non, non, non, il peut y avoir des petits tétards, des petits gamars, des petites ablètes, des petites mouches
47:08 – 47:26
Stanislas Freyheit: violettes à ombre. Donc c’est ma créativité, mais une fois de plus, les matières premières que je détient, les mecs quand ils vont faire des commandes, sachant que ce n’est pas des commandes de gros, t’imagines. Donc je commande en direct au Japon, en Slovénie, des amstons spéciaux, ça me coûte une blinde, mais j’ai une nouveauté constante.
47:26 – 47:50
Benjamin Clerget: Donc oui, donc tu innoves beaucoup, il y a de la recherche-développement un peu quand même, parce que tu es sur le terrain, parce que tu as beaucoup de temps aussi pour ta passion, on verra dans l’autre partie justement, c’est là où c’est intéressant. Mais du coup, j’imagine dans tout ça, alors tu es en train de me dire que tu fais des marches quand même plus que conséquentes, qui te permet d’ailleurs de bien en vivre. Tu innoves sans arrêt avec des éditions limitées, ça déclenche des commandes dans la foulée. Donc quelque part tu as quand même un
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Benjamin Clerget: levier de scale, un levier d’acquisition comme certains vont dépenser sur les réseaux sociaux. Toi, ta dépense quelque part c’est l’innovation et la publication d’une édition limitée. C’est ton levier actuellement. C’est
48:01 – 48:26
Stanislas Freyheit: ce qu’on parle souvent avec toi, je me prostitué pas en publicité mais par contre ça me demande du temps de faire ces belles vidéos, ces photos produits. Alors oui, c’est du love comme on dit, je fais mes photos, mais c’est toi qui me l’a appris. Ça me prend beaucoup de temps pour avoir un beau résultat et moi mon coût de publicité vient par le temps d’une vidéo YouTube. Mais elle est quand même gravée dans la roche. À l’inverse d’une publicité que tu vas payer à Mark Zuckerberg, moi, ma vidéo YouTube est gravée dans la roche et
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Stanislas Freyheit: il y a un effet cumulatif. Ça, c’est vachement important.
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Benjamin Clerget: Donc, zéro dépense sur de l’acquisition payante, c’est ça
48:32 – 48:54
Stanislas Freyheit: Si jamais dépensez un centime pour acquérir un client. Et le bouche à oreille, ça il faut que tu le dises. Les gens sous-estiment le bouche à oreille sur internet. Ne sous-estimez pas ça. Ça marche depuis la nuit des temps et sur internet derrière l’écran il y a un bouche à oreille énorme. Au bord de l’eau les gens disent regarde le gammnar Nymphévolution ça il faut pas le sous-estimer.
48:54 – 49:23
Benjamin Clerget: C’est intéressant merci surtout sur cette cible de personnes aussi ça dépend aussi de la façon de consommer. Ensuite justement je me posais la question sur 10 heures à peu près de travail, combien de temps tu alloues à la création de contenu, même s’il est gratuit, c’est de l’organique, tu es un fan de l’in-bound Marketing d’ailleurs, à quel temps sur 10 heures de travail, combien de temps tu passes à faire des vidéos, à détourer une photo, à publier sur YouTube etc. Ah ouais,
49:23 – 49:50
Stanislas Freyheit: c’est une part énorme chez moi, c’est ce qui fait la nuance avec mes concurrents. Tout le monde pense que je suis bloqué, bloqué à l’étau, oui beaucoup, mais sur 10 heures, j’ai au moins 2 heures à dessiner une truite, dessiner des boîtes, éditer une vidéo YouTube, faire une conférence. Donc ça a une part énorme en fait. Mon inbound marketing, il a une part énorme. Et ce côté organique qui est dans mon boulot fait que je suis pas seulement un monteur de mouche, Je suis aussi ma propre plateforme de publicité et en plus singulière. C’est pour ça
49:50 – 50:04
Stanislas Freyheit: que je te dis souvent mon accent Vosgiens et mon nez tordu, c’est mon meilleur atout parce que c’est ma singularité. C’est justement ça de se mettre face caméra qui fait les dernières années que le mec si c’était une fraude on l’aurait vu. Tu vois, j’aime bien cette phrase là. Le building public, entre guillemets.
50:04 – 50:14
Benjamin Clerget: Du coup, sur une semaine, déjà, tu passes combien de temps au final à fabriquer ton produit Tu dirais combien de temps à peu près tu passes à l’étau, à ton atelier Alors là, c’est intéressant parce qu’en fait,
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Stanislas Freyheit: moi, j’ai le contre pied de tout le monde. Par défaut, je travaille. C’est à dire que quand je suis chez moi, ma maison, ma vie, c’est mon atelier, c’est la même chose. Donc je travaille par défaut et je m’arrête pour la famille et les amis. Donc je suis tout le temps en train de travailler. Si je ne suis pas en train de faire des mouches, je suis en train de dessiner une truite. Quand je suis dans la voiture des fois au feu rouge, là c’était pas bien de ta heure, mais au feu rouge je regardais des
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Stanislas Freyheit: bandelettes de lapin olive pour faire mon streamer. Donc je travaille tout le temps et par défaut quand on me demande quelque chose je m’arrête. Si tu veux aller à la pêche tu m’appelles je m’arrête, si ma femme veut aller faire ci je m’arrête, si mon fils veut aller au parc, je m’arrête. Mais par défaut, en fait, je travaille tout le temps. Pour moi, il n’y a pas de différence, work life balance, il n’y en a pas. Je travaille constamment et quand on me demande, je m’arrête. Donc, c’est un ras de marée, les heures de travail que
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Stanislas Freyheit: je passe, c’est même maso, c’est franchement une fois par mois, il y a quelqu’un qui essaie de faire ce que je fais. Il dure deux mois, il refait la même chose que tout le monde et finit il fait 400 balles par mois merci bonsoir. Donc c’est, il sous-pèse les gens le temps que j’y passe et ils se disent le mec est un maso quoi.
51:14 – 51:29
Benjamin Clerget: Mais comment tu fais T’as des secrets de productivité moi je comprends pas t’as un enfant actuellement à chaque fois que je t’appelle quasiment t’es au bord de l’eau, t’es à la pêche, comment tu fais C’est quoi la journée type de stand On le verra un peu plus tard après, mais là globalement, ou la semaine type comme tu veux que j’ai un peu une idée.
51:29 – 51:53
Stanislas Freyheit: Par exemple là la semaine type parentalité, l’année dernière Mathias avait un an et demi et je pouvais le garder à la maison. Donc c’est ça ma richesse aussi, c’est que j’ai du temps pour mes proches parce que j’arrête mon travail quand je veux. Donc tous les matins de 9 à 12 c’était avec Mathias, je l’emmenais au parc dehors à droite à gauche ou dans le dos à la pêche avec papa, ça marche aussi. Pour les autres sports ça marche aussi en vélo. Et l’après-midi par contre, c’est là que mon enfant entre guillemets il doit prendre le
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Stanislas Freyheit: pli, ou lui il reste à la maison faire les cap’las et compagnie et papa il travaille à l’atelier. Et important, le dimanche à 16h, moi je suis pas en train de faire un barbecue avec des potes ou à la pêche, bien souvent le dimanche à 16h je suis au mouche. Mais ce qui ne veut pas dire que le mardi à midi, quand les conditions de pêche sont bonnes, cette liberté pour la pêche elle est vachement importante. Je peux piquer quand je veux, un moment dans mon emploi du temps, parce que je travaille tout le temps en
52:17 – 52:29
Stanislas Freyheit: fait donc je peux choisir n’importe quand par défaut je travaille là de ta l’heure je vais rentrer je vais reprendre la production en cours je prends la liste de commandes je suis vraiment un work alcoolique mais vraiment des fois c’est problématique pour les proches.
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Benjamin Clerget: J’allais venir qu’est ce que quand les gens quand t’es pas dans la même pièce, ils pensent quoi les gens de Stanislas, sa femme, ses proches, qu’est-ce qu’ils disent
52:37 – 52:59
Stanislas Freyheit: Ben ils se disent que lui il aura passé sa vie au travail mais ce que j’ai essayé de faire c’est d’être disponible pour eux quand ils veulent. Ils ont compris comment je fonctionne. Quand mon fils je lui dis je bosse dans cinq heures on va sortir faire du vélo je lui dis et il a compris que je suis dispo. Ils savent que je travaille tout le temps mais qu’il y a aussi des moments quand j’ai des rushs de commandes au mois de mai bah je dois bosser et c’est le game c’est ça qui m’offre ma liberté.
