!-- -->

#7 Les 20 erreurs les plus fréquentes que font les entrepreneurs !! 🟢

17 Mai 2024 | Podcast

Quelles sont les erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs ?

Les principales erreurs les plus fréquentes que font les entrepreneurs sont rarement évoquées sur Internet. Bien que très “putaclic” ce titre évocateur illustre une réalité que l’on observe quand on baigne dans l’entreprenariat : beaucoup se lancent mais beaucoup échouent.

Si je devais résumer cet article en un seul mot dors et déjà c’est la rigueur. Le dénominateur commun de tous les défauts. Certains diraient que “l’oisiveté est la mère de tous les vices” !! Et bien je suis plutôt d’accord avec cette affirmation.

D’ailleurs on trouve des statistiques factuelles sur les difficultés des entreprises au moment où elles se lancent.

 

Les statistiques sur les difficultés rencontrées par les entrepreneurs

Les difficultés des entrepreneurs que j’évoque dans cet épisode de podcast sont issues d’analyses empiriques. Mais de nombreuses études illustrent malgré tout ces difficultés.

21 % déclarent avoir mal anticipé leur trésorerie, 19% se sont fourvoyer sur le prix de leur produit et 18% ont des soucis de rentabilité notamment liés au temps trop important passé sur une ou plusieurs tâches dans l’entreprise.

En 2023, le nombre de défaillances d’entreprises en France a augmenté de 5,4% par rapport à 2022.

60% des défaillances d’entreprises surviennent dans les cinq premières années d’activité.
80% des startups disparaissent après 2 à 5 ans d’existence c’est pire mais on attend pas qu’elles soient rentables
Après 4 ans d’existence, 80% de chance qu’elle perdure.

Nous allons diviser cet article en 4 parties.

 

Partie 1 : Les erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs avant de lancer leur entreprise

 

1.1 Ne pas avoir fait d’étude de marché et donc ne pas connaître son Product Market Fit.

 

Dans cette partie découvrez comment aiguiser votre instinct marketing en surmontant l’influence néfaste de l’ego et des opinions extérieures. Apprenez à identifier les signaux encourageants et à les transformer en opportunités concrètes.

Tomber dans le piège de « l’ego marketing » consiste à privilégier ses propres opinions et intuitions avant celles des clients potentiels. Cette approche égocentrique peut s’avérer désastreuse, car elle déconnecte votre petite entreprise des besoins et aspirations réels du marché.

Même si nos proches nous tiennent à cœur, il faut garder une certaine distance lorsqu’il s’agit d’évaluer des idées marketing. Leurs opinions, bien que bienveillantes, peuvent ne pas refléter les attentes du public cible, et risquent même de freiner votre créativité.

Sachez identifier donc les signaux encourageants, comme l’enthousiasme des proches, et explorez-les pour transformer votre intuition en opportunités concrètes mais restez maître à bord c’est vous l’entrepreneur 😉

 

1.2 Viser un marché trop concurrentiel

 

Surtout si les concurrents sont forts, commencer à entreprendre sur un marché ou il y a de nombreux acteurs est très risqué et constinue selon moi un risque important de faire capoter votre entreprise.

Si vous viser un segment précis de ce marché et que vous pensez être le meilleur alors pourquoi pas et c’est même souvent une bonne idée. Comme le le répète souvent dans ce podcast, soyez le meilleur de votre quartier avant d’être le meilleur de la ville. Nous y reviendrons un peu plus bas.

 

1.3 Viser un marché trop dépendant de son environnement

 

On pense rarement à ce type d’erreur que peut faire un entrepreneur qui se lance même c’est quand on traverse une crise mondiale comme le Covid qu’on comprend le risque de trop démendre de son environnement tel qu’il soit.

Dans cet épisode de Podcast ou on parle de erreurs les plus fréquentes que font les entrepreneurs avant même de se lancer, on pourrait oublier que même sur un océan bleue sans véritable concurrence ou seul le vent fait avancer votre voilier, votre entreprise capotera s’il n’y a plus de vent.

Je prend l’exemple d’une station de ski ou d’un commerce qui s’y trouve, vous serez dépendant de la neige et vu le réchauffement climatique il est devenu dangereux dans une entreprise dépendante de la neige.

Pensez-y car même si ça semble évident, beaucoup d’entrepreneurs l’oublie. Confectionner ses leurres à truite quand on sait que c’est une expèce qui est en train de disparaître peut-être dangereux si on a pas réfléchis à un coup d’avance avec un nouveau produit qui cible d’autres espèces de poissons par exemple.

