Dans cet épisode, nous allons nous intéresser au parcours fantastiques du jeune Théo Lion, formé à HEC et issus d’une famille plutôt aisée, il a fait le choix de  construire son entreprise en public avec sa communauté. En mettant tous ses œufs dans le même panier, il a pris la décision de se construire lui-même au sein d’un développement personnel tourné autour de l’entrepreneuriat.

Nous allons voir dans cet épisode les limites du système « build in public ». Nous avons déjà parlé des limites de l’influence par rapport aux véritables entrepreneurs de l’ombre car j’aime ce sujet. D’un côté l’ancien monde qui génère l’essentiel des richesses de notre pays (les TPE et PME) de l’autre quelques startupers qui se partagent le reste des parts du gâteau. En général des sociétés de service (SAAS) digitalisées au maximum.

Chaque système à ses limites et nous allons justement nous attarder à celui de Théo Lion que j’apprécie particulièrement car il m’inspire beaucoup. Théo est un homme très mature pour son âge.

Vous voulez savoir quel âge a Théo Lion ? Il vient d’avoir 27 ans au moment où je vous écris cet article.

Il vient d’avoir quelques prises de conscience importantes dans sa vie qui a fait le choix de partager au grand jour dans cette vidéo :

Théo Lion, le jeune loup d’HEC par à la conquête du monde avec des pubs sur les réseaux sociaux.

Pourquoi Coudac ?

Beaucoup l’ignorent mais Coudac veut dire « Cout d’Acquisition  » ! C’est un terme qu’on utilise sans arrêt quand on parle d’acquisition via les réseaux sociaux. Coudac, c’est donc l’entreprise fondée par Théo Lion le patron, c’est une agence spécialisée dans la publicité payante, avec un accent sur les campagnes pour les marques e-commerce.

Ses collaborateurs clés incluent Paul Maher, responsable de la performance, Guillaume Puech pour le volet créatif au Labo by Coudac, et Florent Guilbaud, expert en data et tracking.

Théo Lion, un jeune loup meilleur que Elion Musk ?

Théo Lion est l’une des rares personnes qui m’inspire réellement. Ce jeune entrepreneur, que j’aime qualifier de “moitié premier de la classe moitié badboy”, incarne une dualité unique : derrière son allure de “bon garçon issu d’un milieu aisé” se cache une combativité et une énergie propres à quelqu’un qui a dû se battre pour tout obtenir.

C’est cette rage, presque paradoxale, qui m’impressionne chez lui. Son mantra “fuck the average” est l’un des trois piliers de son agence, Coudac, et traduit bien sa mentalité. Au lieu de suivre la voie toute tracée des grandes écoles comme HEC, qu’il a su dépasser à sa manière, Théo s’est construit en s’opposant au conformisme, avec rigueur et audace.

Quelques Punchlines que j’ai aimé chez Théo Lion :

• “Si tu croises que des connards dans ta vie c’est peut-être bien toi le connard”
• “A 20 ans tu es le fruit de l’éducation de tes parents, à 40 ans, tu es le fruit de tes décisions, à 70 ans tu es le fruit de l’impact que tu as eu sur les autres”.
• “L’homme intelligent apprend de ses erreurs, l’homme sage apprend des erreurs des autres – Une citation de Confucius.”

Théo Lion se distingue par sa capacité à remettre en question le sens de chaque décision, un trait qui le place à un niveau supérieur. Sa philosophie, “se laisser guider par le vent,” est une approche que j’apprécie et semblable à mon état d’esprit d’entrepreneur.

Il sait que gaspiller des ressources en publicité pour des produits peu nécessaires, c’est comme pédaler dans le vide en montée.

Théo Lion compare la rentabilité à des abdos visibles : être rentable en restant tout petit ne vaut pas dire grand chose. On verra tes abdos facilement mais cela ne veut pas forcément dire que tu es fort? ll admire les entreprises solides, avec beaucoup de chiffre d’affaires ET de la rentabilité, plutôt que des startups qui, pour lui, ont du volume mais sans la force.

Une startup c’est un gros ventre sans aucun abdo.

Son approche “être dur avec les faits, bienveillant avec les gens” montre aussi une maturité acquise avec les années et les expériences.

J’adore cette punchline que j’utilise beaucoup en ce moment.

Les limites du jeune loup en build in public avec Coudac.

Théo Lion est un entrepreneur qui se laisse porter par différentes influences, même celles de figures controversées comme Yomi Denzel et Oussama Ammar sur Youtube, bien qu’elles soient souvent écartées dans les milieux qu’il aspire à rejoindre.

Avec le temps, il semble discerner les véritables symboles de succès, réalisant que l’apparence extérieure de richesse ne reflète pas toujours le réel pouvoir économique. Il sait que la croissance de Coudac pourrait un jour intéresser des investisseurs discrets et solides, plutôt que les infopreneurs plus visibles avec lesquels il a flmeurté à ces débuts, sacré dilemme.