52:59 – 53:17
Stanislas Freyheit: Ma femme elle a compris aussi que c’est cette grosse dose de travail qui m’offre des fois une liberté. Des fois, on doit aller chez le docteur un mardi à 15h, une vie de salarié, c’est dur pour ça. Moi, je mets les commandes en pause, ma femme me dit on y va, on y va. Et ça, c’est une légèreté d’esprit sur l’emploi du temps, c’est fantastique. Donc du
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Benjamin Clerget: coup, on est passé d’un quelque chose qui peut faire un peu peur qui est même un peu précaire au début vu que tu étais encore à temps partiel donc au moment où tu te lances actuellement très franchement avec du recul ta compagne elle regrette vraiment pas elle se dit bah c’est quand même génial c’est un vrai confort où il ya quand même des inconvénients auxquels t’avais pas pensé
53:33 – 54:00
Stanislas Freyheit: non on en parle souvent et elle ne regrette pas parce que l’un est salarié dans le couple et l’autre est full entrepreneur et on en parle souvent le mix il est bon parce que elle, elle a quand même une solidité financière parce que même moi avec les chiffres qu’on a évoqué, c’est une forme de précarité. On peut dire ce qu’on veut dans le monde de l’entrepreneuriat, un auto-entrepreneur c’est précaire. Et ce mix de femmes salariées et hommes entrepreneurs ultra libres, parce que si j’étais dans le brouillier de la SARL, j’aurais peut-être pas ce temps-là. Je ferais
54:00 – 54:23
Stanislas Freyheit: peut-être plus d’argent, mais j’aurais pas le temps là. Et elle est contente que je reste à ce niveau là, parce que je m’occupe beaucoup de mon gamin. Et ça c’est super quoi. Quand t’es jeune entrepreneur libre, jeune papa, mais tous mes copains me disent, mais tu te rends même pas compte. Mais moi je ne me rends plus compte. Je vais le matin au parc voir les chauves avec lui à 9h. J’ai mes copains, ils sont salariés, ils sont là dans l’open space. Des fois ils doivent me le rappeler, ils disent « rends-toi compte, moi mon gamin
54:23 – 54:40
Stanislas Freyheit: il était à la crèche à 6 mois, toi les matins tu es là tranquille avec lui, on va nourrir les chevaux, on va à la pêche avec papa » et je me suis rendu compte sans faire exprès, j’ai fait un business model qui m’a offert cette super liberté mais souvent les soirs je bosse il ya beaucoup de travail il faut pas oublier ça
54:41 – 54:45
Benjamin Clerget: actuellement tu donc tu as été à temps plein employé à un moment donné ou pas oui
54:46 – 55:14
Stanislas Freyheit: oui j’étais à temps plein dans la vraie rat race dans la vraie roue du hamster dans une boîte d’informatique à faire à gérer un site internet avec les promotions avec les blablas à la machine à café je la connais très bien la vie de salarié et je t’avoue que je ne veux pas y retourner. C’est vraiment, c’est même devenu, tu vois, on en a parlé, même d’employer quelqu’un, le rapport patron-salarié, moi j’ai un vrai problème avec ça, un vrai problème avec ça que j’ai encore pas résolu. Alors je le résout parce que je suis bien avec
55:14 – 55:37
Stanislas Freyheit: mes clients, Mais embaucher quelqu’un, je pense que ça parlera à beaucoup de solopreneurs qui sont vraiment passionnés. Moi c’est mon bébé, tu touches à mes mouches. J’ai essayé de le faire, je peux pas envoyer une mouche comme ça, je peux pas envoyer de la merde. Je refaisais les mouches du mec, je dormirais pas la nuit. Si le client il a la mouche, toi tu as une entreprise, tu sais ce que c’est. Si tu envoies un ballon de rugby qui est mal patiné, je te connais, tu dors pas la nuit. Tu vois l’amour client.
55:37 – 56:01
Benjamin Clerget: Et donc actuellement, en tout cas sur le papier, etc. Clairement, tu gagnes mieux ta vie qu’à l’époque ou quand même pas autant. Je veux dire aujourd’hui, est-ce que financièrement parlant, on peut se dire que le défi est de faire ces 100K en auto-entreprise. Mais avec 100K, avec tout ce qu’on a évoqué, un peu de fiscalité, tout ça, on peut quand même mieux vivre financièrement parlant ou dans tous les cas, non, ça sera quand même compliqué
56:02 – 56:37
Stanislas Freyheit: Honnêtement, si on prend ville classique française, tu prends Lyon, Nantes, Nancy, un gros classique, sur un salaire sur un CA annuel de 100k on va pas se cacher tu feras un petit salaire de salarié classique par contre t’auras une liberté énorme et dans ta passion, la pêche ou n’importe quelle entreprise, tu auras beaucoup d’investissement pour toi. Moi, j’ai une collection de matériel de montage qui est incroyable, mais surtout la liberté. Moi, je mets surtout maintenant la liberté, surtout la flexibilité en avant du curseur parce que je bosse beaucoup mais je suis flexible et c’est ça qui
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Stanislas Freyheit: change tout pour mon gamin ou pour les conditions de pêche quand j’ai les commandes en cours mais ça c’est toute une éducation au client que j’ai fait je vous dis moi je suis un artisan il me faut quatre jours pour faire ta commande, c’est assumer. Si t’es pas content, va chez AliExpress. Et ça, il faut l’assumer parce que sinon tu te fais mal à long terme. Faut choisir. À un moment, t’es un artisan ou entre guillemets, t’es un esclave dans un atelier. Désolé d’être cru, mais à un moment, vaut mieux choisir ça. Ça économisera du temps
57:02 – 57:03
Stanislas Freyheit: aux gens.
57:03 – 57:21
Benjamin Clerget: Alors on va continuer un peu dans la partie lifestyle, on a déjà bien entamé. J’ai de poser la question, tu parles beaucoup de work aolique, j’ai cru comprendre ta compagne était aussi un mdynamique même si elle est employée, du coup comment tu gères la déconnexion Tu n’as pas des moments comme ça de moins bien où tu as besoin un peu de déconnecter. Raconte nous un peu les creux de vagues de Stan.
57:21 – 57:50
Stanislas Freyheit: Ouais alors super important quand je suis à la pêche par exemple mode avion ça c’est non négligeable. Quand je suis à la pêche c’est pareil pour ceux qui font du running du vélo c’est la même chose. Mode avion il faut que ta conjointe te permette d’être 2, 3, 4 heures déconnecté. Si on n’est plus capable de faire ça pour moi ça c’est la limite ultime quoi. Le Facebook qui sonne au bord de l’eau, insupportable quoi. Donc j’ai ça comme déconnexion Et à partir de 20h, 21h le soir, maintenant, comme je suis un vieux papa, je coupe
57:50 – 58:15
Stanislas Freyheit: tout ce qui est boulot, parce que même moi si c’est la pêche, ça me saoule des fois les trucs de business, et je me laisse en volet dans des podcasts, surtout moi j’aime beaucoup tout ce qui est à propos des extraterrestres, des vies, des planètes, tout ça. Donc je suis dans un univers totalement différent. Pas de business après 20 heures, mais par contre j’ai eu 10 années où j’ai cravaché jusqu’à minuit et maintenant j’ai dû reprendre un rythme parce que c’est plus possible à un moment. Même toi tu vris quoi. Tout le temps business, business, les
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Stanislas Freyheit: podcasts, les clients, les vidéos, les poissons, les mouches. Il faut savoir marquer, mettre un peu en jachère. C’est très important je pense.