Même chose avec les essences de bois, etc

 

1.4 Penser que les choses simples vont être faciles

 

Attention à la simplicité trompeuse ! Je parle dans cet épisode des défis cachés d’une pizzeria par exemple.

On a beau aimer faire à manger à la maison et être passioné de cuisine, ouvrir un restaurant est bien plus complexe que faire à manger.

Réaliser une pizza d’excellence pour se faire connaître et attirer vos premiers clients, exige un savoir-faire artisanal, rigoureux et maîtrisé. Cela passe par la sélection des ingrédients, la préparation de la pâte, la cuisson au feu de bois… Chaque étape recèle ses subtilités et ses défis que vous ignorez avant de créer votre entreprise.

Si vous faite de la livraison à domicile après l’avoir fabriquée, implique une logistique irréprochable et une gestion efficace du temps. Optimiser les trajets, maintenir la qualité des pizzas en cours de livraison et garantir une expérience client irréprochable nécessitent une organisation rigoureuse et une attention constante.

On dit parfois que c’est simple de faire compliqué et compliqué de faire simple

Alors même si un business vous parait simple avant de vous lancer, retenez que ça reste très compliqué de le rendre réellement facile. Si vous le prenez en compte avant de vous lancer vous me remercierez car c’est une erreur fréquente que je constate chez les entrepreneurs 😉

 

1.5 Vouloir être le meilleur de France avant d’être le meilleur du quartier

 

L’une des erreurs que font les entrepreneurs avant de se lancer est de vouloir inonder le marché global avant de tester localement leur produit. Les techniques de Growth marketing amènent malheureusement à être moyen partout et bon nul part.

Hors, il est plus facile et moins couteux de se faire une renomée localement car la localisation amène de la ferté d’apartenance.

Si vos publicités sont ciblées localements elles vous coûterons moins chères pour chaque acquisition croyez-moi. Vous pouvez facilement faire de l’AB test à ce sujet c’est à dire dupliquez une même publicité avec 2 ciblages différents. Le premier localement dans votre ville par exemple et le deuxième niveau France.

 

1.6 Le syndrome de la carte de visite

 

Je crois que c’est le pire. Le « syndrome de la carte de visite » comme je l’apelle guette les entrepreneurs qui se focalisent sur l’apparence plutôt que sur la substance. Ils recherchent la reconnaissance à travers la visibilité de leur entreprise, négligeant l’essentiel : leur marché et ses besoins.

C’est l’une des principales erreurs que font les entrepreneurs fraquemment notamment ceux qui ont été en manque de reconnaissance dans une vie passée.

Concevoir une carte de visite accrocheuse, créer un roll-up flamboyant ou soigner son image sur les réseaux sociaux ne sont que des accessoires superficiels. Ils ne garantissent ni le succès, ni la satisfaction des clients.

Un véritable entrepreneur se concentre sur la création de valeur pour son marché cible. Il comprend les attentes de ses clients et s’engage à leur fournir des produits ou services qui répondent à leurs besoins réels.

La reconnaissance est certes agréable, mais elle ne doit pas être le moteur principal de l’entrepreneuriat. La véritable satisfaction réside dans la construction d’une entreprise durable et prospère, qui apporte une contribution positive à la vie de ses clients.

En résumé, évitez le « syndrome du paraître » et concentrez-vous sur l’essentiel : votre marché et sa satisfaction. C’est la clé d’un succès durable et authentique.

 

Partie 2 : Les erreurs les plus fréquentes pendant le lancement de l’entreprise.

 

Parmis les erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs, j’observe des problèmes de communication, de mesure des actions, de gestion financière et de plus en plus de focus notamment avec le nombre de solicitations de plus en plus nombreux via les réseaux sociaux !! Voici les principales erreurs que j’ai noté au moment de lancer votre entreprise.

 

2.1 La mauvaise communication

 

Une communication inefficace peut résulter d’un contenu inapproprié ou d’une cible mal définie c’est une erreur fréquente que je constate chez les jeunes entrepreneurs en manque d’expérience sur ces sujets. Je suis bien placé pour le savoir puisque je forme les entreprises sur le sujet de l’aquisition digitale (publicités sur Google et/ou réseaux et sociaux)

Un exemple frappant avec l’un de mes produits c’est le cout d’acquisition deux fois plus cher chez les hommes que les femmes, malgré le succès global de l’entreprise. Si on commence dans l’entreprenariat il serait donc préférable de viser que les femmes dans mon cas. Je vous laisse écouter cet épisode de podcast pour connaître les détails.