Cette quête l’a aussi confronté à un paradoxe : bien qu’il critique le modèle de la « startup nation » et ses excès, il ne peut ignorer ses propres débuts dans l’infopreneuriat.

Selon moi, Théo reste toutefois au-dessus de ces modèles opposés et semble prêt à faire des choix décisifs pour son avenir.

Ce qui l’attire, au-delà du chiffre d’affaires, est l’impact durable qu’il pourrait laisser. Cependant, il sait aussi que l’empreinte de ses collaborations et des invitations passées dans ses podcasts demeure en ligne, pouvant influencer la perception des investisseurs et sa capacité à se détacher de Coudac.

Théo Lion se fatigue-t-il en se rendant dépendant de la création de contenu ?

Théo Lion se distingue par une certaine forme de « masturbation intellectuelle » selon moi. Il n’y a pas de mal à se faire du bien mais après plusieurs semaines d’écoute j’en vois parfois les limites. Le manque de « concret » peut parfois venir.

Stimuler son cerveau fait du bien et comme toute drogue la dépendance n’est pas bonne.

Théo Lion n’a pas de femme ni d’enfants, il vit dans son studio en solitude, dévoué intégralement à son entreprise et son story telling. Le « No Life Power » donne un avantage certain pour réussir son entreprise mais il a vite ses limites sur sa propre vie. Théo Lion travail sans arrêt de manière intense et sans interruption ou presque, alors quand il coupe durant une semaine de vacances, la vraie raison d’être revient au galop vu que Théo est quelqu’un de Smart.

Bien qu’il ait les moyens financiers de s’alimenter sainement, il s’appuie sur des compléments alimentaires pour pallier les exigences de sa routine, une pratique qui reflète le paradoxe de son style de vie : disposer de ressources, mais les sacrifier pour la productivité.

J’ai toujours été triste de voir le nombre de pilules avalées avec leurs molécules de synthèses quand on sait qu’on trouve tous les nutriments nécessaires dans une alimentation saine. Même si à Paris il est difficile d’élever ses animaux pour se nourrir, on peut tout à fait se faire livrer des denrées qualitatives et fraiches chaque semaine. Quand on gagne 5000 à 10 000€ par mois comme le déclare Théo Lion avec sa holding on peut se nourrir parfaitement voir se payer un chef çà domicile !!

Ce paradoxe s’étend également à sa présence sur YouTube, où il observe que les vraies personnes successfull qui sont réellement les plus influentes publient peu, préférant vivre sans chercher l’approbation constante de leur audience.

Je critique le « contenu de masse » qu’on consomme comme un Macdo et ses « calories vides, ». La création de contenu sans substance est un un fast-food ou la culture vide est omniprésente.  Une vidéo divertissante sur Tiktok est satisfaisante sur le moment, mais peu enrichissant sur le long terme.

Sa vidéo sur le marathon incarne ce dilemme : en quête de toujours plus de contenu émouvant, il passe peut-être à côté de l’essentiel et de ses aspirations.

Enfin pour terminer, Théo Lion voit le contenu comme un vecteur de richesse, de plaisir, ou parfois d’hédonisme, mais il est conscient que Coudac, son entreprise, peut parfois lui donner l’impression d’un fardeau qui limite son potentiel d’impact.

Travailler chez Coudac avec Théo Lion, j’ai tenté de me faire embaucher !!

Au départ je suis tombé sur une annonce de consultant pour LinkedIn que proposait son agence Coudac ou du moins linker d’une de ses filiales.

J’ai donc obtenu un entretien et je me suis confronté à un interlocuteur peu compétent et plutôt amateur dans sa posture. J’ai donc une mauvaise première impression, surtout qu’on s’imagine toujours quelque chose de fou après avoir vu tout le contenu de Théo Lion sur les réseaux sociaux.

Mon interlocuteur recruteur semblait être un étudiant en alternance qui rougissait face a mon expérience. D’ailleurs c’est ce qu’il m’a dit enfin d’entretien il avait peur que je m’ennuie sur ce type de poste.

En effet après avoir creusé la fiche de poste j’ai constaté qu’il s’agissait simplement d’un métier opérationnel de Ghost writer.

J’explique alors à mon interlocuteur ce qui est ce qui était véritablement le métier de consultant bien loin de la mission qu’il me propose.

Il m’avoue alors que le mot-clé consultant lui permettait de trouver du monde. J’ai trouvé ça assez pathétique à l’instar d’un agent immobilier qui fait de belles photos avec un appareil photo grand angle et qui déçoit forcément à la première visite.

J’en ai quand même profité pour interroger les habitudes de vie des salariés de Coudac. Le remote semble plutôt bien se passer mais il m’avoue que beaucoup de collaborateurs ne se déplacent pas aux réunions régulières en présentiel.

Personnellement j’émets des doutes sur le 100 % télétravail qui désengage un peu par la force des choses des salariés d’une entreprise.