58:22 – 58:31
Benjamin Clerget: Comment tu fais quand tu pars en vacances Du coup tu coupes ton téléphone Comment tu peux répondre aux clients Alors les clients ne comprennent pas. S’ils t’appellent, tu ne réponds plus. Ils pourraient presque avoir peur sur des petites structures, non
58:32 – 58:56
Stanislas Freyheit: Moi j’ai deux styles de vacances en famille avec un peu de boulot à côté en France où je peux envoyer les commandes et je bosse à l’hôtel ou au camping parce que je travaille sur trois mètres carrés et là je laisse le site tourner, je dis rien et j’ai les vraies vacances où j’assume sur le site je suis parti à la pêche et je le dis honnêtement je suis parti en Laponie pendant 15 jours et voilà pas de commande pendant 15 jours ou alors vous commandez mais vous savez que c’est 15 jours et j’ai appris à
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Stanislas Freyheit: assumer ça parce que les clients ils doivent aussi être contents que le monteur de mouche partent en Laponie ou en Nouvelle-Zélande ou au Colorado pêcher mais j’ai mis du temps à l’assumer ça, de déguiser des trucs et tout un jour je me suis dit t’es pêcheur mon pote ou pas
59:10 – 59:34
Benjamin Clerget: C’est tellement classe là ce que tu dis tu vois c’est ce qui fait que pour moi aujourd’hui t’es riche c’est qu’en fait Tu gagnes quand même suffisamment d’argent pour t’offrir des voyages tous les trois mois en Laponie ou je ne sais où, parce que je pense quand même, on peut le dire, mais t’es allé dans quasiment le monde entier, pêcher, etc. Aux Etats-Unis plusieurs fois, etc. Donc tu t’offres ce luxe-là, et si j’ai bien compris, tu mets carrément une pancarte sur ta boutique en disant je suis parti à la pêche, pas de commande possible pendant qu’un
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Benjamin Clerget: jour c’est ce que tu me dis.
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Stanislas Freyheit: Ouais ça c’est un choix, c’est un sacré choix parce que justement dans la croissance vers les SARL tout ça tout ce que tout le monde rêve les centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires en faisant ça tu les auras pas parce que tu coupes Normalement ça s’arrête jamais l’économie et là tu choisis de faire ton pierre rabie, de faire de la décroissance, mais moi j’ai intégré que le temps que je passe à la pêche pour mes clients, j’en suis persuadé, bah ouais je fais des nymphes de mai qui marchent, mais parce que j’ai passé du temps
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Stanislas Freyheit: en bord de l’eau pour les avoir.
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Stanislas Freyheit: Et les clients ont compris aussi qu’ils peuvent attendre 2-3 jours. On n’est pas en mode Amazon Prime à stresser la terre entière pour une commande en 24 heures. Non, t’es avec un artisan. Comme moi quand je vais au resto. Ah oui, il y a le marquassin qui est en train de finir… Y a pas de problème. Et si, c’est aussi des fois au client un peu de faire cet effort. C’est pour ça que moi le client pressé et tout ça, j’ai plus de problème à le dire. Il y a Amazon pour ça, il y a Jeff
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Stanislas Freyheit: Bezos, il va ruiner le salariat, allez-y. Moi je donne pas dans ce jeu là, Pierre Rabhi, un peu de décroissance, un peu de coolitude.
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Benjamin Clerget: C’est top d’ailleurs, tu m’avais dit un coup mettre du Pierre Rabhi dans sa machine, dans sa Ferrari, j’ai bien aimé.
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Stanislas Freyheit: En ta
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Benjamin Clerget: comparaison c’est un peu comme ça que tu résumes ton business au final, tu essayes de mettre du Pierre Rabhi dans ta Ferrari quoi.
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Stanislas Freyheit: C’est ce que j’ai fait, j’ai vu la croissance vers la SARL, je me suis dit c’est quoi cette Ferrari, il y aura un virage, je vais me cracher au premier virage avec trois employés, je le sens pas. Donc Pierre Rabhi, il dirait non, un peu de… On prend du recul, on regarde, quelles sont tes vraies valeurs, qu’est-ce que tu as vraiment envie Est-ce que tu veux vraiment le salaire à quatre chiffres Pique, t’es des esclaves qui bossent pour toi pendant que t’es à la pêche, le grand patron entre guillemets, ou alors tu veux vivre ton produit
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Stanislas Freyheit: et que les clients soient contents que tu pêches tes mouches. Parce que moi je pense que quand tu vends un produit, le client ce qu’il adore c’est que tu vives ce produit. C’est comme toi quand je viens chez toi, tu as tes super ballons de rugby patinés, c’est classe son intérieur, ou bien tu es aligné quoi. Et ça c’est des choix qui sont super durs, parce que tu te fais emporter par la croissance. C’est ça ce que les gens, où ça m’amarge le site mais le dit souvent, tu te rends pas compte de la puissance de
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Stanislas Freyheit: la croissance. On s’en rend pas compte. Au début tu crois que tu vas pas faire un euro. Après ça défile quand ton produit est bon, il y a du monde aux portillons.
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Benjamin Clerget: Tu parles souvent de sobriété luxueuse, j’aime bien ça. On consomme peu, le moins mais mieux. On a la même philosophie là-dessus, on se paye toujours le top. Par contre on se paye moins de choses que la moyenne par rapport aux moyens qu’on a. Il y a une phrase aussi que tu connais, c’est walk hard, play hard. Comment du coup toi tu profites de tes revenus, d’expériences, etc. Comment tu arrives à concilier le pierre rabie dans ta Ferrari et en même temps profiter suffisamment de ce que tu gagnes. Comment tu gères ça au final C’est quoi tes
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Benjamin Clerget: kifs
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Stanislas Freyheit: Moi on en revient toujours au même, je suis un monomaniac qui aime que deux choses, aller au bord de l’eau et faire des mouches. En fait le problème il est super simple, soit mes sous vont aller dans mon atelier à mes clients, des cadeaux pour eux ou des super matériaux ou soit dans des expériences au bord de l’eau. Ça va être aller à un réservoir à Somme Dieu en famille avec le bon restaurant, ça va aller tous ensemble en Slovénie faire du bateau puis pêcher un peu, ça va être faire une randonnée en Laponie avec ma
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Stanislas Freyheit: femme. Mais moi le problème il est simple j’ai pas de questions à poser c’est soit à l’atelier soit au bord de l’eau et ma femme est ok avec ça donc mon argent il serait investi là quoi c’est ultra simple pour moi.
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Benjamin Clerget: Tu voyages ces dix dernières années tu dirais que t’es parti en voyage combien de fois à peu près par an je me rends qu’on se rende un petit peu compte de ce que ce que tu as pu faire
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Stanislas Freyheit: Ouais en moyenne j’ai pris entre deux et trois fois l’avion par an cette année. Tout récemment, tu m’as éveillé là-dessus. J’ai vraiment eu un espèce de dégoût. La semaine dernière, je suis allé à l’aéroport ramener la famille de ma femme et avec toutes ces discussions que tu m’as dit dans les podcasts, les entrepreneurs, ils ne parlent jamais d’écologie, j’ai eu ce petit dégoût en arrivant à l’aéroport de cet avion qui pollue. J’avais l’impression d’avoir un 4×4 avec une fumée noire et de me dire mais attends, Je vais aller au Colorado l’année prochaine, mais je vais saloper
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Stanislas Freyheit: la planète. Alors que j’ai des bijoux de pêche chez moi en local et tu m’as vraiment, vraiment fait réfléchir sur l’empreinte écologique, d’autant plus qu’on a une passion écologique. Je ne fais pas du ciment.