Pour identifier la source du problème quand votre communication ne fonctionne pas je vous conseille de réaliser des tests A/B. Ces tests permettent de comparer différentes versions d’un message ou d’une offre auprès de segments de cible distincts. En analysant les résultats, vous pouvez déterminer quelle approche résonne le mieux auprès de votre public cible.

Voici quelques pistes à explorer :

Contenu inapproprié :

Assurez-vous que votre message correspond aux besoins, aux attentes et aux intérêts de votre cible. Adaptez le ton, le langage et les visuels en fonction des caractéristiques et des préférences de chaque segment.

Cible mal définie :

Affinez votre segmentation en tenant compte de critères démographiques, socio-économiques, comportementaux et psychologiques. Plus votre cible sera précise, plus votre communication sera pertinente et efficace.

Tests A/B :

Variez un élément du message ou de l’offre (prix, formulation, visuel, etc.) et comparez les performances auprès de deux groupes de cible distincts. Analysez les données pour identifier la version la plus performante.
En adoptant une approche méthodique et en tirant parti des tests A/B, vous pouvez optimiser votre communication et maximiser son impact sur votre cible. N’oubliez pas que la communication est un processus continu qui nécessite une adaptation constante aux besoins et aux attentes de votre public c’est d’ailleurs ce qu’on appelle l’itération.

De manière générale je vous conseille de cibler un persona assez général dans un premier temps puis d’analyser les premières statistiques de vos campagnes pour ensuite déterminer votre personna.

J’aime lancer des campagnes généraliste lorqu’on est en période de lancement pour aider notre étude de marché tout en communiquant.

 

2.2 Le manque de mesure de vos actions

 

En matière d’entrepreneuriat, comme dans le sport, la progression ne se décrète pas, elle se mesure. Suivre et analyser ses actions est indispensable pour identifier les points forts, les axes d’amélioration et optimiser sa stratégie.

Ne pas le faire constitue une erreur grossière chez l’entrepreneur qui se lance. C’est pourtant encore (trop) fréquent. Dans cet épisode j’essaie de vous aider sur ce point.

Commencez par exemple par analyser votre taux de transformation via Google Analytics. Ce KPI crucial vous indique le pourcentage de visiteurs qui effectuent l’action souhaitée, comme un achat ou une inscription à une newsletter. Mettez en corrélation ce taux avec votre chiffre d’affaires pour comprendre l’impact direct de vos actions marketing.

Pour un nombre de visite identique vous pouvez avoir une part plus ou moins importante chaque mois. J’adore travailler sur le tx de transformation d’un site e-commerce. Chaque mois le taux de transformation augmente davantage que les visites car l’expérience utilisateur sur mon site web est meilleur. C’est un travail de longue allène mais fondamental dans le succès de votre entreprise.

Je vous conseille également de définir des objectifs SMART en suivant ces principes :

 

Spécifique : Votre objectif doit être clair, précis et détaillé.

Mesurable : Quantifiez votre objectif afin de pouvoir suivre votre progression.

Ambitieux : Visez haut, tout en restant réaliste.

Réaliste : Assurez-vous que votre objectif est atteignable compte tenu de vos ressources et de votre contexte.

Timé : Fixez une échéance claire pour la réalisation de votre objectif.

 

En mesurant vos actions et en définissant des objectifs SMART, vous dotez votre entreprise d’une boussole indispensable pour naviguer vers le succès. N’oubliez pas que l’analyse et l’adaptation sont des processus continus qui vous permettront d’optimiser vos stratégies et d’atteindre vos objectifs avec une efficacité croissante.

Dans les erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs nous allons désormais parler d’un sujet s’ensible : le bootstrap vs la levée de fond.

 

2.3 L’endettement

 

Selon la philosophie de l’Oncle Ben, il faut éviter au maximum l’endettement car il vous fera rarement prendre les bonnes décisions dans la vie de votre entreprise. L’hypercroissance est souvent nécessaire quand on lève des fonds et malheureusement c’est cette hypercroissance qui nous tue et qui n’a rien de vertueux. Je préfère grandir que grossir, prenez votre temps en vivant frugalement.