Loin des yeux loin du cœur.

On a beaucoup apprécié son entreprise au même titre qu’un proche si on s’isole et qu’on est pas présent physiquement on finit par l’oublier quoi qu’on dise c’est physiologique. Lorsqu’une entreprise devient mature après plusieurs années de vie je pense que des problèmes managériaux peuvent apparaître, notamment avec des contrats cadres comme c’est le cas chez Coudac.

Enfin, pour terminer mon enquête, je suis allé contacter les collaborateurs en recherche d’emplois (Open to work sur LinkedIn) et j’ai pus poser mes questions. C’est dans cet épisode de podcast l’un d’entre eux m’a avoué craindre la limite du 100 % remote bien qu’au départ cela et créer malgré tout une super dynamique, particulièrement avec le contenu de Théo Lion qui fédère avec une certaine fierté d’appartenance.

La fin de la publicité Méta et donc de l’écosystème Coudac ? 

Et moi-même aiguiser mes compétences en acquisition payante sur les réseaux sociaux grâce aux vidéos et à tous les contenus de Théo Lion. Le problème c’est que de nombreux free-lance ont fait la même chose ils sont donc monter en compétence. Un free-lance coûtera toujours moins cher qu’un salarié cadre de chez Coudac même si ce dernier peut être encore plus aguerri. Je doute que les clients professionnels même connaisseur vois une grosse différence entre un expert de chez Coudac et un excellent free-lance.

Je pense que les meilleures années de l’acquisition et de la publicité sur méta ils sont derrière nous. La plupart des professionnels le disent les coûts d’acquisition augmentent désormais. On a encore de la marge mais cela prédit un marché de plus en plus difficile. 

Je pense que Théo Lion le sait au fond de lui. Il était parti sur un objectif à 10 millions d’euros en donnant carrément ce titre à son Podcast Road to 10 millions.

C’est plutôt couilles de sa part et il avoue d’ailleurs sans gages rat régulièrement auprès de sa communauté pour se motiver à réussir ses objectifs. Dans ce cas de figure on voit clairement qu’il a revu ses objectifs puisqu’il a carrément préféré abandonner l’idée de faire 10 millions d’euros de chiffre d’affaires.

10 millions c’est à la fois beaucoup et pas beaucoup. C’est beaucoup pour un petit entrepreneur comme moi, mais c’est rien du tout pour une PME sur un secteur d’activité mainstream comme celui-ci. Par rapport à l’investissement humain et ses engagements le jeu en vaut difficilement la chandelle malheureusement.

Ce sont uniquement des hypothèses avec mon instinct d’entrepreneur de longue date.

Il avoue d’ailleurs qu’il est de moins en moins différenciant et qu’il se rapproche lui-même des gros acteurs comme Publicis qu’il dénigrait il y a quelque temps dans ses contenus.

De mon point de vue l’Inbound marketing reste la clé de succès d’un e-commerce. J’ai pu l’expérimenter avec mon blog et ses 90 000 visites mensuelles 100% organiques.

Quel est le futur de Théo Lion et de son agence Coudac

Pécule un peu avec cette dernière partie mais je pense que grâce à ces dernières vacances et son anniversaire il a senti à quel point il était trop connecté sur Internet et en même temps déconnectée de la réalité et de la vraie vie notamment celle des potentiels investisseurs. S’il sent le vent tourner pour les agences digital il a tout intérêt à préparer et anticiper la sortie (son exit) de Coudac.

Je pense qu’il est clairement en doute sur son avenir il l’avoue à demi-mot avec son âge car il approche de la trentaine. Dans cette dernière vidéo il se justifie énormément sur ses choix ce qui est une preuve de faiblesse à mon sens. Cela ne veut pas dire que c’est mal mais cela exprime quoi qu’il en soit des doutes sur ses choix. 

Choisir c’est renoncer

Certains amis ou investisseurs lui ont dit ah tu montes une entreprise est un Podcasts à côté comment fais-tu ?

Concernant ses salariés et associés je pense qu’avec le temps est un contexte parfois difficile pour elle lui reprocher ça trop grosse présence sur les réseaux sociaux. Car le temps passé à créer du contenu qui lui fait plaisir et du temps en moins à créer de la valeur pour son entreprise.

C’est mathématique et factuelle si je me mets à la place d’un associé ou d’un collaborateur j’accepterai plus facilement du contenu qui vise à créer directement du business mais j’aurais du mal avec du contenu trop différent. Je pense donc que c’est l’une des raisons d’un retour en arrière de Théo Lion.

Pour le fun j’ai pris le pari que Théo Lion vendrait son agence Coudac d’assez d’ici à deux à quatre ans. 

Théo Lion si tu me lis ou que tu m’écoutes, je te propose un coaching gratuit de 45 minutes avec l’Oncle Ben pour t’aider à une prise de recul sur ta vie.