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Benjamin Clerget: Donc depuis que tu as ton enfant, en gros, tu as ralenti, tu es encore plus sobre,
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Stanislas Freyheit: surtout sur
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Benjamin Clerget: le transport même si tu es minimaliste c’est ça à côté et le passé ça donnait quoi là Fais-nous quand même un petit peu rêver ces dernières années qu’est ce que tu allais faire
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Stanislas Freyheit: Ah bah le passé c’était une fois par an un grand voyage en mode Colorado Mongolie plus des petits accessoires en mode aller voir un copain au Danemark, aller un coup en Italie en avion à l’échelle européenne et puis beaucoup beaucoup de voitures éloignées dans la Meuse, dans l’Evoge, en Haute-Marne donc une empreinte carbone très forte et je dois l’avouer là dessus j’ai un peu honte je dois te dire mais c’est un vrai débat et je préfère rentrer dedans avoir honte et rentrer dans le débat plutôt que de balayer ça d’un vers de la main parce que
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Stanislas Freyheit: de toute façon on y passera quoi défi écologique donc
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Benjamin Clerget: donc le transport essentiellement le reste est plutôt minimaliste chez Stan c’est ça t’es dans une maison comment
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Stanislas Freyheit: Par contre c’est ultra minimaliste Et c’est là aussi que les gens qui vont calculer vis-à-vis du chiffre d’affaires vont se dire « ah ouais d’accord, c’est parce qu’il vit dans un appart de 60 mètres carrés que ça peut tenir aussi ». Et c’est là que mes concurrents ont une grande maison à la campagne à chauffer avec deux voitures et compagnie. Donc moi je suis dans un appart de 60 mètres carrés. Comme je ne sais faire que deux choses, monter des mouches et aller à la pêche, je déteste faire les travaux. Donc j’ai acheté un appartement sur
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Stanislas Freyheit: plan neuf. Donc tout est minimaliste parce que aussi j’ai de la chance de bosser sur un coin de table. La vraie expression légale, 3 mètres carrés j’ai besoin pour bosser, d’où le minimalisme et j’ai peu d’attachement aux objets. A part ma petite boîte à mouches et mes deux cannes à mouches haut de gamme, je préfère me payer des expériences, un beau resto, un bon voyage, acheter chez le producteur du coin. Moi j’aime beaucoup réinjecter dans l’économie.
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Benjamin Clerget: Intéressant. Est-ce qu’il y a trois choses On va dériver un peu sur la quatrième partie, donc état d’esprit, mindset. Est-ce que tu peux nous citer une à trois choses que tu ne souhaites pas dans ta vie justement, ou que tu n’as pas souhaité, que tu ne souhaites plus, ou que tu ne veux pas dans ta vie
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Stanislas Freyheit: La toute première, ça s’est lié à mon histoire familiale, c’est que mon fils quand il sera grand, il se dise ah bah papa il a réussi son entreprise pour rater sa vie familiale, parce que c’est ce que moi j’ai subi et ça ça a fait tout mon chemin dans la vie. Mon père a réussi son entreprise pour rater sa vie familiale et pour moi c’est un moteur. C’est pour ça que je suis un peu papa gâteau avec mon gosse. Ça c’est le tout premier truc. Au delà de l’entreprise, réussir son entreprise pour rater sa vie de
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Stanislas Freyheit: famille c’est le pire des losers. Le mec qui a fait ça c’est le pire des losers pour moi, ça c’est la première chose. La deuxième chose j’aimerais pas quand je suis pas dans la pièce que les clients disent ouais Nymphévolution, sa qualité elle a baissé. Tu sais ce qu’on dit des fois tu vas à un restaurant, ça a changé de proprio, c’est plus aussi bon qu’avant. Non justement, je veux jamais qu’on dise ça. Quand je ne suis pas dans la pièce, je veux toujours qu’ils se disent, la nouvelle truite qu’il a dessiné sur
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Stanislas Freyheit: sa boîte, toujours ça. Je veux toujours que les gens soient fiers de mes produits, que moi on me critique sur mon accent, ma personne. Ce n’est pas un problème qu’on critique ma personne mais mes produits j’aurais plus de mal et puis la troisième chose que je voudrais pas je suis un peu un optimiste convaincu donc je vais pas t’en citer une troisième parce que ça
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Benjamin Clerget: c’est déjà très
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Stanislas Freyheit: bien franchement
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Benjamin Clerget: et justement ils disent quoi ceux qui te jalousent Il y a des gens qui te jalousent actuellement, les fameux haters
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Stanislas Freyheit: Ah oui, oui, moi je suis dans un…
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Benjamin Clerget: Comment tu les gères
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Stanislas Freyheit: Alors ce que j’ai compris, bah la copine à Yannick que tu connais, qu’est photographe, à haut niveau, elle me disait, tu sais Stan, c’est dans tous les milieux de passionnés comme ça. Parce que quand t’es dans ton monde de pêche à la mouche, de ping-pong, de couture, tu crois que c’est que dans ton milieu que les gens sont… Non, les égaux enflammés, c’est dans tous les milieux de passionnés. Donc moi, oui, je suis pas aimé par mes concurrents parce qu’ils voient que je dure depuis 10 ans. Et normalement, quand tu arrives sur le marché, tu fais
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Stanislas Freyheit: trois semaines, tu te fais casser tes petites pattes, puis tu dégages parce que c’est un micro marché où il n’y a pas beaucoup de sous à faire. Sauf que moi ça fait dix ans que je suis là, en plus avec une collection minimaliste. Et il se questionne même des fois sur ma garantie si elle marche ou si le mec a vraiment pris une truite de 70 avec ma nymphe. Moi je fais la chose quoi, après qu’il pose des photos de grosses truites avec mes mouches, je les ai pas forcées les gens.
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Benjamin Clerget: Je vais te citer 5 sujets, tu vas me les placer dans l’ordre d’importance. Famille, amour, argent, bonheur, santé. Le plus important jusqu’au moins important, entre guillemets, il va falloir choisir. Donc famille, amour, argent, bonheur, santé.
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Stanislas Freyheit: Ouais, bah… Maintenant que je suis papa, ça a changé parce que je trouve que la famille passe avant l’amour. Alors c’est une conception parce que des fois ça se passe mal dans la vie et tu te sépare, ce qui n’est pas mon cas, mais la famille avant tout quoi. Même si tu te sépare en tant qu’il faut rester peut-être plus conjoints, mes parents c’est sûr, donc famille pilier, pilier, pilier. Après forcément amour parce que ça sert à rien de rester avec quelqu’un si tu t’entends pas.
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Benjamin Clerget: Et puis après, il reste. Argent bonheur santé. Ouais.
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Stanislas Freyheit: Alors dans mon cas, à l’heure actuelle, le gros défaut que j’ai, c’est que je suis obligé de placer la santé en cinquième parce que je suis trop work alcoolique. Je n’en suis pas du tout content. Et je donne un message même aux petits entrepreneurs qui m’écoutent, prenez soin de vous parce que moi, c’est vraiment le seul truc où j’ai des problèmes. Je suis sédentaire à mort, ce n’est pas bien. Tu m’as aidé là-dessus. Donc, je repars par l’arrière, la santé en dernier et il reste argent-bonheur. Alors là, je suis obligé de le linker les deux en
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Stanislas Freyheit: même temps parce que l’argent, il te rend libre, mais pas heureux. Et ça, je ne peux pas les séparer parce que quand tu es entrepreneur, tu es obligé de parler d’argent. C’est le sang qui circule. C’est obligé. Même si en France, c’est tabou, à un moment, tu es obligé de lier l’argent dans le système. Il faut combien
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Benjamin Clerget: d’argent pour vivre par mois pour être confort et pas se poser de questions Tout dépend, il y en
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Stanislas Freyheit: a qui font le même métier que moi dans une caravane au bord de la Sorgue et ils payent 40 euros par an au camping. Donc ça va être 40 euros plus des pâtes. Après quand tu as un enfant, quand tu vis dans une ville plus grande, que tu as un prêt, toi tu es indépendant financièrement, c’est différent. Mais moi je suis quand même un prêt bancaire et compagnie, il faut, je vais te mettre une grosse fourchette, il faut entre 1500 et 5000 euros, c’est sûr.
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Benjamin Clerget: Pour payer les expériences que tu te payes, c’est clairement ce qu’il faut.
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Stanislas Freyheit: Oui, et puis même pour faire tourner l’entreprise, payer ses taxes, payer la bouffe minimum, c’est ça.
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Benjamin Clerget: Si tu avais tous les moyens possibles, tu ferais quoi avec ton entreprise Tu arrêterais Si tu pouvais être rentier ou quoi que ce soit, tu ferais quoi actuellement
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Stanislas Freyheit: Ouais, alors moi, arrêter une activité liée à la page, c’est inconcevable pour moi, déjà. Et tu m’as fait beaucoup réfléchir là-dessus parce qu’en fait ce que je ferais si j’avais beaucoup beaucoup d’argent et ben je ferais un fly shop physique. Tu vois, je repasserais du World Wide Web au brick and mortar parce que je trouve ça magnifique le contact avec les gens. Alors je n’ai pas ce genre d’argent en 2023 parce que ça coûte super cher, surtout avec l’inflation, d’avoir un lieu physique. Mais je referai un fly shop à Lyon ou sur la Dordogne, un truc
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Stanislas Freyheit: super chaleureux avec mes toiles exposées, des produits, les mouches, les explosions du jour, un petit bar, je ferais vraiment un lieu physique autour de la pêche à la mouche.