 

2.4 Le Défocus, une erreur de plus en plus fréquente chez l’entrepreneur

 

Voici une erreur de plus en plus fréquente chez les entrepreneurs du 21 ème siècle. C’est devenu l’ennemi juré de l’entrepreneur alors restez concentré sur votre objectif sinon vous ne réussirez pas.

Dans l’univers trépidant de l’entrepreneuriat, le défocus est un ennemi redoutable qui guette les plus aguerris. Se disperser sur des tâches secondaires, céder aux distractions numériques ou se laisser influencer par des avis extérieurs sont autant de pièges qui peuvent vous éloigner de votre objectif principal.

Pour contrer ce fléau, cultivez une concentration sans faille. Définissez clairement votre vision et vos priorités, et planifiez vos actions avec rigueur. Apprenez à identifier les distractions et à les éliminer de votre environnement de travail. Entourez-vous de mentors et de conseillers avisés qui vous soutiendront et vous aideront à rester sur la bonne voie. C’est d’ailleurs ce dont ont besoins les très jeunes entrepreneurs à leur début en tout cas de ce qu’ils m’informent.

N’oubliez pas que le succès ne se construit qu’à travers une attention soutenue et une persévérance inébranlable. En restant concentré sur votre objectif et en mettant à profit vos talents et votre énergie, vous surmonterez les obstacles et concrétiserez vos rêves entrepreneuriaux.

 

2.5 Les abonnements inutiles

 

De nos jours, il est tentant de souscrire à une multitude d’abonnements récurrents, que ce soit pour des services de cloud, des outils de marketing ou des logiciels de productivité. Cependant, il est crucial d’adopter une approche prudente et réfléchie avant de s’engager dans de tels contrats car bien souvent on peut les éviter.

Pour ma part je vais souvent sur le site AppSumo qui propose les même outils en achat plutôt qu’en abonnement. Vous connaissez ma frugalité, je n’aime pas les abonnements qui nous plombent la rentabilité.

Les coûts cachés, l’utilité réelle, les alternatives gratuites, les périodes d’essai et les engagements à long terme sont autant de facteurs à prendre en compte pour éviter les pièges de l’entrepreneur et optimiser son budget. Soyez vigilant et critique face aux offres d’abonnements récurrents et ainsi vous éviter cette erreur fréquente chez l’entrepreneur : souscrire à de multitudes d’abonnements.

 

2.6 Trop de déplacements mal mesurés

Dans les erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs et notamment chez les prestataires de services, je constate souvent beaucoup de déplacements qui pourraient être évités. 

Evaluer le coût d’un déplacement professionnel ne se résume pas au simple prix du carburant s’il vous plait !! C’est pourtant une erreur récurrente que je constate chez les jeunes entrepreneurs. Pour une analyse complète et objective, il faut prendre en compte l’ensemble des dépenses engagées.

Prenons l’exemple d’un salon professionnel qui se déroule sur un week-end. Au-delà du prix du trajet aller-retour, il faut également intégrer :

  • L’hébergement : Coût de la chambre d’hôtel, des repas et des éventuels frais annexes.
  • Les repas : Déjeuners et dîners pris en dehors du salon.
  • Le transport sur place : Taxi, navettes ou transports en commun.
  • Les frais d’inscription au salon.
  • Le temps perdu : Heures de travail non effectuées et impact sur la productivité.
  • Les coûts indirects : Frais de garde d’enfants, perte de clientèle potentielle, etc.

 

Dans certains cas, comme pour un salon qui se termine tard le dimanche soir, il peut s’avérer nécessaire de payer une nuit d’hôtel supplémentaire et de rémunérer les employés pour leur présence le lundi matin, ce qui représente un coût supplémentaire non négligeable.

En mesurant l’intégralité des dépenses liées à un déplacement professionnel, vous obtenez une vision précise de son coût réel et pouvez prendre des décisions éclairées concernant vos investissements.

N’oubliez pas que l’objectif est d’optimiser vos ressources et d’obtenir un retour sur investissement maximal pour chaque déplacement.

 

2.7 Vision trop courtermiste de l’entrepreneur

 

Se concentrer uniquement sur les résultats immédiats et négliger la planification à long terme est un piège sournois qui guette les entrepreneurs surtout lorsqu’ils sont dopés régulièrement par la dopaimine générée par les réseaux sociaux.

Cette approche myope expose l’entreprise aux fluctuations du marché, aux décisions impulsives, au manque d’innovation et aux difficultés de financement.