01:10:20 – 01:10:40
Benjamin Clerget: Ça, ce serait un rêve. Alors, les questions encore plus méta comme tu aimes, est-ce qu’il faut souffrir pour réussir Avec le recul que tu as, les années passées, tu m’as dit qu’à moins tu bossais même le soir jusque très tard est ce que avec du recul il faudrait le refaire ou tu ferais ça différemment ou est ce que pour toi c’est essentiel aujourd’hui pour réussir comme tu comme toi
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Stanislas Freyheit: Ah c’est une vraie question parce que moi je suis français et surtout en france moi j’ai beaucoup voyagé j’ai voyagé à l’étranger en France il faut souffrir pour faire de l’argent et travailler. Si tu souffres pas en France on a l’impression que tu ne travailles pas. Et moi en fait je suis à l’opposé symétrique de ça parce que mon boulot il a été dessiné pour que du bonheur. Même quand je suis dans le fond du fond le dimanche soir que la poste m’a perdu une commande que je dois putain de retourner à l’étau faire cette putain
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Stanislas Freyheit: de commande désolé des gros mots bah j’aime encore ça donc moi non trépalium le travail au niveau trépalium le sens écartelé souffrir moi je me bats pour pas ça et je te parie que même des femmes de ménage ou des gens qui ramassent les ordures peuvent trouver du plaisir dans leur boulot. C’est tout le chemin entrepreneuriel.
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Benjamin Clerget: Du coup tu n’es pas spécialement pour la méritocratie alors
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Stanislas Freyheit: Ça on en a débattu aussi. Je ne peux même pas démarrer une discussion sur qui est contre la méritocratie, j’ai un point de vue très simple là dessus. Pour moi la méritocratie c’est la fourmilière avec la fourmi qui porte le grain de sapin, l’autre qui porte la pierre, l’autre qui nourrit la reine. Et s’il y en a un dans la fonds miliaires qui commence à se dire je me prends un petit revenu complémentaire ou un RSA puis je me mets dans un coin de la fonds miliaires, c’est-à-dire qu’on essaye autre chose que la méritocratie, c’est-à-dire le
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Stanislas Freyheit: capitalisme actuel, il n’y a rien, il n’y a pas eu de preuve. Il n’y a pas eu de preuve, la méritocratie actuelle c’est le capitalisme. Si tu travailles dur, que tu fais des bons produits, des bons services, tu seras recouvert d’argent. Comment tu l’utilises, c’est autre chose, mais pour moi, à l’heure actuelle, tant qu’on ne m’a pas prouvé qu’autre chose que le capitalisme méritocratique marche pas pas de fait moi si j’ai pas de fait qu’on me donne pas des faits je peux pas dire et tous les revenus complémentaires, le salaire universel par exemple c’est une chose
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Stanislas Freyheit: qui me subjuguent.
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Benjamin Clerget: Et du coup pourtant t’es en train un petit peu de trouver de l’inverse quand même parce qu’aujourd’hui tu es quand même, tu payes beaucoup d’expérience, t’es au bord de l’eau, tu veux pas souffrir, t’es contre ça, t’expliquais, t’es dans 100% plaisir et tu réussis.
01:12:38 – 01:13:00
Stanislas Freyheit: Mais oui, mais parce que moi, moi j’ai une seule chance dans la vie, j’ai le feu sacré que ma passion produit de l’argent. C’est comme un artiste, un musicien, Je le dis, j’ai mis du temps à l’assumer. Ma maman, c’est une réalité. C’est souvent ce que ma femme, elle me dit. Elle me dit toi, t’es assis là avec ton café. Tu fais une belle nymphe. Tu la regardes comme un Bonet et puis on te l’achète. C’est comme Michael Jackson qui fait une chanson. Il fait un million d’euros. Je ne suis pas au niveau là, mais je
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Stanislas Freyheit: sais ce que c’est. Donc la souffrance elle s’enlève par elle-même parce que j’ai le feu sacré, je suis né avec cette passion, j’aime ce que je fais et ça fait de l’argent. C’est très américain de dire ça mais à un moment tu es obligé de l’assumer.
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Benjamin Clerget: Est-ce qu’il faut travailler sur ses points faibles ou alors optimiser ses points forts
01:13:15 – 01:13:33
Stanislas Freyheit: Ouais alors moi je suis vraiment le gars qui est dans la zone de confort. Moi je vais pas chercher les centaines de milliers d’euros. Moi j’étends toujours ma zone de confort, je trempe pas le pied dans l’eau froide, je reste sur mes classiques. Donc non non moi je ne suis pas le besogneux qui va se faire mal à aller dans des univers inconnus, je suis monomaniac et je
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Benjamin Clerget: reste dans le confort. Du coup, c’est quoi les pensées limitantes de Stan actuellement Ce serait quoi tes points faibles Tu devais t’autocritiquer toi dans ton entreprise en tant qu’entrepreneur.
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Stanislas Freyheit: Ah bien sûr. Mes points faibles, c’est clairement mon côté monomaniac, monotache. Ça, c’est une certitude, ça amène plein de barrières. Alors moi je l’assume et je ne vis que de rivières et de poissons, mais ça me prive de beaucoup d’expériences. Par exemple le sport, tu m’incites souvent à faire du sport, tu me dis Stan, la sédentarité c’est pas bon, je suis tellement passionné, le problème mon point faible c’est que je suis tellement hypnotisé par ce que je fais que ça me bloque des ouvertures d’esprit sur plein de choses, je le sais que c’est dommage mais bon
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Stanislas Freyheit: je suis tellement bien dans mon bain que…
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Benjamin Clerget: Et du coup je te chatouille des fois là dessus, si du coup tu perdais l’usage de tes mains le jour au lendemain, ce qui peut arriver, le cap ça peut nous pendronner avec un accident même si on est fait du sport et qu’on est en bonne santé, tu ferais quoi alors du coup tu serais perdu non
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Stanislas Freyheit: Ben non, moi je prends mon fauteuil roulant puis je vais interviewer tous les meilleurs pêcheurs au Colorado, en Espagne, en République Tchèque, j’ai toute une carrière de Laurent Ruquet, de la pêche à la mouche à faire. Non, non, il y a trop de passion dans ce monde. C’est pas grave, si je laisse l’atelier, il y a des paroles de moucheurs, il y a des documentaires à filmer. Non, non, il y a beaucoup de choses qu’on peut faire sans ses mains.
01:14:46 – 01:14:56
Benjamin Clerget: Donc si t’étais No Limits ou que t’es la fameuse fuck you money pour reprendre les termes donc tu ferais quoi Tu ferais quasiment plus que de la conférence et du contenu où tu te fais plaisir C’est ça tu seras…
01:14:57 – 01:15:24
Stanislas Freyheit: Ouais ça j’aime beaucoup. Surtout aussi les goodies de ma passion, des boîtes avec des trucs dessus, des tasses, beaucoup de petits objets goodies à offrir mais effectivement le truc des conférences, c’est ce que je dis toujours à mon cameraman, je lui ai dit tu verras dans dix ans on va aller au Colorado interviewer David Olson, c’est une blague qu’en n’est pas une, un jour Décathlon ils vont nous sponsoriser au Pacific Pêche et on va aller au Colorado faire 5 heures de comps avec David Olson. Et c’est un but tu vois.