Cultiver une vision long-termiste, c’est définir une mission claire, établir des objectifs SMART comme on vient de le voir, adopter une approche proactive, s’entourer de mentors avisés et garder le cap sur ses ambitions.

C’est construire un succès durable et perenne plutôt qu’un feu de paille comme je le vois encore trop souvent chez les entrepreneurs trops excités par leurs idées. Un entrepreneur a 10 000 idées par jour en général, restez focus et visez un cap de vie cela vous permettras de réusssir et d’avoir une vie épanouie c’est ce que j’essaye de montrer dans mon podcast.

Désormais, nous allons parler des erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs une fois lancés sur leur marché.

Partie 3 : Les erreurs de l’entrepreneur après son lancement

 

Dans les erreurs les plus fréquentes des entrepreneurs on pourrait penser qu’elles arrivent au départ de l’entreprise mais après le lancement il y a d’autres risques que je constate souvent et qui peuvent causer la disparition de votre socété même après un an d’existence. Voici les 7 dernières erreurs à éviter.

 

3.1 Arrêter l’activité physique, grave erreur pour votre santé !!

 

Maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle est crucial pour votre santé mentale et physique c’est ce qu’on appel en language startup la work life balance. S’accorder des « cartes Joker » ponctuelles est acceptable, mais négliger votre bien-être à long terme est contre-productif et va vous mener à l’épuisement assuré. C’est une erreur que j’observe parfois.

Communiquez vos objectifs et échéances à vos proches et à votre communauté pour vous responsabiliser. Le mentoring ou le coaching avec l’oncle Ben est également possible pour éviter cela si vous avez besoin d’aide.

Privilégiez des caps et des directions à atteindre plutôt que des objectifs stricts inflexibles. Comme dans le sport, le seul moyen d’être déçu c’est de se fixer des objectifs strictes alors je préfère parler de caps à atteindre.

Fixez-vous des engagements SMART là encore (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis) pour vous motiver sans vous épuiser.

N’oubliez pas que le succès ne se construit qu’en prenant soin de soi et de son entourage. Arrêter le sport est donc une erreur à part entière chez l’entrepreneur.

 

3.2 Embaucher trop vite !!

 

L’enthousiasme et le désir de faire grandir son entreprise peuvent parfois conduire à des décisions précipitées, comme l’embauche hâtive de nouveaux collaborateurs. C’est une erreur que j’ai constaté chez les entrepreneurs qui connaissent une forte croissance durant les preières années. Prenez le temps d’évaluer soigneusement vos besoins et choisissez les candidats les plus adéquats pour éviter des conséquences économiques néfastes pour votre structure.

Un recrutement précipité peut s’avérer coûteux à plusieurs niveaux : intégration d’un candidat non qualifié, perte de temps et d’énergie, frais de formation et de licenciement ultérieurs, visite midicale d’embauche, etc

Pour ma part je préfère travailler avec des freelance et rester solopreneur. Je suis moins tenus par des engagements et chacun est libre de ses décisions de continuer ou non l’aventure entreprenariale.

De façon empirique, je constate qu’un salarié pour 100 000€ de CA c’est bien. Donc sous les 100K € de CA annuel vous pouvez normalement gérer votre entreprise tout seul. C’est ultra théorique je vous partage ça de mon expérience en ayant coaché de nombreux auto-entrepreneurs sur leur développement.

L’embauche se réfléchit au moment de quitter le statut de la micro-entreprise en général.

 

3.3 Faire des trops petites marges

 

En général quand on se lance en auto-entrepreneur on fait l’erreur de proposer des prix trops bas à son démarage et il est difficile de les augmenter plus tard alors mieux vaut proposer des prix élevés dès le début pour absorber le passage en TVA applicable si vous dépasser les plafons de la micro entreprise. De manière générale je conseille de faire un coef 3 minimum sur ses prix d’achat pour déterminer son prix de vente. Donc si vous achetez un produit 10€ chez un fournisseur, vous devez pouvoir le vendre minimum 30€ pour être rentable sur le long terme. Ainsi quand vous allez devoir reverser 20% de TVA à l’état si votre entreprise dépasse le plafond, vous gagnerez encore de l’argent.

Fixer ses prix n’est pas évident et une des erreurs est d’appliquer « bêtement » le même coef sur tous les produits de façon scolaire. En réalité ce que certains entrepreneurs ne comprennent pas c’est qu’une entreprise doit tenir un taux de marge moyen et global sur tous ses produits.