01:15:24 – 01:15:27
Benjamin Clerget: C’est ta vision du coup à l’échelle du kiff là t’es à 11 sur 10 donc tu vas monter
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Stanislas Freyheit: en premier. C’est des visions, on est en dehors du, là on est sur du méta complet quoi, c’est à dire aller aux Etats-Unis interviewer ta star, là on a du 12 sur 10, mais il faut hein
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Benjamin Clerget: Tu y es presque entre nous, tu es déjà quand même allé plusieurs fois aux Etats-Unis juste pour ta passion, y compris un peu pour le business, tu as élevé en Laponie des poissons en
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Stanislas Freyheit: Alaska,
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Benjamin Clerget: tu es allé plusieurs fois, tu as allé combien de fois aux Etats-Unis
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Stanislas Freyheit: je suis allé deux fois pêcher au Colorado, une fois en Alaska, je suis allé trois fois aux États-Unis. Mais ce que je veux préciser, ce qui est important, ce qu’il faut dire à tes auditeurs, Pourquoi mon échelle du kiff elle est énorme Parce que j’ai accepté mon salaire et je vais pas chercher ce que j’appelle de l’argent crasse. Moi une fois que j’ai réussi à vivre, à payer mes factures, à aller pêcher, tout le reste c’est que du bonus en fait. Et quand t’as placé le cursor là, que cette forme de frugalité économique est bonne, la
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Stanislas Freyheit: ligne de l’argent est coché. Et après il y a plein d’autres lignes à regarder dans la vie.
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Benjamin Clerget: Alors on va terminer avec la partie que j’ai appelé avis sur le monde, donc le monde dans sa globalité, c’est-à-dire le monde qui gravite autour de nous et le monde au sens planète. Je vais commencer en allant direct mettre un coup de pied dans le game, notamment de LinkedIn. Moi, tu le sais, j’y suis quand même pas mal, peu par rapport à d’autres, mais j’y suis. Toi, tu n’y es pas, je crois. Qu’est-ce que tu penses de ça De ce que tu as vu, etc. Pourquoi tu n’es pas là-dedans avec l’esprit entrepreneur que tu as et
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Benjamin Clerget: toute la valeur que tu as apporté, pourquoi tu ne vas pas un petit peu…
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Stanislas Freyheit: Bah bon mon explication LinkedIn elle est exactement simple. Chaque seconde passée sur LinkedIn c’est un service client ruiner. Si tu t’affiches sur LinkedIn, va t’occuper de tes clients au lieu de raconter ton blabla corpo sur LinkedIn. J’ai bien vu à l’époque quand c’est arrivé, en plus j’ai bossé à l’étranger, j’ai vu avant ma femme est dans des milieux corpo, donc pour eux LinkedIn c’est le graal. Mais pour moi en tant qu’artisan, ce serait une insulte qui voit que le gars il est là à déblatérer ses trucs. Ouais, moi j’ai des tels pourcents du marché. Non, moi
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Stanislas Freyheit: je me dis tu fermes ta gueule, tu t’occupes de tes produits. LinkedIn, c’est pour les gens qui font pas grand chose entre guillemets. C’est mon analyse d’artisan attention, parce que je le vois sur mes yeux d’artisan. Dans des milieux plus corporatistes, LinkedIn c’est très important. Tu peux trouver des jobs sur LinkedIn. Mais moi, en tant qu’artisan, je suis beaucoup mieux à mon atelier plutôt que de blabla sur LinkedIn.
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Benjamin Clerget: Alors, tu es sur YouTube, tu travailles beaucoup ce qu’on appelle le personnal branding et le branding dans sa globalité, donc l’image de marque en gros. Tu investis beaucoup de temps sur YouTube, tes clients sont quand même assez riches de ce que tu m’as dit par ton voyage etc. C’est un peu le haut du panier comme on dit vulgairement entre nous. Pourquoi ne pas faire la continuité de ce travail sur LinkedIn parce que tes clients y sont au final C’est quoi la différence entre YouTube actuellement ce que tu fais avec tes vidéos et de faire un post
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Benjamin Clerget: sur LinkedIn pour montrer comment tu fonctionnes à ton atelier
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Stanislas Freyheit: Ah bah non parce que le format vidéo sur des tutoriels que je propose il est parfaitement adapté avec une richesse des propositions de diapositives, d’actions de pêche, de poissons en place. Pour moi le format vidéo est essentiel, le texte est trop compliqué. Le mec qui veut comprendre comment pécher avec mes mouches une vidéo pour lui c’est parfait. C’est un alignement d’attaque énorme alors que sur LinkedIn il y a quand même la friction du texte, des photos, de la plateforme en elle-même. Moi, le format vidéo, alors ça pourrait être Délymotion qui est mort, mais c’est YouTube
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Stanislas Freyheit: ou vidéo. Et puis, À un moment, je n’ai pas besoin de 10 000 réseaux. À un moment, je suis content avec mon YouTube et mon Facebook. Ça me suffit largement. Après, je veux être avec mon gosse. Ma famille, elle est à la pêche. C’est toujours pareil. Si je rajoute 40 cordes à mon arc, c’est en voulant tout faire qu’on ne fait plus rien. Instagram, si tu les rajoutes tous, TikTok, c’est ce que je t’ai dit à un moment. Non, non, moi j’ai mes petits outils qui me vont bien. Je fais mon diapo de photos sur Facebook
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Stanislas Freyheit: perso. Je fais mes tutoriels vidéo sur YouTube. Baste, ça me suffit largement.
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Benjamin Clerget: Du coup est-ce que tu penses, c’est une vraie question qu’on se pose, qu’on peut être riche au sens pour le coup financier et passer du temps sur LinkedIn une deux trois quatre fois par semaine est ce que pour toi c’est compatible ou non
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Stanislas Freyheit: Tout dépend si c’est un divertissement ou pas c’est comme moi des fois je vais scroller Instagram pour voir des images de belles truites, mais sur LinkedIn, je ne suis vraiment pas la meilleure personne à interviewer parce que mon boulot d’artisan à l’atelier, c’est une plateforme qui est jeune. Donc vraiment sur LinkedIn, je ne pourrais pas te dire et je risque de dire des bêtises parce que pour moi, C’est quelque chose de corporate qui est à l’opposé de l’artisan à son atelier. Et puis j’ai plus besoin non plus de me vanter pour mes produits. Je suis déjà tellement
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Stanislas Freyheit: occupé avec mes clients. Si tu veux que des nouvelles plateformes, peu importe le nom, c’est pour ça que je vais pas sur TikTok non plus. Je vais pas danser à mon atelier pour vendre les mouches. J’en ai pas besoin.
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Benjamin Clerget: Vivons bien, vivons cachés. Tu penses quoi de cet adage
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Stanislas Freyheit: je le pense juste sur moi vis à vis de mon salaire que j’ai du mal à dire parce que dans la niche où je suis c’est vraiment un milieu parvenu avec beaucoup de gens qui ont de l’immobilier des rentes qui jouent avec l’argent de leurs proches. La pêche à la mouche est aristocratique, on le sait. Et je vis heureux, je vis caché et je n’annoncerai pas mon salaire parce que j’aurais peur que les gens me traitent pour un menteur en mode « Non mais tu n’as pas pu y arriver juste en faisant des bonnes mouches, on
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Stanislas Freyheit: t’a aidé. Et là-dessus, j’ai déjà pris tellement de missiles dans le milieu que je fais ma route, je fais mes produits, je m’occupe de mes clients, et le reste, tout ira bien.
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Benjamin Clerget: Le fameux give-back, on arrive à un stade quand même, on a autour de 35 ans ou 2. Le partage aux nouvelles générations, tu le vois comment Parce que du coup, à part les passionnés sur YouTube, comment tu apportes, comment tu amènes ta pierre à l’édifice pour give back, donc donner en retour
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Stanislas Freyheit: Moi, ça va être forcément par l’écologie. De toute façon, par nature à un moment, et tu m’éduques là-dessus. Je vais devoir faire quelque chose avec mon média pour mettre l’écologie en avant, surtout en France sur les rivières on est à un point où c’est un devoir pour moi, là j’y suis quoi, je dois faire quelque chose. J’ai essayé un peu de parler de gestion de pêche dans mes vidéos, je ne suis pas bon du tout là dessus parce que j’ai une vision américaine. J’ai un copain qui m’a conseillé plutôt d’utiliser ma visibilité pour inviter des spécialistes.
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Stanislas Freyheit: Et ce que je vais faire, je veux qu’on fasse une conférence avec différentes associations de protection des rivières parce que moi je ne suis pas spécialiste là-dedans. Par contre, j’ai une visibilité sur des dizaines de milliers de personnes que je veux offrir à des spécialistes. Ce sera ma forme de give-back écologique.