Il faut donc accepter de faire coef 2,5 sur un produit pour être agressif si nécessaire et coef 4 sur un produit dont vous êtes le seul à proposer.

Des marges trops faibles fait donc partie des erreurs les plus fréquentes chez les entrepreneurs. 

 

3.4 Une mauvaise gestion financière notamment du passage d’auto-entrepreneur à société.

 

C’est sûrement l’une des plus grosses difficulté rencontrée par auto-entrepreneurs et les petites structures qui se développe : passer le plafond de la micro entreprise et se mettre à payer de la TVA. Cela nécessite souvent les services d’un comptable qui peut devenir très couteux du moins non prévus dans vos budgets

Le manque de trésorerie est également une grosse difficulté pour se développer sans devoir s’endêter. De façon empirique encore je vous conseille d’avoir 1/3 de votre CA annuel en trésorerie sur le compte pour palier aux besoins.

C’est une cible qu’il faut essayer d’atteindre ça n’est pas évident mais le fait de l’avoir en tête vous évitera peut-être de cramer cette tréso dans des investissements futils 😉

Sur ces sujets l’Oncle Ben partage de bons conseils dans son podcast et peut vous accompagner sur la période de transition.

 

3.5 Oublier l’importance de la déconexion, une erreur grossière !!

 

Au même titre que le defocus, le manque de déconexion est une erreur grossière qui devient de plus en plus courante chez les entrepreneurs.

L’hyperconnectivité peut nuire sérieusement à votre productivité et surtout à votre bien-être et c’est très sournois car on ne s’en rend pas compte. Pour vous en sevrer, coupez les notifications, mettez votre téléphone en mode avion régulièrement notamment le matin en « deep work », réduisez le temps passé à consulter vos emails et batchez sur des créneaux précis de votre journée. Surtout, limitez votre temps sur les réseaux sociaux, en particulier LinkedIn qui vous donne l’impression de travailler.

Si vous avez besoin de prospecter via cet outil, vous pouvez l’automatiser facilement, je l’ai déjà fait sur plusieurs activités et ça fonctionne bien à partir du moment que vous ciblez bien avec la bonne approche.

En vous déconnectant régulièrement et en limitant les distractions numériques, vous préserverez votre concentration, votre productivité et votre bien-être mental. N’oubliez pas que le vrai succès ne se mesure pas aux indicateurs superficiels de « vanity », mais à la réalisation d’objectifs concrets et à la satisfaction d’un travail accompli.

La to do liste est nécessaire chez tout entrepreenur qui se respecte, j’espère que c’est votre cas.

 

3.6 Tomber dans l’inertie des devis

 

Gérez vos devis et factures avec rigueur et si possible automatisez-les. Ne les laissez pas s’accumuler mieux vaut répondre non dès le début si vous ne le sentez pas et prendre le temps avec les vrais clients potentiels.

Soyez vigilant sur les délais de paiement (pour ma part je demande toujours des paiements à la commande) et mettez en place des relances régulières si nécessaire. Évitez d’accorder du crédit à vos clients, sauf cas exceptionnels et avec des garanties solides.

Pour ma part je joue la carte du petit entrepreneur qui a peut de moyens face aux grosses entreprises qui essayent toujours d’obtenir des conditions financières avantageuses avec les petits.

Faites confiance à votre instinct : ne signez jamais un contrat ou un accord si vous n’avez pas confiance en votre partenaire ou si le projet ne vous inspire pas. Privilégiez votre intuition et votre ressenti, ils sont souvent de précieux indicateurs.

En suivant ces principes, vous protégerez votre trésorerie et éviterez les litiges financiers. N’oubliez pas que la prudence et la vigilance sont des atouts essentiels pour une gestion financière saine et durable.

 

3.7 Oublier de pivoter avant qu’il soit trop tard.

 

Il est parfois nécessaire de pivoter votre entreprise avant qu’il ne soit trop tard. Le marché est capricieux et peut évoluer très vite. Acceptez de devoir pivoter drastiquement si nécessaire. Cela peut faire mal de jeter à la poubelle ce que vous avez déjà fait mais vous en sortirez gagnant. Une erreur de jeune entrepreneur est d’hésiter trop longtemps, ceux qui ont réussis savent que cela peut-être mortel pour votre entreprise si vous le faites pas assez tôt.

Il y a des outils d’analyse intéressants pour analyser l’évolution du marché que je pourrais vous partager sur le podcast et en coaching.