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Benjamin Clerget: Je vais te demander, du coup, ce serait quoi les objectifs là tu te fixes Comme ça devant la caméra, tu as deux trois engagements. Honnêtement, les objectifs court terme par rapport au défi climatique, quelles vont être les actions de Stan dans les prochains mois ou les prochaines années à ce sujet
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Stanislas Freyheit: Déjà moi personnellement prendre deux fois moins l’avion, franchement je vais pêcher beaucoup plus en local, tant pis si je vais un peu plus en voiture mais déjà se dire qu’avoir pris conscience c’est déjà énorme que l’avion ça pollue énormément donc deux fois moins max une fois par an l’avion ça et puis là c’est à court terme j’ai vu avec l’association de défense des rivières de La Loue et du Doubs je les ai contactés et on va mettre une cagnotte en ligne pour aller les interviews VE et ça ce sera puissant. Parce que l’effet d’aide pêche ils sont dans
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Stanislas Freyheit: des trucs un peu obscurs qu’on comprend pas. Par contre moi je vais donner mon micro et mes dizaines de milliers de vues à une assoce qui défend les rivières et là on est sur du concret. C’est eux qui mesurent les tuyaux de pollution. On n’est pas sur des fédérations de pêche avec des panneaux, des trucs de comme. Là, je vais utiliser mon porte-voix pour faire ça parce que moi je ne suis pas spécialiste en gestion des rivières mais j’ai un devoir écologique maintenant. Ça c’est clair et net et comme tu m’as dit, de toute façon, tôt
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Stanislas Freyheit: ou tard j’y passerai.
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Benjamin Clerget: Du coup, comment on peut être un grand fan de Ussama Ammar, Yomi Denzel ou je ne sais quoi, je sais que tu aimes bien Oussama, il t’a quand même apporté un entrepreneuriat. On parle derrière d’écologie, de mettre du Pierre-rabie dans sa Ferrari, j’aime toutes ces punchlines. Du coup, avec un peu de recul, comment tu vois les choses à ce sujet
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Stanislas Freyheit: Sur le point de vue d’Osama Ammar et Yomi Denzel, moi je prends leur inspiration. Sur le meta, leur optimisme et leur vision des choses. Par contre, sur les faits qu’ils ont dans la vie réelle qui sont plus ou moins des voleurs ou des dropshippers, ça ne m’intéresse pas. Moi je prends leur inspiration positive et d’ailleurs si j’en suis à ce point là, c’est grâce à Osama Ammar. Il a eu une vision des choses sur le fait qu’il faut être clivant, qui m’a beaucoup aidé. Maintenant, je suis comme Théo Lyon, je pense qu’il a des choses à
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Stanislas Freyheit: voir avec la justice. Ça ne m’intéresse pas, c’est pas à moi de juger, mais ce sont des personnes qui m’ont énormément inspiré. Tout comme Pierre Rabhi m’a inspiré aussi. Moi, je pense avoir fait un mix équilibré entre Pierre Rabhi, Oussama Ammar ou même des gens clivants, par exemple, comme Grégoire Gambateau, qui sont des petits moyens entrepreneurs mais qui donnent des leçons énormes quoi voilà ils sont clivants ils y vont ils ont un amour client un amour produit et que tu sois petit comme Grégoire Gambato ou grand comme Steve Jobs, l’amour client, l’amour produit, ça fait tout.
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Stanislas Freyheit: Quant à ça, c’est le Pareto, c’est le 20% du truc, tout le reste après, le site web, les envois, c’est du détail. Amour client, amour produit.
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Benjamin Clerget: Customer centrique.
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Stanislas Freyheit: Ah non mais c’est depuis la nuit des temps.
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Benjamin Clerget: Du coup il manque quoi chez eux
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Stanislas Freyheit: Si tu devais être
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Benjamin Clerget: un peu critique c’est toute cette la dream team, on va l’appeler comme ça des start-upers. Qu’est-ce qui manque avec le recul après tout T’as une certaine sagesse, t’as réussi. D’ailleurs on disait avant humblement ou pas qu’on gagne sûrement beaucoup plus notre vie que certains patrons de start-up qui font des millions. J’en suis aussi intimement persuadé. Déjà on prend le temps, tu vois on est vendredi, on est en semaine, on a tout le temps devant nous, je suis allé courir moi ce matin, j’ai nourri les poules etc. Toi t’es venu tranquillement aussi, donc qu’est ce qui manque,
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Benjamin Clerget: qu’est ce qui manque à un Oussama Ammar, à un Yomi Denzel ou à un grand bateau actuellement, selon toi avec ton recul si tu devais être un petit peu critique
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Stanislas Freyheit: Ah bah clairement comme tu le dis déjà la part d’écologie et la part de qu’est ce qu’ils font de leur famille quoi. Pour moi c’est, tu m’as éveillé là dessus et maintenant à chaque fois que j’écoute un podcast d’eux, mais on peut même aller sur Mathieu Stéphanie, roi du podcast, qu’est ce que tu mets ta famille Ta famille elle est là, elle existe, elle est part entière du truc. Il a des milliers d’heures disponibles sur internet, il a même pas cinq minutes de ce qu’on fait de sa famille. Ils esquivent le sujet comme jamais et je
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Stanislas Freyheit: trouve ça dingue parce que c’est un peu faux de faire ça, parce que c’est part entière de leur vie. À l’inverse de toi ou moi, moi je t’appelle les matins, non je suis avec le gosse au parc. Mais je l’assume et eux, ils le cachent sous couvert de corporatisme ou quoi, mais ça on y viendra. De toute manière, ça a des tendances. Il y en a de plus en plus qui le mettront les pieds dans le plat.
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Benjamin Clerget: Et un coup, tu m’as dit, c’est un peu un traj, donc je vous le guimais, remplace Pauline Léniaud par une grosse moche, je ne sais pas si ça fonctionnerait. Je te déstabilise un peu, mais qu’est-ce
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Stanislas Freyheit: que tu penses
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Benjamin Clerget: de la place de la femme dans tout ça, parce que dans l’entreprenariat
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Stanislas Freyheit: C’est sûr que quand tu es une belle femme, alors à une époque de me too je fais gaffe, mais moi je suis un petit entrepreneur, j’ai rien à voir. C’est sûr que quand t’es une belle femme t’as une visibilité x10. Après, sur le long terme, femme, homme ou transgenre, je reviens au même, c’est ta qualité produit qui va faire. Donc que ce soit Pauline Léniaud ou une nana moche, peu importe, sur le long terme, en fait, ça lissera. Sa beauté ou pas n’aura plus d’influence. Mais c’est sûr qu’à court terme, quand tu as une belle nana,
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Stanislas Freyheit: on est dans un monde quand même, on ne va pas se mentir. Même une époque de Me Too ou pas, tu as beaucoup plus de visibilité qu’à un gars lambda comme toi et moi. Mais à long terme, c’est le produit qui gagne et la valeur client. Mais c’est sûr que ça aide.
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Benjamin Clerget: Tu as des femmes entrepreneurs qui t’inspirent actuellement, qu’on peut connaître
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Stanislas Freyheit: Oui, j’ai une histoire intéressante parce que Céline Lazort, CEO de LITCHI, m’a inspiré beaucoup. Et j’ai eu une grosse déception parce que ce qu’elle a fait avec l’ITCHI, c’est génial. Je trouve ça vraiment génial, c’est l’histoire de cagnottes en ligne, de libérer la puissance du particulier. Et en fait, j’ai fait plusieurs cagnottes sur l’Itchy et il y a une cagnotte où ils m’ont bloqué les sous avec un service client affect et du coup, elle a revendu la boîte entre temps. Et en fait, j’étais extrêmement déçu parce qu’ils te font tous des paillettes, les Yomi Denzel, les
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Stanislas Freyheit: Oussama Ammar. Par exemple, tu sais que c’est pareil, Oussama Ammar, quand tu vas au bout du tunnel bah il est là vas-y clique clique achète ma formation on dirait que l’autre il faut quand qu’il devant une voiture et ça ça ça déçoit énormément parce qu’ils savent se vendre sur les podcasts mais quand tu vas utiliser le produit, et ben mon pote, à part les gens de Big Mama, des grands que j’ai utilisés, j’étais souvent très déçu, aussi l’autre qui fait les sushis maximulaires, Pokawa Par exemple, tu vas dans un Pocaw, c’est du carton pâte avec pas
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Stanislas Freyheit: le meilleur saumon. Non mais voilà, parce qu’attention, moi, j’écoute les podcasts, j’en écoute des heures. Mais après, je vais vérifier le mec sous le tapis qui est là. Et Big Mama, tu vas chez Big Mama à Monaco, à Paris, c’est de la cuisine italienne populaire. Je peux te dire que là, ils sont customer centrique. Big Mama, c’est des rares qui ne m’ont pas déçu. Yomi Denzel, trop d’écran de fumée. Oussama Ammar, trop sulfureux. Voilà, des vrais entiers, des entrepreneurs, je trouve qu’on va les retrouver à ton niveau. Chez moi, chez toi, parce qu’à un moment, il
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Stanislas Freyheit: y a l’effet melon. Des centaines de milliers d’abonnés, des centaines de milliers d’euros, il y a toujours un petit melon. C’est rare de les trouver intègres.
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Benjamin Clerget: Quid de la légitimité aussi. Chez ces gens là, Défense pose la question. Je pense à Yomi Denzel. Le track
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Stanislas Freyheit: record il est où il est quoi Tu tapes Yomi Denzel Siret sur Google ou Samah Amar, c’est toujours chez Edy. C’est toujours des holdings, des machins à Londres quand tu creuses derrière. Alors oui l’inspiration, mais à un moment quitte la légitimité. Toi et moi On est là, on est présent. T’appelles Ben et Flo au service client, t’as le ballon de rugby et moi je fais les mouches, je te fais la sélection. Mais eux, ils sont effectivement en couille de la légitimité.
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Benjamin Clerget: Et du coup, alors les trois entrepreneurs qui t’inspirent le plus
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Stanislas Freyheit: Ouais, alors là, je vais te faire une réponse groupée. Alors, il y a Steve Jobs et ça va aller vite et je vais un peu hacker ta question parce que pour le reste c’est les frères Bertolet et je vais t’expliquer pourquoi. Alors on fait déjà Steve Jobs rapidement. Pourquoi Steve Jobs parce que c’est le Andy Warhol de l’entrepreneuriat, chaque phrase qu’il a dit est bonne. Mais moi ça m’a beaucoup guidé quand il a dit si tu vas être entrepreneur, il faut que ton pire des cas, tu aimes toujours ça. Et c’est ce que j’ai dit avant,
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Stanislas Freyheit: moi j’ai mis mon curseur, mon pire des cas, c’est le dimanche à 15h, le client va partir aux USA le mardi, la poste a perdu le colissimo. Il n’aura pas son voyage réussi, Nympévolution sera pas avec lui. C’est mon pire des cas. Je me coule un café, je vais à l’étau, je le fais. Et ce pire des cas, ce cul dans le fossé au fond du fond pour moi, c’est toujours du kiff. Et je conseille vraiment, ça, c’est inspirant ce que Steve Jobs, il a dit. Si dans ton pire des cas, tu aimes encore, la route,
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Stanislas Freyheit: elle est longue. Ça va être dur. Ça, c’est la petite histoire de Steve Jobs mais deux personnes qui m’ont vraiment inspiré c’est les frères Bertolet alors je te plante le cadre on est en Belgique au sud de la Belgique dans une jolie ville qui s’appelle Bastogne. Et il y a une friterie depuis les années 70, qui est maintenant une brasserie qui est tenue par la famille Bertolais depuis 70 ans. Et c’est là que l’inspiration vient. Tu sais ce qu’on dit des frères Bertolais en Belgique Ils sont tellement riches qu’ils pourraient arrêter de travailler. Et comme moi
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Stanislas Freyheit: je vais toujours analyser les gens au fond du fond, je dis ça, ça m’intéresse. Parce que j’ai été mangé à leur restaurant qui s’appelle Le Waggon, qui a une vraie brasserie belge, avec des vrais plats belges, avec un marcassin des Ardennes, avec une sole. Et quand tu vas manger au wagon et je défie tous ceux qui m’écoutent d’y aller, et bien ces fameux frères Berthelet qui sont tellement riches qu’ils pourraient s’arrêter de travailler, ils sont au cœur du réacteur. Ils passent les plats, ils vont vérifier la sauce du marcassin, ils vont te servir la bière, Ils
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Stanislas Freyheit: vont faire gaffe que le verre à bière, il soit un peu humidifié pour qu’il n’y ait pas de mousse. Et la vraie leçon d’entrepreneuriat c’est que tout le monde dit ah ils sont tellement riches qu’ils pourraient s’arrêter de travailler. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que pour un entrepreneur, un vrai pour moi, la richesse, c’est juste eu un pilier en fait sur lequel les gens sont heureux. Donc les frères Berthelet, ils détiennent la moitié de la ville de Bastagne. Ils sont riches à en crever. Mais ce qui les fait vibrer, c’est pas ça.
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Stanislas Freyheit: C’est ça que je veux que les entrepreneurs, même où les gens lambda comprennent, quand ils nous voient des animaux comme toi et moi. C’est pas le chiffre d’affaires à la fin d’année. Oui, il y a ça, mais il y a l’amour que tu as à ton produit. Toi aussi tu me fais rêver comme entrepreneur. Quand tu m’envoies des vidéos là hors caméra, regarde, tu es à l’atelier, tu me montres une patine d’un ballon. Tu n’as pas besoin d’être Steve Jobs. C’est ça aussi que je n’aime pas dans les podcasts, c’est toujours les mêmes. Ouais, les Steve
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Stanislas Freyheit: Jobs, les Blabla Cars, les mythiques, tout ça. Hey, il y a des milliers de petits entrepreneurs qui sont super inspirants. T’as pas besoin de faire 3 milliards d’euros pour être un vrai entrepreneur intègre. Donc moi, des mecs comme ça, les frères Bertolet, ils sont super riches, mais leur kiff, c’est l’expérience client. Tu manges là où tu t’en souviens. Le mec, il est millionnaire, il va passer les plats. Il y a un verre qui se pète, il est millionnaire, il va essuyer. Là, là, je pense que tu vois, enfin pour moi c’est ma forme d’entrepreneuriat qui m’inspire.
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Stanislas Freyheit: Après à l’inverse, je te tiens un peu sur cette question mais elle est intéressante, aux entrepreneurs qui sont intéressés vraiment par l’argent, ce que je respecte, tu peux assumer être intéressé par l’argent pur et dur, moi je déconseille l’entrepreneuriat. Va faire de l’argent en grâce, il y a tout ce qu’il faut. Tu vas en Suisse, au Luxembourg, tu vas chez JP Morgan, tu vas chez KPMG, tu vas chez Deloitte, tu auras de l’argent de manière mathématique. Mais le parcours aventureux de l’entrepreneuriat, si vraiment tu es drivé par l’argent, je pense que tu peux avoir des déconvenues
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Stanislas Freyheit: parce que le palier où ton bon produit amènera de l’argent, il est quand même chaud à atteindre. Voilà pour mes inspirations.
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Benjamin Clerget: Ok merci Stan, moi je pense qu’on a fait le tour, je te remercie sincèrement. On peut te retrouver, tu vas nous dire un peu où est ce qu’on peut te retrouver le site nafévolution c’est
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Stanislas Freyheit: ça et
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Benjamin Clerget: si on veut rentrer en contact avec toi ou te remercier ou pourquoi pas te faire intervenir sur d’autres sujets parce que c’est vrai que t’es quand même un entrepreneur inspirant je trouve franchement l’une des personnes les plus riches que je connaisse et qui vit de ses propres mains, je le précise. Même si tu veux pas le dire face à la caméra, t’es quand même une réussite à mes yeux. Je te connais depuis plus de 10 ans.
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Stanislas Freyheit: Je te remercie.
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Benjamin Clerget: Et donc voilà, donc si les gens ils veulent rentrer un peu en contact, comment, où est-ce qu’on peut te trouver Moi je
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Stanislas Freyheit: suis un sauvage, Je mets l’email direct, tel téléphone, Nymphévolution, contact, et puis il y a tout qui est marqué, téléphone, email, comme je suis à petite échelle, je suis humain avec les gens, et puis Nymphévolution sur Google, c’est tellement singulier qu’il y a du Facebook, du Instagram. Vous me faites un email, vous m’appelez, c’est toujours un plaisir.
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Benjamin Clerget: Ok merci.
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Stanislas Freyheit: Merci Ben.